Si un mot devais définir ma vie, ça serais sûrement "chiant".
Et je sais que c'est illégitime, parce que je n'ai pas de maladie incurable, pas de problème de fric, que je ne suis pas orphelin et que je ne vis pas dans un pays en guerre, mais ça ne change rien.C'était sûrement égoïste de ma part, d'avoir déclaré que ma vie était de la merde quand mes parents m'avaient refusé la Fac de ciné pour me laisser dans le lycée le plus côté de la ville, ou quand je voyais Mathis traîner avec ses nouveaux potes alors qu'il passait son temps à me proposer qu'on se voit
Mais bon, si on se base sur le fait qu'il y'a toujours pire ailleurs, plus personne ne se plaindrait, et j'avoue que c'est l'une de mes activités préférées.Et l'une de mes autres activités préférés était définitivement passer du temps avec Sidjil.
J'avais du mal à qualifier notre relation maintenant, il était affectueux avec moi comme il l'aurais été avec un sexfriend, sauf qu'il n'y avait pas de sex et un peu plus que du friend.
Ça ne me déplaisait pas, d'être son pote-ou-un-peu-plus au lieu de son vide couille.
Je persistais cependant à me demander si j'étais celui qui avait éveillé chez lui sa pseudo homosexualité, ou du moins si j'avais éveillé ses doutes, enfin dans la mesure où il m'aimait, il est peut-être juste tactile et pas fan du sexe anal.
Mais cette option ne me plaît pas.
Restons sur la première, nous étions deux âmes sœurs, et même si ça ne marche pas maintenant ça marchera forcément à un moment.
Je ne veux que lui.
C'est peut-être l'effet du premier amour, ou j'ai été trop biberoné aux Disneys stupides, mais j'aimais y croire.Mais bon, revenons en au moment présent, ma foi fort éloigner d'un Disney.
Nous étions samedi matin, et pour "l'inauguration du mois d'octobre", comme avait dit Sid, nous étions tout les deux serrés l'un contre l'autre et penchés sur l'écran de mon portable qui diffusait depuis déjà quelques minutes un film qui me faisait déjà un peu trop bader à mon goût et qui résonnait au doux nom de get out.
Si mon âme de cinéphile devait s'exprimer je dirais que c'est indéniablement un chef d'œuvre, que ce soit au niveau du scénario ou de celui du jeu du personnage principal, mais mon âme de tapette me repetait simplement d'essayer de prévoir un quelconque screamer.
Et bien évidement mon âme de tapette prévue mal, la scène du jardinier eu raison de moi et de tout les points d'aura que j'avais réussi à conserver en évitant de m'accrocher à lui comme une adolescente au cinéma avec son crush (j'étais majeur, voilà la seule chose qui changeait entre ces deux situations).
Cela aurait peut-être été mieux, car évidement en voulant faire le mec différent, je ne lui ai pas pris la main comme dans toute les comédies romantiques qui finissent bien.
Nan, j'ai préféré tomber du canapé comme la merde que j'étais à cet instant, me retrouvant aux pieds de celui que j'avais voulu impressionner en "ne flippant pas".-Max ça va ?!
Je pris quelques secondes pour y réfléchir, secondes qui suffirent à faire exploser la peur constante qui me pesait depuis qu'on avait cliqué sur le film, secondes qui me suffirent à éclater de rire toujours le cul au sol.
Sijdil me suivit également dans mon fou rire, laissant à l'abandon les personnages qui continuaient de dialoguer sans qu'on ne leur prête la moindre importance.
-Max... Max remonte wesh ! S'étrangla Sidjil, ce qui nous refit partir dans un nouvel éclat de rire.
J'étais réellement sur le point de m'étouffer, sensation que j'avais oublié tellement ça faisait longtemps que je n'avais pas rit comme ça.
La dernière fois était sûrement quand Mathis avait recracher son coca par le nez (il nous arrive tout de même d'être mature, hein. Parfois).
J'ai pris l'exemple de notre visionage de get out, mais je ne manquais pas d'exemples de tout nos fous rires.
À vrai dire, je passais maintenant la plupart de mon temps avec Sidjil.
