Chapitre 9:{Job}

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Coucou mes Princesses!!

Vous allez bien?

moi en tous cas très bien

j'éspère que vous allez aimé cette lecture,

Bonne lectures mes starss!!!

~~L'Obscurité du coeur~~


°Maya°

En fin d'après-midi, ma mère m'a proposé d'aller prendre un café au centre-ville. Bien que j'aie préféré rester chez moi, je n'ai pas voulu la décevoir et j'ai accepté. Peut-être que ça me ferait du bien de sortir un peu, de changer d'air. J'ai enfilé un pull large et un jean simple, espérant me fondre dans la masse.

Nina, ma petite sœur de 7 ans, était également de la partie. Elle est joyeuse et toujours en mouvement, un contraste frappant avec ma propre timidité. Elle était ravie de cette sortie, et sa bonne humeur était contagieuse, même si j'avais du mal à me concentrer sur autre chose que mon propre malaise.

Nous nous sommes installées à une table près de la baie vitrée du café. Nina s'amusait avec un petit jouet, en attendant que le café arrive. J'essayais de me détendre en sirotant mon cappuccino, mais une sensation de malaise persistait.

Soudain, un groupe de filles est passé devant la vitrine. Elles étaient trois ou quatre, bien habillées et arborant une assurance qui les rendait presque intimidantes. Je les ai remarquées tout de suite. Elles étaient tellement sûres d'elles, tellement prêtes à juger. Leur rire et leurs chuchotements étaient à peine perceptibles à travers la vitre, mais ils semblaient se concentrer sur moi.

Je me suis sentie immédiatement envahie par un sentiment de gêne et d'infériorité. Mon cœur s'est serré et j'ai essayé de ne pas prêter attention aux éclats de rire étouffés. C'était comme si ces filles avaient un radar pour détecter la faiblesse chez les autres. Leur attitude me rappelait pourquoi je préférais rester dans l'ombre.

-Maya, tu veux goûter mon gâteau ? demanda Nina en me tendant un morceau de sa pâtisserie.

Je lui souriai faiblement, bien que je n'en avais pas vraiment envie. 

 -Non, merci, Nina. Je n'ai pas vraiment faim. 

Elle sembla déçue, mais se remit rapidement à jouer avec son jouet, sans se soucier de ce qui se passait autour d'elle. Je me suis sentie encore plus isolée, comme si je ne faisais pas vraiment partie de ce monde.

Les filles continuèrent à passer devant la vitrine, leurs regards et leurs rires me pesant de plus en plus. J'ai essayé de me concentrer sur ma tasse de café, de détourner mon attention de leur présence. Mais c'était impossible de ne pas entendre leurs murmures, de ne pas sentir leur regard perçant.

Je me suis tendue sur ma chaise, essayant de respirer calmement. Les filles semblaient encore se moquer, leurs visages disparaissant peu à peu alors qu'elles s'éloignaient. Mais le dommage était déjà fait. L'atmosphère s'était alourdie, et je sentais mes émotions exploser à l'intérieur.

Ma mère, en pleine conversation avec Nina, n'avait pas remarqué mon agitation. Je suis restée assise en silence, ma main tremblante en tenant ma tasse, tandis que je luttais pour garder mes larmes sous contrôle. Le sentiment d'être jugée me pesait, me serrant la poitrine comme un étau.

Quand j'ai enfin pris le courage de lever les yeux, les filles étaient parties, mais je me sentais toujours observée, comme si leur regard moqueur était gravé dans mon esprit. Je n'avais jamais su gérer ce genre de situation, et aujourd'hui, c'était pire que jamais.

L'Obscurité Du Coeur...🦋Où les histoires vivent. Découvrez maintenant