𝐂𝐇𝐀𝐏𝐈𝐓𝐑𝐄 𝐕𝐈𝐈 | Joel

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JOEL, FOYER ST. JOHN, san francisco,
19h54

je crois que j'aurai peut-être pas du m'endormir...

l'odeur de l'alcool, le sang, le froid.

— maman.. Suppliais-je d'une voix effrayer, ma main vient secouer son épaule alors que sous mon touché je sens que son corps refroidi.

Ces yeux qui une fois procurait une once de rassurance espoir moi son maintenant vide, grand ouvert alors que le sang qui sort de son front continue de couler comme un liquide qu'on aurait renverser.

— ma- maman... commençai-je en sanglotant.

je tourne la tête pour aller appeler de l'aide quand je me retrouve soudainement à l'église où se passait l'enterrement de ma maman.

d'un coup, tout les regards se tournaient vers moi, des regards plein de dégoût et resignation.

je recule d'un pas alors que ma tante en prend un en ma direction.

— c'est de TA faute Joël.

— ce garçon est comme son père.

— Savannah aurait honte de son fils.

— il finît alcoolique comme son père

les voix commences à parler toutes en mêmes temps alors que je m'accroupis au sol, mêmes mains tremblante vienne boucher mes oreilles.

les voix s'emplissent, deviennent de plus en plus fortes jusqu'à ce que ce ne soit à peine supportable.

— LA FERME, FERMEZ LA

je me réveille soudainement en sursaut dans mon lit, de la sueur froide coule le long de mon front, ma respiration est saccadée et mes mains trembles.

Respire Joel, c'était juste un cauchemar, juste un cauchemar..

Juste un cauchemar... Chuchotai-je pour moi même avant de m'endormir à nouveau


***

Yo joël, tu viens t'assoir avec nous ? Demanda un de mes ami alors les autres à sa table continuaient de manger leur repas.

— non désolée mec, je vais déjà m'assoir avec Aurora. Répondis-je alors que la moitié des personnes à la cafétéria se tourne pour la dévisager du regard, certains se mettent même à chuchoter.

— putain sérieux mec ? la délinquante ? celle qui a pas de cœur ?. lança Bryan, un des garçons assis à côté de mon ami.

— elle a perdu sa mère je te signal, donc un peu de sympathie. dis-je plus sèchement.

— rien à foutre, on a tous perdu notre mère et pourtant on en chouine pas comme des gosses. Rétorqua un autre au bout de la table.

— salle con, remet ta langue dans ta poche toi, tu sais pas de quoi tu parle. Crachai-je au bord de lui coller mon poing sur la figure.

Les garçons à la table commençaient à se moquer, rigolant avec un rire rabaissant qui pourrait blesser n'importe qui.

— Tu vas te mettre tout le monde à dos si tu continue de traîner avec elle. Bryan moqua avec son sourire arrogant.

SILENT WITNESSOù les histoires vivent. Découvrez maintenant