Chapitre 11 : Quand la paix ne dure pas

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Un grand bruit me réveilla en pleine nuit. Le silence régnait dans la maison. Je regardai partout. Notre chambre était intacte. Je pensais que c'était mon imagination mais je l'entendis une deuxième fois. Intriguée, je déplaçais le bras d'Ariane et me levai doucement. Je ne voulais pas la réveiller. Je tournai lentement la tête l'observant en train de dormir.

Elle était si belle quand elle dormait. Ses longues boucles blondes s'enroulaient autour de son visage l'encadrant complètement tandis que sa peau si claire se reflétait dans les rayons de la lune. Elle était habillée d'une chemise de nuit blanche qui était remontée jusqu'aux cuisses.

Ses lèvres étaient pulpeuses et me demandaient. Je le sentais. Je me penchai et l'embrassai doucement. Son parfum de rose et son souffle chaud me fit frissonner de plaisir. Mais je devais aller voir ce qu'il se passait dehors.

Avec regret, je me reculai et me levai du lit. Je me dirigeai ensuite vers l'armoire où je sortis un haut et un pantalon. Je m'habillai chaudement, pris mon sabre et sortis de la maison en refermant doucement la porte derrière moi.

Je marchai sous les rayons de la lune. Elle était toujours mon amie, celle qui m'inspirait. La lune était la voix qui m'aidait quand je faisais des cauchemars, ce qui arrivait de plus en plus souvent. J'aimais sortir et regarder les étoiles et c'était comme ça que m'avait surnommée Ariane aussi.

Flash back

- Pourquoi cours-tu Hope ? J'arrive pas à te suivre !

- Arrête de faire ta chochotte ! Criai-je en dévalant la colline.

J'entendis Ariane courir après moi essayant de suivre mon allure. Je ralentissais pour qu’elle me rattrape plus facilement. Cela ne manqua pas : elle me sauta dessus nous faisant rouler toutes les deux contre le sol. Quand nous finîmes par nous arrêter, nous étions mortes de rire. Entendre mes rires était plutôt étrange car je n’en n’avais pas eu depuis plusieurs années. Ariane s’arrêta et tourna sa tête vers moi. Son sourire était radieux illuminant son visage.

- Je te jure. Tu me tueras un jour, ma BlackMoon.

- Comment m’as-tu appelé ?

Je me penchai vers elle complètement surprise. Elle venait de me donner un surnom ? Voyant ma réaction, Ariane rougit légèrement en bafouillant des explications. Je ne lui laissai pas le temps de terminer et pris sa bouche en otage. Des papillons s’échappèrent de mon ventre tandis que mes mains s’agrippaient à ses cheveux. Si Ariane fut étonnée, elle ne le montra pas. Au contraire, elle poussait ma tête contre sa bouche avec plus d’insistance. Le jeu commença en douceur puis accéléra. Entre deux respirations accablantes, elle m’arrêta retenant ma tête à l’aide de sa main gauche.

- Il ne te plaît pas, demanda-t-elle doucement. Je peux le changer si…

Je ne lui permis pas de terminer déposant un petit baiser dans le creux de son cou. Elle gémit faiblement mais rigola quand je relevai la tête pour l’observer.

- Jamais. Je l’adore comme je t’adore ma BrightSun.

Fin du Flash-Back

Je baissai les yeux vers le sol coupant ainsi ma rêverie. C’étaient ces moments que je voulais préserver avec Ariane. Elle qui n’a jamais eu peur de ce que je représentais ou ce que je devais. Contrôler nos pouvoirs était très difficile comme me l’avait expliqué mon Maître et pourtant, naïve comme j’étais, je pensais gagner contre eux.

Je me trompais lourdement.

Je marchai faisant attention de ne pas trébucher. L’obscurité était bien présente et la nature menait la danse. Toutefois, je me devais de continuer pour découvrir si mon pressentiment était fondé. J’espérai que non.
La lune était si brillante cette nuit que je voyais les yeux des animaux se refléter à l’intérieur. J’avançais de plus en plus dans la forêt et quelque chose finit par m’intriguer. Quand je sortais la nuit, je pouvais voir rarement des animaux. Or ce soir-là, des dizaines d’entre eux couraient passant proche de moi. Ils semblaient être effrayer par quelque chose mais quoi ? 
En arrivant dans une clairière plus éclairée par la lune, je m’arrêtai au centre de la plaine pour me concentrer. Je m’assis sur l’herbe et fermai mes yeux. Je laissai la force me pénétrer entièrement tentant de comprendre pourquoi les animaux avaient peur.

La manieuse au fouet d'or (Star Wars Fanfiction) Où les histoires vivent. Découvrez maintenant