Cela faisait exactement 3h que j'avais quitté Sidjil, et j'avais déjà envie de crever.Après s'être couché pour une durée de littéralement 45 minutes, il m'avait forcé à me réveiller et me rendre au lycée pour que mes parents m'y récupère.
Je lui avait bien dit que je ne voulais y aller pour rien au monde, et que si j'avais pu je serais rester toute ma vie dans son appart, mais il finit par me faire entendre la voix de la raison, et me voilà affalé sur mon lit à fixer l'horloge accrochée au mur.
Nous avions rapidement refait le chemin jusqu'au lycée, et je ne l'avais pas quitté des yeux de tout le long, l'écoutant parler que d'une oreille pendant que j'essayais de mémoriser définitivement son image dans mon esprit.
Celle qui s'imposait le plus à moi restait celle de sa bite, mais ainsi soit-il finalement.Bref, 10 minutes avant que la plupart des parents viennent récupérer leurs enfants, j'étais dans ma chambre d'internat que je n'avais plus occupé depuis longtemps, Sijdil assis sur mon lit mort de rire face à mon manque d'efficacité quant à la préparation de ma valise.
Son rire était vraiment un des plus beaux trucs que l'on puisse entendre, je peux l'assurer.
Finalement, et malgré le brouillard dans lequel le manque de sommeil avait plongé, je fini debout devant le lycée, mon sac à la main, l'air impeccable malgré les cernes violettes qui ornaient mes yeux.
À me voir ainsi, j'imagine que personne n'aurait pu imaginer que j'avais encore des traces de beuh dans l'organisme, que je n'avais quasiment pas occupé ma chambre d'internat du trimestre et qu'il y a quelques heures je criait encore mon plaisir dans la salle de bain de mon plan cul.
C'est toujours mon plan cul, parce qu'on a pas mis d'autres mots sur notre relation.
Et pourtant, il était debout à quelques pas de moi, m'offrant des sourires chaleureux à chaque fois que je le regardais.Je ne voulais pas le quitter.
Cela semblait futile car je le revoyait dans deux semaines, mais à cet instant j'avais l'impression que ma vie était sur le point de s'arrêter.
Il avait l'air un peu triste aussi, en fait, quand il ne me regardait pas, il regardait les autres élèves rejoindre leurs parents en souriant.
Perso, je ne voyais la qu'une immense marre d'élèves bourges au milieu de leurs parents bourges, Sidjil grimaçait légèrement lorsqu'une vielle femme planta un baiser sur la joue de son fils avec ses lèvres pincées et à moitié aspirées dans sa bouche, ou lorsque qu'un père de famille serra vigoureusement la main de son fils, à la manière d'un patron d'entreprise.
Je le comprenais, ces gens m'inspiraient aussi pas mal de dégoût, mais beaucoup de gens me faisaient cet effet.
J'étais heureux que personne ne vienne nous déranger, être reclu contre le mur de la bâtisse avec Sidjil à mes côtés semblait être le dernier moment de paix que je pourrais avoir avant longtemps.
-Max ?
Je me retournais vers Sid, attendant la suite de la phrase avec impatience.
J'avais de plus en plus l'impression que mes parents allaient débarquer d'une seconde à l'autre, et cette impression trobait au dessus de ma tête à la manière d'une épée de Damocles.-Je vais pas mal bosser pendant les vacances, commença t-il, mais j'essayerais de t'appeler une fois par jour OK ? Et euh.. j'ai appris ton numéro par cœur au cas où je n'aurais pas accès au tel' de Mitchelle.
Son attention me fit sourire, mais je me mis vite à penser qu'il disait cela à cause de la fois où j'ai pleurer chez lui, et ça m'a paru un peu moins bien d'un coup.
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Think about you ~ Djilsime
Fanfiction"Il y'a quelques mois je ne connaissais Sidjil que de réputation, il y a quelques semaines il était devenu une sorte d'ennemi en plus d'être l'objet de mes fantasmes et il y a encore quelques jours j'aurais pu l'appeler mon meilleur ami. Me retrouve...