Harry Potter à l'école du plaisir

Chapitre 22

« - Tu vas boire du Veritaserum. Comme ça je serai sûre que tu me fais bien confiance.- Aïe, c'est dur ce que tu me demandes.- Je sais bien. Mais je n'abuserai pas de la situation c'est promis.- D'accord. C'est une vraie épreuve ça dis donc.- En effet. Si tu es d'accord on se retrouve demain dans la forêt à l'endroit où on va d'habitude. On y sera tranquilles, ça te va ? - D'accord. »

C'est vrai que c'était difficile. Harry espérait vraiment qu'elle n'en profiterait pas d'une manière ou d'une autre. Mais il l'avait blessée et voulait recoller les morceaux. Il avait un peu de Veritaserum sur lui, Hermione lui en avait donné au cas où il y aurait un imprévu dans leur plan. Quand même ce n'était pas n'importe quoi cette épreuve. Il n'y avait qu'à voir pour Drago : ce qu'il avait dit l'avait complètement disqualifié dans sa quête de séduction. Harry était comme tout le monde : il avait en lui des choses et des pensées qu'il souhaitait cacher. Or elles ne seraient plus cachées si Lena lui posait les bonnes (ou mauvaises) questions. Mais il avait décidé de jouer le jeu. Cela remettrait les compteurs à zéro. La nuit venue il navigua entre la peur d'être démasqué et l'excitation de peut-être bientôt remettre le couvert avec la jolie brune. Le lendemain après-midi, il se rendit à l'endroit convenu, dans la forêt. C'était un endroit qu'il appréciait, il y avait d'ailleurs passé de bons moments avec Lena. 

Celle-ci arriva avec quelques minutes de retard. Elle était habillée de façon plutôt sexy, mais un peu plus sobre que d'habitude. Il ne put s'empêcher d'égarer son regard sur sa poitrine voluptueuse, et son pantalon moulant n'était pas mal non plus... Mais il se rendit aussi compte qu'il avait un peu le trac, et le cœur qui battait. Lena ne tourna pas autour du pot : « - Tu as ce qu'il faut Harry ?- Oui voici », dit-il en montrant la fiole.« - Tu permets ? A mon tour de ne pas avoir confiance », répondit-elle avec un clin d'œil en vérifiant avec le sort Verificatusmixturus qu'il s'agissait bien de Veritaserum. Bon c'est le moment de vérité (c'est le cas de le dire), se dit Harry. Il allait devoir s'abandonner. Allez, je me lance. Il regarda quelques secondes la fiole qui allait peut-être lui faire dire des choses qu'il regretterait. Il y alla tout de même. Il prit au goulot la fiole, mais au moment d'avaler, Lena dit : « Stop ! » Harry fut surpris. Puis elle précisa : « N'avale pas, recrache. ». Ce qu'il fit. Elle sourit puis dit : « Je voulais juste savoir si tu étais prêt à le faire. Ça me rassure », tout en se mordillant la lèvre, ce qui ne manqua pas de faire craquer le jeune sorcier.

Elle se pencha sur son épaule, posa sa main sur son torse et dit : « Me voilà rassurée. » Ils restèrent quelques instants comme ça, puis Lena s'assit sur lui, face à lui, en plaçant ses bras autour de son cou. Cette soudaine proximité fit un effet instantané à Harry. Puis elle dit : « Tu sais à quoi d'autre j'avais pensé comme épreuve, cher Harry ? A passer la nuit avec toi, mais sans que tu puisses me toucher. Ça aurait été dur aussi je pense, mais ça n'avait pas de rapport direct avec la confiance, du coup je n'ai pas choisi cette épreuve. Mais tu aurais eu du mal, pas vrai ? » demandant-t-elle en se tortillant sur lui, sur sa bosse en particulier, tout en poussant quelques gémissements.... « Oh oui, ça aurait été très dur ma belle », répondit-il en plaçant ses mains sur ses hanches. « Très dur, c'est le cas de le dire », dit-elle dans un sourire, en passant un rapide coup de langue sur les lèvres de Harry. 

Puis elle demanda : « Qu'est-ce qui aurait été tentant pour toi plus précisément ? « De caresser tes fesses par exemple », répondit-il en joignant le geste à la parole. « Et tes seins aussi, bébé », poursuivit-il avant de l'embrasser à pleine langue puis de lui arracher son haut pour dévorer sa poitrine qu'il affectionnait tant. De son côté Lena ôta la chemise puis le pantalon du sorcier avant de prendre en bouche ce qui s'y cachait. Puis à son tour il enleva le pantalon de la belle puis la pénétra avec une ardeur rare, peut-être même inédite, sans doute due à l'effet réconciliation. Il multiplia les caresses sur son corps, dit à plusieurs reprises « c'est trop bon bébé » tout en la pilonnant de plus en plus fort, avant d'exploser en elle ! Puis il se regardèrent de façon complice, s'embrassèrent sensuellement et elle dit : « Je suis contente qu'on rempile, mon Harry ». « Et moi donc, ma belle », répondit Harry.