Sauvée ?

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PDV Mia:

Deux jours. Ca faisait deux journées entières que je tournais dans le bloc en espérant me changer les idées. J'ai toujours un crétin dans mes pattes pour m'empêcher d'aller dans le labyrinthe. Au fond de moi, je n'ai plus l'envie de vivre. A quoi bon ? Je suis enfermée entre des murs, entourée de personnes que je déteste sans mon pilier. Ce n'est plus une vie. Je n'attendais qu'une chose, que la faucheuse vienne me chercher. J'avais des cernes immenses sous les yeux, faute d'arriver à dormir. Ma peau est tellement pâle qu'on dirait un fantôme.

- Hey la miss ! Amène-toi. Fit Frypan me sortant de mes pensées.

- Quoi ? Demandais-je en arrivant dans le réfectoire.

- Mange ! Et ce n'est pas négociable. Tu ne sortiras pas d'ici tant que ton assiette ne sera pas vide.

- Je n'ai pas faim Fry... Protestais-je en le regardant.

- Tu as déjà sauté trois repas et un petit déjeuner. Cette fois, je ne lâcherais pas l'affaire.

Voyant que le cuistot ne céderait pas, je pris la fourchette et commença à manger mes carottes. Pour moi, elle n'avait aucun goût mais je continua de manger pour faire plaisir à Fry. Il m'adressa un grand sourire avant de s'installer à mes côtés. J'avais à peine eu le temps de finir mon plat qu'il me tendit une part de tarte aux pommes. Je la pris en lui adressant un petit sourire auquel il me répondit.

Ça fait du bien de voir un sourire sur ce visage. Fit-il alors que je terminais mon dessert. Tu voudras m'aider à préparer la fête pour le nouveau ?

- C'est aujourd'hui qu'il arrive ?

- Oui, j'ai hâte de voir à quoi il va ressembler.

En voyant Newt arrivait dans le réfectoire, je pris la fuite en m'excusant auprès de Fry. Je parti en direction de la salle d'eau afin de me brosser les dents lorsqu'il déboula à son tour.

Tu comptes m'ignorer encore longtemps ?

Pour toute réponse, je lui fis un doigt et je l'entendis lâcher un soupir. En me retournant, je manqua de lui rentrer dedans. Je fis un pas en arrière, mettant de la distance entre lui et moi.

Tu sais aussi bien que moi qu'il n'aurait pas voulu que tu ailles dans le labyrinthe. Si je l'ai fait...

- Ne parle pas de lui. Le coupais-je en le contournant.

- Gally s'en veut, tout comme Minho et Thomas. Je ne les ai jamais vu comme ça. Je n'ai jamais vu le bloc aussi triste. Tu manques aux blocards.

- Tu préfères que je fasse semblant d'être heureuse pour vous ? Pour le bloc ?

Sans attendre sa réponse, je pris la direction de la tour. Attrapant le second tome d'Harry Potter, je me plongea dans la suite de l'histoire. Face à mes nuits blanches depuis le départ d'Adrian, j'avais pris l'habitude de lire. En fin d'après-midi, un bruit étrange m'interpela. En me redressant, j'aperçu tous les blocards courir vers la boîte. Ne souhaitant pas rencontrer le nouveau, je repris ma lecture. Qui fut interrompu par des cris. Haussant les sourcils, je regarda ce qu'il se passait en bas. Je lâcha un cri de stupéfaction en voyant un enfant être traîné jusqu'au gnouf.

Non mais ils ont vraiment un souci !

Abandonnant mon livre, je me précipita vers la prison d'où s'élevaient des cris. En arrivant devant la porte, je découvris un enfant complètement apeuré qui hurler à s'en casser la voix. En larmes, ce dernier frappa les barreaux de la cage en demandant à sortir.

Le labyrintheOù les histoires vivent. Découvrez maintenant