Sting x oc {fairy tail}

Les souvenirs reviennent.

~PDV Haruki~

Après quelques minutes à caresser doucement le dos de Sting, je sens son souffle se calmer et son corps se détendre contre moi. Il s'endort lentement, bercé par ma présence. Rogue m'avait dit qu'il n'avait presque pas dormi ces derniers jours, veillant tard la nuit, inquiet pour moi. Il ne mangeait presque pas non plus, accablé par cette peur constante de me perdre. Il a dû réellement se faire un sang d'encre... Je laisse échapper un petit soupir, me rallongeant avec lui dans mes bras, sentant son poids se reposer contre moi. Nous nous enfonçons tous les deux dans le matelas de ce magnifique lit d'infirmerie, alors que sa tête repose délicatement contre ma poitrine. Son visage, habituellement si fort et sûr de lui, paraît maintenant si fragile, presque vulnérable. Trop mims ヾ(•ω•')o

Je repense à ce qu'il m'a demandé, à cette arme qu'il a mentionnée. Comment a-t-il pu avoir un rêve aussi précis à propos de ce poignard... ce fucking poignard, alors qu'il ne l'a jamais vu de ses propres yeux ? Et comment sait-il qu'il existe ?

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-Flashback-

Moi : *tremble*

Scientifique 1 : Dépêche-toi d'avancer ! Tu veux que je me fasse engueuler par le patron, c'est ça ?

Je sentais la peur me dévorer de l'intérieur, paralysant chacun de mes mouvements. Mes jambes tremblaient tellement que je peinais à faire un pas de plus. Une semaine... Cela faisait seulement une semaine que j'étais ici, mais chaque jour ressemblait à une éternité. Les aiguilles, les expériences, les douleurs constantes... Tout se mélangeait dans mon esprit. Plus d'une centaine d'aiguilles avaient déjà percé ma peau, laissant derrière elles de petites marques rouges, souvenirs visibles de ces tortures quotidiennes. Et pourtant, le plus effrayant restait ce qui allait arriver ensuite.

Je ne me souvenais plus vraiment de ce qui s'était passé avant que je ne sois capturée. Je me souvenais seulement d'avoir suivi un papillon, le battement léger de ses ailes me fascinait. Puis, tout était devenu noir. Une main avait recouvert ma bouche, et après cela, plus rien...En y repensant c'était vraiment stupide, comment aurait-il pus avoir un papillon en hiver.

Le scientifique qui m'accompagnait agrippa brusquement mon bras, me traînant sans ménagement devant lui. Je titubais, sentant la panique grandir en moi.

Scientifique 1 : Dépêche-toi, je t'ai dit !

Le sol froid me semblait sans fin. Chaque fois que je tombais, c'était comme si je touchais le fond de l'enfer. Je me relevai avec peine, essayant de ne pas attirer plus de colère sur moi. Mais il était trop tard. Un coup brutal m'envoya à terre, ma tête cognant durement contre le sol. Je sentis un liquide chaud dévaler le long de mon front. Du sang. Encore une fois... C'était devenu si fréquent que je ne réagissais presque plus. Que ce soit ma tête, mes bras, mes genoux, ou même mon nez, la douleur était constante.

Ma vision devint floue, et des points noirs commencèrent à danser devant mes yeux. Mais avant que je ne puisse m'effondrer totalement, une autre voix s'éleva dans le couloir.

Scientifique 2 : Si tu continues à la brutaliser comme ça, elle va crever ! Et là, crois-moi, on va tous en baver.

Scientifique 1 : Je ne t'ai pas demandé ton avis !

Scientifique 2 : Fais ce que tu veux, mais ce n'est pas moi qui vais me faire engueuler.

Le premier scientifique émit un grognement, frustré. Ses doigts se crispèrent autour de mon bras, me forçant à continuer malgré la douleur qui s'intensifiait. Je l'entendais murmurer entre ses dents, agacé, avant de finalement me relâcher. Nous nous arrêtâmes devant une grande porte en métal, rouillée par le temps et l'humidité. Je savais où nous étions. Ce lieu était un cauchemar vivant, une prison souterraine où personne ne pouvait entendre nos cris. J'avais déjà entendu des rumeurs des autres enfants, des murmures sur cet homme qui se trouvait derrière cette porte. Vincent.