La vie d'Eva n'a jamais été très facile. Passer la plupart de son temps à l'hôpital n'est pas facile à vivre, en effet. Il faut rassurer les personnes qui n'y croient plus, se battre pour sa vie et essayer d'y croire soi même. Mais qu'arrive t-il qu...
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- E V A -
J'aimais bien les fêtes dans ce genre. C'était cool les fêtes d'anniversaire. Surtout quand on parlait de celle de mon...copain ? Je ne savais pas et je n'avais pas envie de savoir. C'était mieux comme ça, après tout.
Nous avions passé pratiquement toute la semaine à passer des appels pour le traiteur, la décoration, la musique et pleins d'autres trucs. J'avais cru devenir folle. Sérieux, je me réveillais en pleine nuit avec l'impression qu'on me parlait dans les oreilles alors que la pièce était sous silence radio. J'avais vraiment cru devenir folle.
Mais cela en valait la peine, puisque la fête se trouvait être ce soir et que tout était prêt.
João n'était pas censé être au courant que nous organisions une fête pour son vingt cinquième anniversaire. Inna avait simplement fait une petite gaffe qu'elle n'avait pas pût rattraper. Ce n'était pas grave, il y aurait une fête qu'il soit ou courant ou non.
Il ne savait juste pas à quel point nous nous étions démenés pour lui. On voulait vraiment lui faire plaisir. Après tout ce qu'il avait faire pour nous, nous pouvions bien lui rendre la pareille.
Il devait d'ailleurs arriver rapidement, puisque son dernier message qui me disait qu'il arrivait datait d'une demi heure.
Oh mon dieu.
Je n'étais pas prête, je n'étais pas prête ! Ma tenue n'était pas prête, et moi non plus je n'étais pas prête !
Panique.
Panique.
Panique.
Grosse panique.
Grosse grosse grosse panique.
Il ne pouvait vraisemblablement pas me voir comme ça.
- Hey, salut toi !
Et merde, son joli petit visage venait d'apparaître dans l'encadrement de ma porte. Enfin je supposais, puisque c'était sa voix.
Sa douce voix, celle de João. De mon...enfin vous aviez comprit quoi.
Honteuse de ne pas être encore habillée, je me retournais vers lui en baissant la tête.
Mais je ne pouvais qu'ouvrir la bouche grandement quand je relevais la tête et le voyait.
