Chapitre 13 : Reconnexion

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Bonjouuuuur ! Ohlalala je suis désolée ! ça fait genre 5 mois que j'ai disparu... Mais je tiens à finir toutes mes fictions débutées, alors je continue ! A dire vrai, j'ai adopté une chien et ça a chamboulé mon quotidien.... Mais maintenant que le pépaire est aclimaté, j'ai trouvé le temps d'écrire et voici donc la suite ! J'espère pouvoir vous livrer la fin de cette histoire tout bientôt... Allez, je vous laisse lire !

 Lexa m'explique que ses parents voulaient rester toute la journée ici, auprès d'elle. Sachant que je devais venir, elle avait réussi à les convaincre de ne pas gâcher leurs vacances à l'hôpital. Heureusement, les miens ne me contactent que vers 16 H. Ils seront là dans une demi-heure. Cela nous a laissé plus de deux heures. Au moins, je ne culpabilise pas qu'elle ait fait partir ses parents plus tôt.

— Pero entonces. Te quedarás sola hasta mañana por la mañana ? [*Mais du coup. Tu vas rester seule jusqu'à demain matin ?]

— Ils reviendront après le dîner.

Je suis soulagée. Tout de même, elle va rester seule un petit moment, et moi je vais sans doute aller à la plage. Lorsque je lui fais part de ma culpabilité, Lexa m'incite à profiter de mes vacances. Je lui réponds que j'aurais préféré les passer avec elle. Touchée, elle me donne un léger baiser. Encore quelques tendresses et je dois la laisser pour rejoindre le parking.

La sortie plage me paraît bien terne. Avant, j'étais motivée par le fait que j'allais retrouver Lexa le soir. Maintenant, j'ai juste envie de faire demi-tour pour retourner à son chevet. En plus, si jamais ses parents ne la laissent pas venir dans la location, ou pire, s'ils apprennent la réalité de notre relation... Bon, pour le moment, essayons de nous concentrer sur le cours d'espagnol que ma mère me donne pendant que nous séchons en plein soleil. Heureusement, cela me fait tenir, toujours parce que la finalité ramène vers Lexa. Je ne sais pas comment je vais faire pour vivre sans elle une fois les vacances terminées.

Ma mère m'apprend les rudiments d'une conversation touristique. Même si la situation du dialogue me semble peu probable, au moins, cela me fait pratiquer ma prononciation. En tout cas, ce n'est pas en sachant demander combien coûte un billet d'entrée et où se trouvent les toilettes que je vais pouvoir mieux communiquer avec Lexa.

Finalement, je réussis à convaincre mes parents de m'accompagner à l'hôpital pour les deux jours restants. Même si ce n'est pas ainsi qu'ils avaient imaginé leurs vacances, ils n'ont pas l'air plus embêtés que cela. Ils trouvent à faire des activités lorsque je reste au chevet de Lexa. Ils ont clairement compris à quel point je tiens à elle. L'après-midi, je me retrouve dans cet hôpital au lieu de profiter de l'été. Je m'en fiche, ce qui compte pour moi est d'être près de cette fille. Après trois ou quatre heures, mes parents reviennent me chercher sur le parking de l'hôpital. Nous filons à la plage pour profiter quand même en famille. C'est là que ma mère tente de m'apprendre l'espagnol. Le soir, au dîner, ils m'en demandent un peu plus sur Lexa. Je ne peux pas non plus leur en dire trop, car je n'ai moi-même pas eu le temps d'apprendre à bien la connaître. Nous sommes toujours en période d'apprentissage si je puis dire.

Le temps file ainsi jusqu'au moment béni de sa sortie. Évidemment, je ne peux être là, puisque sa famille vient la récupérer. Je suis néanmoins informée, presque minute par minute, de ses faits et gestes. Elle m'indique lorsqu'elle est prête à sortir, puis lorsqu'elle retrouve sa mère et, enfin, lorsqu'elle est bien installée, au frais, dans la voiture. Quelques minutes plus tard, elle m'affirme son arrivée en lieu sûr, dans la maison familiale. Elle m'envoie un dernier message disant qu'elle ne pourra plus échanger avec moi de la journée, sa famille souhaitant profiter de son retour.

Ce soir-là je reparle de la venue de Lexa à mes parents. Puisque nous repartons dans trois jours, ils sont d'accord pour qu'elle vienne le lendemain soir, soit pour l'avant-dernière nuit ici. Cela me serre les tripes, car cela signifie que ce sera notre dernière nuit ensemble. J'envoie quand même un message pour la tenir au courant. Lors d'un moment de répit, elle a le temps de me répondre. Lexa ne sait toujours pas comment demander à sa mère pour sa venue. Pourtant, elle m'assure qu'elle sera bien là. Je lui fais entièrement confiance, j'ai seulement peur qu'elle sorte en douce et se blesse à nouveau. Certes son hospitalisation est terminée, mais elle reste fragile.

Arroz - Un été calienteOù les histoires vivent. Découvrez maintenant