Je ne dormais plus à l'internat et passer mes journées en cours avec lui, mes poses déj dans le parc avec lui, je rentrait chaque soir et chaque week-end à son appart, j'habitais presque avec lui en fait.
Nous avions toujours pas coucher ensemble, ce qui était tout de même censé être la base de notre relation au départ.
Mais bon, il faut croire que j'étais finalement devenu son ami, un ami à qui il roulait des pelle de temps à autres et avec qui il vivait, la plupart du temps à moitié nu.
Je fus cependant forcé de constater qu'il n'y avait plus que lui dans mon monde, je ne parlais pas à beaucoup de gens, mis à part à ses amis, mais il était le seul que je considèrait vraiment comme tel.
Un jour j'ai regarder mon portable pendant qu'il était aux chiottes, et je dut bien prendre conscience du fait que je n'avais aucune notif, de n'importe quel personne ou de n'importe quel réseau.
Les seuls messages que j'avais reçu dernièrement était les siens qui provenait du téléphone de Mitchelle, dans lesquels il le disait qu'il venait me chercher ou qu'il sortait des cours à telle ou telle heure.
J'ai chialer ce soir là, et quand il est revenu des chiottes il m'as demandé ce qui n'allait pas.
Je sais pas ce qui ne va pas enfait, nous étions déjà fin octobre, les vacances étaient à la fin de la semaine, et je ne voulait catégoriquement pas qu'elles arrivent.
Je devrais rentrer chez moi pendant deux semaines, et cela me semblait absolument impossible.
Si j'avais du mal à supporter de ne pas le voir pendant cinq minutes quand il se douchait j'avais du mal à imaginer comment j'allais passer deux semaines seul, mais en plus entouré de ma famille.
C'est ce que je lui avais expliqué, et il s'est assis à côté de moi en disant que c'était pas grave qu'on soit séparés quelques jours.
Du coup, j'ai pleurer encore plus en pensant qu'il serait content de ne plus m'avoir dans ses pates, et il m'as rassuré encore plus en disant que si, il serait triste, mais qu'on allait se revoir et que je portais profiter des vacances pour reparler à Mathis et voir du monde.
Finalement je me suis calmé parce que j'ai quand même 18 piges et on s'est couché.
J'arrête pas de penser au fait que j'étais son sexfriend à la base, quand je suis dans ses bras sur son canapé défoncé.
Je ne comprends pas trop comment on en est arrivé là, c'est aller très vite, nos passages d'amis à plans cul et de plans cul à amis.
Finalement cet entre deux me vas très bien, même si je ne suis toujours pas contre le fait de voir mon rêve en irl.
Phrase d'obsédé un peu, désolé.Il n'empêche que ce que je préfère dans notre relation reste qu'avec lui je me sens bien.
-T'as dis que tu m'aimais bien un jour. Chuchotais-je lorsque son bras glissa contre ma taille.
-Oui ? Je le penses toujours.
-Moi aussi je t'aime bien. 'Fin c'est surtout que je ne me déteste pas quand je suis avec toi.
-Oh, je crois que je trouve ça encore mieux.
-J'imagine que ça l'est.
J'éteignis la lampe sur le guéridon à côté de nous, j'avais aussi arrêter d'avoir peur du noir, malgré notre marathon de films d'horreur d'octobre.
-J't'aime de fou en vrai. Souffla Sidjil avant que l'appart sois entièrement plonger dans le silence.
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J'fait mon come back les garsBon déjà je vous conseille grave get out genre regardez ce film wesh vous attendez quoi (les vrais ont la réf de la scène du jardinier du coup)
Ensuite est-ce que vous avez vu la vidéo "tome 2" du dîner des cons ? Si non elle est banger donc aller la voir dans l'IMMÉDIAT
Et aussi les guys devenez ami avec moi I feel so alone XD
À bientôt les amigos
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Think about you ~ Djilsime
Fanfic"Il y a quelques mois je ne connaissais Sidjil que de réputation, il y a quelques semaines il était devenu une sorte d'ennemi en plus d'être l'objet de mes fantasmes et il y a encore quelques jours j'aurais pu l'appeler mon meilleur ami. Me retrouve...