L'Obscurité Du Coeur...🦋

Chapitre 13:{Jeux?}

Coucou mes Princesses!!

Vous allez bien?

moi en tous cas très bien

j'éspère que vous allez aimé cette lecture,

Bonne lectures mes starss!!!

~~L'Obscurité du coeur~~

°Maya°

Le reste de la soirée me sembla irréel. Après son départ, je restai figée, le cœur battant encore trop vite, le souffle court. Micheal... Micheal avait franchi une ligne, et malgré tout ce que mon instinct me hurlait, je n'avais pas fui. Pourquoi ? Peut-être parce qu'il avait raison. Je me cachais, je me barricadais derrière des murs invisibles que je ne voulais pas admettre. Mais pourquoi lui semblait-il comprendre cela mieux que moi ?

Les minutes s'étiraient en une lenteur écrasante. Je me levai finalement, mes jambes un peu tremblantes, et décidai de quitter le salon. Je ne pouvais pas rester là, dans cet espace où tout résonnait encore de ses paroles, de ses regards. Chaque coin de la pièce semblait empreint de lui. Comme si sa présence marquait l'air que je respirais, m'enveloppait, même en son absence.

Je gravis les marches menant à ma chambre avec une lenteur presque mécanique. Mon esprit tournait à vide, essayant de remettre de l'ordre dans tout ce chaos. Une fois dans ma chambre, je me laissai tomber sur le lit, le regard perdu dans le plafond. Le silence pesait lourd, étouffant. Et pourtant, à chaque instant, je pouvais encore sentir la chaleur de sa proximité, ses mots chuchotés à mon oreille, cette tension qu'il entretenait avec une précision calculée.

Pourquoi était-il comme ça ? Pourquoi jouait-il avec mes nerfs de cette manière ?

Je roulai sur le côté, serrant mon oreiller contre moi. Le chaton n'était pas là, il était resté avec lui. Ce petit être qui m'avait apporté une touche de douceur dans ce chaos émotionnel. Maintenant, il était entre ses mains. Tout semblait l'être.

Les heures passèrent, et je ne trouvai pas le sommeil. Chaque fois que je fermais les yeux, je le revoyais, si près de moi, si intense, si... inaccessible et pourtant, omniprésent. Que voulaient dire ses « règles » ? À quoi jouait-il, et pourquoi moi ?

Le lendemain, je me réveillai avec la même confusion. La nuit n'avait apporté aucun apaisement, seulement plus de questions. J'enfilai une tenue simple, attrapant un pull pour me protéger du froid matinal, et descendis les escaliers. Le silence régnait dans la maison, mais je savais qu'il était là. Je pouvais presque sentir sa présence avant même de l'apercevoir.

Quand je poussai la porte du salon, je le vis. Micheal, assis dans un fauteuil, le chaton endormi sur ses genoux. La scène était presque trop paisible, trop tranquille pour être réelle. Il leva les yeux vers moi, son regard perçant, comme s'il m'attendait. Comme s'il savait exactement ce qui se passait dans ma tête. Un frisson me parcourut.

— Bien dormi ? demanda-t-il d'une voix posée, brisant le silence.

Je haussai les épaules, incapable de mentir ou de formuler une réponse claire. En réalité, je n'avais presque pas dormi, mais je n'allais pas lui donner cette satisfaction.

Il observa mon silence pendant un moment, puis se pencha pour caresser doucement le chaton.

— Tu devrais le nourrir, dit-il tranquillement. Il a besoin de toi.

Je restai là, incertaine, mais je savais qu'il avait raison. Sans un mot, je m'approchai du chaton et, avec hésitation, le pris dans mes bras. Il se réveilla doucement, ses petits yeux endormis cherchant un peu de chaleur. Je ne pouvais pas m'empêcher de sourire malgré le tumulte à l'intérieur de moi.