Harry Potter à l'école du plaisir

Chapitre 93

Harry se rendit ainsi chez Jenny ce soir-là. Il avait un peu le trac, surtout après sa déconvenue récente avec la belle Laura, mais il se dit que la jolie blonde était probablement la compagne idéale pour se redonner confiance, puisqu'il y avait du désir, de la complicité, de la bienveillance et aucun sentiment amoureux entre eux. Il prit donc sa cape d'invisibilité pour se rendre dans l'école de Hugbsury, et tapa à la porte de la chambre de la jolie blonde. Celle-ci l'accueillit à bras ouverts, le jeune sorcier entra, puis elle ferma rapidement la porte et ils s'embrassèrent langoureusement. Il fallait bien reconnaître qu'embrasser à pleine langue Jenny était un grand plaisir. Celle-ci lui demanda : « Alors Harry, est-ce qu'on discute après, avant, ou pas du tout ? » Harry répondit avec un sourire : « Après, éventuellement » car il voulait pour l'instant en découdre pour laver l'affront de sa toute récente mésaventure. Mais aussi, tout simplement, parce qu'il avait envie de faire l'amour avec la jolie blonde, dont le corps semblait taillé pour les activités « sportives ». Il enleva le haut moulant de Jenny pour lui dévorer les seins, puis l'embrassa une nouvelle fois avant d'enlever son pantalon et de la pénétrer après des caresses de plus en plus osées. Cette fois-ci l'entrejambe du jeune sorcier répondit bien présent, même si ce dernier n'était toujours pas au sommet de son art. Il y avait quelque chose de mécanique dans la façon dont il s'y prenait, il fallait croire que Lena était encore et toujours dans un coin de sa tête. Finalement il explosa en elle, pour un moment de plaisir mutuel, à défaut d'une extase véritable. Ils se sourirent malgré tout puis s'embrassèrent, et Harry finit par trouver le sommeil, quoiqu'un peu plus tardivement que d'habitude. Ils se réveillèrent le lendemain matin, et Harry lui dit :

« - Désolé ma belle.

- Pourquoi ça ?

- Je n'ai pas été très bon cette nuit.

- Ça m'a plu tu sais, même si effectivement je t'ai connu un peu plus fougueux.

- C'est le moins qu'on puisse dire. Le pire c'est que je suis en progrès...

- Ah comment ça ?

- J'ai rencontré une fille au Bâton-de-Feu. Ça se passait plutôt bien, la belle était ouverte et sur la même longueur d'onde, tout se passait parfaitement, puis on est entrés dans une chambre, et je n'ai pas su répondre présent.

- Ah zut. Bon ce sont des choses qui arrivent. Et puis tu vis des moments pas faciles, c'est normal.

- Oui... Disons que ça ne m'aide pas à avoir plus confiance en moi.

- Je comprends. Du coup la fille est partie ?

- Oui mais elle était plutôt sympa. On a discuté un peu, et elle m'a embrassé langoureusement pour me dire au revoir.

- Ah c'est assez étonnant. D'autres filles auraient plus mal réagi. Elle ne voulait peut-être pas fermer la porte à un nouveau tête-à-tête. Elle était brune je parie ?

- Oui comme souvent avec mes conquêtes !

- Laisse-moi deviner, elle était plus petite que toi, avec une poitrine opulente, et un fessier bien rebondi ?

- Bien deviné. En même temps, beaucoup de filles dans ce bar ont ce profil ! En fait pour être plus précis, en matière de poitrine la sienne était moins opulente que celle de L... enfin que la tienne. Et la fille était assez petite c'est vrai.

- D'autres signes distinctifs ?

- On se croirait au commissariat dans les films des Moldus ! Elle avait un piercing au nombril et un autre sous la lèvre inférieure. Je ne sais pas pourquoi je te dis tout ça, je n'ai aucune intention de la revoir.

- Elle ne te plaît pas ?

- Si, mais après cet échec, j'aurais du mal à la revoir.

- Par curiosité elle s'appelle Laura ?

- Oui bien deviné. C'est elle.

- Tiens je la connais c'est drôle. Tu as oublié de parler de son joli sourire.

- Le monde est petit alors. Tu as des nouvelles de Lena sinon ?

- Je croyais que tu ne voulais pas qu'on en parle ?

- J'ai changé d'avis.

- Non, pas trop de nouvelles, depuis qu'elle s'est mise avec cette Eva, on ne se parle plus trop. Tu penses encore à elle ?

- Oui j'ai bien du mal à l'oublier.

- Pourtant il va bien falloir mon cher Harry. Si tu gardes l'espoir de la reconquérir, désolée mais ça me semble très compromis. Il faut que tu tournes la page, que tu passes à autre chose.

- Franchement je n'en ai pas envie.

- Si tu restes comme ça, tu vas te morfondre et déprimer. Il faut que tu rencontres une autre fille, Harry. On pourrait se prendre une Bièraubeurre pour parler de tout ça, dans ton pub aux Trois-Balais si tu veux ?

- Il n'y a pas grand-chose de plus à en dire, je pense, mais pourquoi pas. »

Pourquoi pas en effet se dit Harry. D'autant plus qu'il avait besoin de compagnie en ce moment.