🧡prologue🧡

91 25 51
                                    

Note : je republier le prologue, mais il est toujours en cour de réécriture. donc prochainement il aura encore des changements. J'espère que vous serez indulgent envers se texte...🧡

Quand j'entrai dans la chambre cent vingt-deux, mes yeux se posèrent sur la jeune femme allongée paisiblement dans un lit, couverte d'un drap blanc jusqu'aux épaules

Oups ! Cette image n'est pas conforme à nos directives de contenu. Afin de continuer la publication, veuillez la retirer ou mettre en ligne une autre image.


Quand j'entrai dans la chambre cent vingt-deux, mes yeux se posèrent sur la jeune femme allongée paisiblement dans un lit, couverte d'un drap blanc jusqu'aux épaules. 
 
Ses cheveux bruns étalés autour de son visage de porcelaine pâle. Un pansement recouvra son front, dissimulant une blessure grave comparée aux autres visibles sur sa peau marquée. Des fils ont été reliés à son corps affaibli. Je prenai une chaise en m'installant à ses côtés, restant proche d'elle. 
 
Je passai une main sur mon visage soucieux en essayant d'apaiser les émotions qui me submergèrent. Malheureusement, les bips sonores de ce maudit monitoring allèrent sans aucun doute me rendre dingue. 
 
Mon regard observa la seule fenêtre de cette pièce entièrement peinte en blanc, sans une touche d'une autre couleur pour mettre une petite once de joie. 
 
Les bourrasques furent rage dehors avec une pluie battante cognant contre la vitre en brisant quelques minutes le bruit incessant qui bourdonna dans mes oreilles.
 
Mes mains tremblantes serrèrent les siennes glacées dans le seul but de les réchauffer avec tendresse. Je déposai un baiser sur nos mains jointes en refusant de les lâcher par peur qu'elle ne ressente pas ma présence. 
 
Qu'est-ce que je vais devenir ? Comment puis-je penser une seule seconde de vivre sans sa présence ? 
 
Je secouai la tête pour m'interdire de me tourmenter avec ses sombres pensées parce qu'elle ne peut pas briser cette promesse entre nous deux. 
 
Puisque sans elle, je ne suis rien.
 
— S'il te plaît, réveille-toi, murmurai-je, la gorge serrée d'émotions. Ma tête s'abaissa pour dissimuler mes larmes aux goûts salées ruisselant sur mes joues. Les minutes s'écoulèrent lentement en me poignant le cœur pour m'enlever petit à petit l'espoir de voir ses grands yeux noisette s'ouvrir. 
 
Je me redressai en lâchant ses mains en entendant le monitoring commencer à faire un drôle de bruit que je ne reconnais que trop bien, pour l'avoir déjà entendu, mais mon esprit refusa d'assister à cette cruelle réalité. 
 
— Non, non et non, tu ne peux pas me laisser ! Merde ! Tu m'as promis, toi et moi, contre le monde entier… S'il te plaît, ne m'abandonne pas, m'écriai-je dans un hurlement de rage et de tristesse. Ma gorge se noue de désespoir en comprenant que la mort elle-même m'arrachera la seule personne importante dans ma vie.
 
Je n'ai pas senti qu'on me tira en arrière, car mon esprit fut déconnecté de mon corps. J'eus l'impression d'être juste un simple spectateur en observant les médecins s'acharner pour la ranimer.
 
Une infirmière se détacha pour s'avancer vers moi en me regardant avec pitié : sa main compatissante se posa sur mon épaule tremblante par les sanglots que je retenai pour ne dévoiler aucune faiblesse. 
 
Elle essaya de me parler avec douceur, mais aucun de ses mots ne me parvenait à mes oreilles devenues sourdes aux bruits qui m'entourèrent.
 
Je mordai ma lèvre jusqu'au sang en plantant mes ongles dans mes paumes, priant pour que ce soit un cauchemar. Je ne peux pas réaliser qu'elle soit partie sans moi en m'abandonnant dans un monde dans lequel, désormais, elle ne pouvait exister.
 
Je bousculai l'infirmière violemment en fuyant cette réalité, pour ne pas accepter cette fatalité. 
 
Je ne m'arrêtai pas pour m'excuser auprès des personnes que je renversai malencontreusement en ayant une seule envie de trouver la sortie de ce putain d'endroit. Je fus oppressé, me donnant l'impression de m'étouffer à l'intérieur de ce grand bâtiment sentant fortement aux produits désinfectants pour éliminer les bactéries. 
 
Si seulement il pouvait exister une potion pour permettre de revenir en arrière avec la possibilité de changer les événements. Juste avoir une seconde chance pour la sauver.
 
Je poussai les grandes portes en respirant enfin une bouffée d'air frais.
 
Dehors, l'averse se déchaîna aussi froide que des piques de glace. En quelques secondes, je fus aussi trempé qu'une pauvre serpillière, mais cela m'emporta peu. Mon regard déboussolé observa les alentours en s'arrêtant sur un mur en béton. Je serrai mes poings en ayant le besoin de me défouler pour ne pas commettre l'inévitable. Le sang dégoulina de mes phalanges, mais rien ne pouvait m'empêcher de continuer à taper violemment contre l'un des murets de cet hôpital que je haïssai autant que la date d'aujourd'hui. 
 
Je sentai qu'on m'attira avec force dans une étreinte réconfortante, étouffant ma colère. Je me laissai aller dans les bras de mes meilleurs amis en pleurant à chaudes larmes se mélangeant avec les gouttes d'eau. Je m'accrochai à eux comme une buée de sauvetage en voulant croire leurs mots qu'ensemble ça ira, qu'on alla surmonter cette épreuve.
 
Mais comment peuvent-ils savoir si un jour cette douleur allait s'éteindre ou me consumer ? Est-ce qu'ils pourraient réellement m'aider à me relever de cette perte ?

 Mais comment peuvent-ils savoir si un jour cette douleur allait s'éteindre ou me consumer ? Est-ce qu'ils pourraient réellement m'aider à me relever de cette perte ?

Oups ! Cette image n'est pas conforme à nos directives de contenu. Afin de continuer la publication, veuillez la retirer ou mettre en ligne une autre image.

🧡Nombre de mot: 825🧡

Les Garçons Des Saisons Tome 1 : un sortilège ou un baiser ? [En Pause]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant