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Mardi 31 décembre 2024 – Paris

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Mardi 31 décembre 2024 – Paris

Bien que la soirée ait commencé de manière assez tendue, Noah et moi, nous nous sommes efforcés de préserver un semblant de normalité et de joie. Heureusement, l'alcool a joué un rôle clé pour nous aider à nous détendre. À présent, nous nous retrouvons enlacés, dansant étroitement l'un contre l'autre dans le salon, qui s'est métamorphosé en une piste de danse improvisée.

Ses mains, posées sur mes reins, descendent dangereusement vers mes fesses tandis que sa bouche parsème mon cou de baisers. Une traînée de frissons se dessine sur mon épiderme et j'ai l'impression que la température de la pièce vient de monter de quelques degrés. Mon cerveau, légèrement embrumé par l'alcool, n'aide pas à calmer l'excitation qui monte en moi.

Mes doigts s'accrochent à sa nuque et un couinement sort de mes lèvres quand ses dents râpent la peau fine de ma mâchoire.

— Je t'ai dit que tu étais absolument sublime, dans cette robe ? il me demande avant de m'embrasser.

— Non, mais je t'en prie, ne te gêne pas, je réponds avant d'aspirer sa lèvre inférieure.

Je sens son membre se tendre contre moi, et un grognement sourd sort de sa gorge.

— Eh, les amoureux, je sais que ce sont vos un an, mais on évite de copuler en public ! nous interrompt Maël en ricanant.

Mes joues s'empourprent légèrement. J'avais presque oublié que nous n'étions pas seuls.

— Ça ne fait pas encore un an, je réponds au brun en me décollant de Noah. Il n'est pas minuit.

Mon danseur grogne un truc avant de réajuster discrètement son jean et je me retiens de pouffer. Son regard amusé passe sur moi.

— Tu ne paies rien pour attendre, ma belle, il me souffle en s'éloignant pour aller se chercher un verre.

Voyant l'heure tournée, je me décide à appeler Marco tout de suite avant que le réseau ne soit saturé. J'appellerais June après, sachant que notre échange risque de durer un moment, comme d'habitude. Je m'isole dans la cuisine qui est légèrement moins bruyante que le salon et compose le numéro du boxeur.

Marco répond au bout de deux sonneries, son visage souriant illuminant l'écran.

— Salut, Bella ! Comme tu vas ? il s'empresse de me demander.

— Bien et toi, Coco ?

— Parfaitement bien, l'air de la montagne ça fait un bien fou ! il répond avec un sourire sincère.

— Tu m'en vois ravie, je t'appelais pour te souhaiter une très bonne année ! La santé, l'amour, l'argent, enfin tout ça ! je m'exclame avec joie.

— Bonne année à toi aussi, Bella, même s'il n'est que seize heures, ici, il rigole.

Liens Interdits : entre cœur et raison [Tome 2]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant