Un grincement de métal rouillé résonna dans l'obscurité, se rapprochant lentement mais dangereusement. Cric... cric... Le son sinistre envahit l'air, se mêlant aux cris des élèves qui s'élevaient de plus en plus fort. Zo et Chloe se figeaient sur place, le cœur battant à tout rompre. Chaque grincement semblait plus proche, plus menaçant.
Dans la pénombre, une silhouette immense et terrifiante se dessina, mesurant près de trois mètres de long. Elle avançait lentement, poussant devant elle quelque chose de métallique qui émettait des bruits sourds.
Puis, d'un coup, les éclairs cessèrent de jaillir, plongeant la salle dans une obscurité totale. Un silence oppressant s'installa, brisé seulement par des respirations haletantes et des murmures d'angoisse. Soudain, la lumière jaillit, crue et aveuglante, dévoilant des centaines d'étudiants en état de panique, déstabilisés par ce qu'ils venaient de vivre.
Mais c'est ce qui se trouvait devant Zo et Chloe qui figea tout le monde sur place. Une créature monstrueuse, à la peau grisâtre cousue de part en part, et un visage difforme tout aussi suturé, se tenait là. Elle mesurait trois mètres de haut, avec six bras rappelant ceux d'un criquet, chacun se mouvant indépendamment des autres. Il portait des vêtements d'un majordome, ajoutant une touche encore plus dérangeante à son apparence. Devant lui, il poussait une étrange charrette, semblable à une poubelle, mais avec un contenu macabre.
Zo et Chloe étaient pétrifiés, incapables de détourner les yeux. L'engin grotesque débordait de cadavres d'adultes, empilés les uns sur les autres, créant une vision d'horreur qu'aucun d'eux n'aurait jamais pu imaginer.
Soudain, un éclat sonore fendit l'air, coupant court à la panique ambiante. Des trompettes, aussi claires que l'éclat d'une étoile, résonnèrent avec une mélodie à la fois étrange et familière. Tous les regards furent irrésistiblement attirés vers le haut, où se dressait un balcon en bois, modeste mais imposant, comme s'il venait tout droit d'un conte oublié.
Sur ce balcon, deux escaliers symétriques serpentant comme des rubans d'une boîte à musique menaient à une plateforme. Là, se tenaient des soldats vêtus de costumes chatoyants, rappelant les casse-noisettes des histoires d'enfants, qui faisaient résonner leurs trompettes, annonçant l'arrivée de quelque chose d'à la fois solennel et surréaliste.
Le son des trompettes s'éteignit brusquement, laissant place à un silence si profond qu'on aurait cru que le temps lui-même s'était arrêté. Puis, lentement, émergea un nouveau bruit, bien plus inquiétant : le martèlement régulier de pas, lourds et décidés, résonnant contre le sol de pierre. Chaque coup résonnait comme le fracas d'un marteau, ébranlant les nerfs déjà tendus de tous ceux présents.
Les regards se tournèrent à l'unisson vers l'ombre obscure qui semblait avaler l'entrée du balcon. Une silhouette, obscure et imposante, avançait lentement, sortant des ténèbres comme si elle en faisait partie. Chaque mouvement était mesuré, chaque pas portait une gravité oppressante, amplifiant l'appréhension qui gonflait dans l'air. La foule entière retint son souffle, les yeux fixés sur la silhouette mystérieuse, avec une intensité presque douloureuse, attendant le moment où ce visage inconnu se révélerait enfin, promettant des réponses ou, peut-être, une nouvelle vague de terreur.
« Salutations à vous, habitants de l'autre monde. Bienvenue à Convallaria. Vous vous demandez peut-être pourquoi vous êtes ici ? Vous avez été choisis par un glorieux destin : celui de sauver ce monde. »
Les murmures commencèrent à se propager parmi les élèves, leur confusion et leur peur se mêlant dans un brouhaha qui remplissait la salle lugubre. Leurs esprits cherchaient désespérément à saisir un sens à cette situation étrange et angoissante.
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Life in Wonderland Part I - The Castle of Count Dravik
FantasíaGenre : Fantasy / Aventure / Drame / Amitié / Horreur Synopsis : Dans une école tranquille, une matinée ordinaire prend une sombre tournure lorsqu'un nuage mystérieux apparaît soudainement dans le ciel. Ce phénomène inhabituel suscite l'étonnement e...