Partie 5

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C'est trois semaines plus tard que les deux femmes se retrouvèrent au même endroit.
La reporter avait les bras remplis de sacs de toutes tailles et galèrait à ouvrir la porte de son appartement.

- Tu pourrais m'aider et te rendre utile pour une fois, je ne suis pas bagagiste, tu as les mains vides, bougonnait la Super, excédée.

- Tu as une super force, il faut bien qu'elle te serve à quelque chose.

- Et une amie, ce n'est pas sensé servir à quelque chose ?

- Très bien, soufflait la brune en lui donnant un coup de hanche pour prendre sa place et enfin ouvrir sa porte d'entrée. Supergirl est vraiment insupportable, quand on l'a connaît personnellement, se plaignait-elle en rentrant.

- Quel culot, heureusement que l'on ne vit pas ensemble, je deviendrais ta femme d'entretien juste parce que j'ai une super vitesse, et ta cuisinière en plus avec ma vision thermique, Rao moi qui pensait que l'esclavage avait été aboli.

- Si tu le proposes honnêtement j'accepte, ça m'arrangerait vraiment, rien qu'en terme de temps, ce serait probablement le meilleur achat de ma vie !

- Mademoiselle Luthor vous êtes une peau de vache, j'espère que tu ne traites pas tous tes amis comme ça, quoique maintenant que j'y pense c'est peut-être pour ça que tu n'en as pas beaucoup, se moquait-elle doucement en lui tirant la langue.

La jeune femme fit de gros yeux et sa bouche formait un o.

- Vous êtes d'humeur taquine dit dont, si j'avais su que vous pouviez avoir de la répartie je me serais peut-être abstenue.

La blonde prit à son tour un air choqué. Elles avaient beau se lancer des piques, à chaque fois qu'elles se voyaient, les deux adoraient le moment.

- Tu ne m'as pas dit comment s'était passé ton entretien avec Cat, s'étonnait la femme d'affaires.

- Oh rien de passionnant, elle cherche plutôt à avoir des informations sur notre relation si tu veux tout savoir, lui racontait alors la Zor-El. Elle reste persuadée qu'il se passe quelque chose entre nous deux, va savoir pourquoi.

- Ça ne te dérange pas ?

- C'est ma vie privée, elle peut en penser ce qu'elle veut, en revanche s'immiscer dedans j'aime un peu moins, c'est pour ça que je préfère que l'on ne se voit plus à CatCo, toi aussi elle pourrait te faire dire des choses que tu pourrais regretter.

- Parce que tu lui as dit des choses que tu regrettes ? demanda-t-elle curieuse.

- Non je-... disons plutôt qu'elle veut me faire dire des choses et que quoique je dise, elle en conclut ce qu'elle veut, cette femme est avide de potins.

- C'est une journaliste, disait-elle simplement en haussant les épaules.

- Je ne suis pas comme ça moi ! s'outrait la blonde.

- Mh non certes, mais tu ne refuses pas non plus d'entendre les ragots du jour.

- Comme n'importe qui !

- Soit.

La vérité c'est que mademoiselle Grant avait réussi à lui faire avouer que la brune ne l'a laissait pas indifférente. Et ça, c'était prévisible, en connaissant la facilité de Kara pour les mensonges...
Il lui avait suffit de prêcher le faux pour avoir le vrai, là encore, la reporter s'était sentie bien bête de s'être fait avoir aussi facilement.

- À quoi tu penses ? Je vois tes yeux réfléchir.

- Rien c'est... je me demandais, nous n'avons jamais parlé de nos autres relations je veux dire... autre qu'amicales, je peux te demander quelque chose ?

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