Jedusor Dark Quest (En Cours)

chp 34 : suis-moi je te fuis, fuis-moi je te suis...

Tom était content d’avoir eu sa revanche mais il était déçu qu’elle ne soit pas venu lui demander pourquoi il lui avait offert la boîte à musique. Il avait tellement envie de passer du temps avec elle, seul à seul... Son odeur vanillé sucrée... La douceur de sa peau, de ses cheveux et de sa bouche lui manquait... Il aimait tant la toucher et la goûter... Jedusor en avait marre de penser à elle, il en était obsédé. Mais lorsqu’il réussissait à se la sortir de la tête... Il était fortement contrarié par autre chose de plus préoccupant : la lettre.

Quelqu'un savait.

" Je sais ce que tu es, ce que tu as fait."

C’était la simple et unique phrase écrite sur le papier.

Ce devait-être récent puisqu’il n’avait jamais rien reçu de tel auparavant. Et ce qui le minait le plus était que le papier à lettre, l’enveloppe, venaient du manoir Jedusor ! Aucun doute là-dessus et c’était la typographie de la vieille machine à écrire du bureau de son père... la personne voulait montrer qu’en effet, elle connaissait sa vie.

Personne ne pouvait pénétrer dans le manoir sans qu’il ne le sache... Comment cette personne y avait eu accès ?? Il en devenait presque fou, d’essayer de trouver la réponse ! Il s’était rendu sur place et tout semblait en ordre, rien n’avait bougé ! Le brun aux yeux sombres avait même lancé "l’Hominum Revelio" ne révélant aucune activité sorcière suspecte depuis sa dernière venue. Était-ce elle, qui lui faisait une mauvaise blague et dans quel but ? Pourquoi lui ferait-elle cela ? Quel serait son intérêt ?

Sa mauvaise humeur était palpable et ses "amis" n’étaient pas à l’aise en sa présence. L’héritier de Serpentard était encore plus acide que d’ordinaire et les punitions s’enchaînaient cette semaine... Druella ne semblait pas lui tenir rigueur de son éloignement, elle était soulagée de le fuir lorsqu'il était autant irrascible. Personne ne moufetait chez les Serpentard... Et pourtant, ils mouraient tous d’admiration pour lui malgré son comportement froid et son caractère de merde... que les gens pouvaient être étranges, pensa t-il presque amusé.

La fille l’évitait clairement et pour le coup, il ignorait la raison. Il faisait un effort pour être courtois quand elle était dans les parages, histoire de ne pas l’effrayer davantage mais elle le fuyait. Il se posait encore plus de questions à son sujet. Avait-elle vraiment quelque chose à voir avec ce message ?
Il avait décidé qu’il la coincerait après le dernier cours de ce vendredi soir : les potions. Il avait aussi envie de passer un petit moment avec elle... Quand il se remémorait leur dernier moment passé à deux, il ne pouvait s’empêcher d’imaginer la suite...

Il attendit donc sagement qu’elle finisse de ranger ses affaires. Lorsqu’elle s’aperçut qu’il ne partait pas, elle semblait inquiète. Sa copine brune sembla le remarquer et la rouquine aussi. Elles restaient vers elle, probablement pour lui demander ce qui n’allait pas. Tom crispa sa mâchoire, contrarié. Il allait devoir leur dire de dégager, poliment surtout, ce qui n’était pas son humeur du moment...
Il s’avança de toute sa hauteur à leur table et la petite brune paraissait choquée et interloquée par sa présence inhabituelle. Elle était toujours amoureuse de lui. Dès qu’il s’en approchait, qu’il la regardait ou qu’il lui parlait ( très rarement), elle rougissait avec un regard écœurant. Il réprima un frisson de dégoût pour cette sang de bourbe. Il ne broncha pas, regardant ailleurs.
La rousse à contrario, avait envie de lui envoyer son chaudron à la figure. Pas besoin de Légilimencie pour le savoir.

- Tu veux quoi Jedusor ? Cracha t-elle avec répugnance en le dévisageant de haut en bas, lui faisant comprendre sans détour qu’il n’avait rien à faire ici.

S’il y avait bien une fille qui le détestait et l’exécrait dans ce château c’était elle. La seule et l’unique. Quelque part cela l’amusait et il aurait presque eut envie de la draguer pour l’énerver davantage. Presque. Il la laissait à Hayden, le brun adorait s’amuser avec elle et c’était son futur mari de toute manière. Il n’avait pas de temps à perdre avec cette pauvre fille qui jouait les rebelles ! Elle était méprisable.