Gewis : ballerino (2/2) [abandonnée]

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Salut salut, et non, je ne suis pas morte ! J'ai juste beaucoup de problèmes (à cause de la rentrée) qui se résolvent petit à petit. Mais, à ma grande surprise, je suis plutôt active sur mon compte Instagram (@Loestus).

Bref, bonne lecture !
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George avait eu beaucoup de mal à se réveiller, son lit était chaud et tellement accueillant. Mais malheureusement toutes les bonnes choses ont une fin, et George dut sortir de son lit pour se préparer. L'homme était à peine habillé que son téléphone sonna : Lando lui demandait de descendre, car il était devant chez lui. Le châtain chouina sur le fait qu'il n'avait même pas pris de petit-déjeuner, mais il descendit quand même et bénit l'ascenseur de son immeuble.

George n'aurait pas eu le courage de descendre par les escaliers avec sa valise, surtout quatre étages sans manger et encore à moitié endormi. En sortant de son immeuble, le danseur fut immédiatement pris dans une forte étreinte. Lando était totalement excité, il parlait vite et sautillait sur le siège du taxi, et George se demandait s'il n'était pas trop tard pour tout annuler.

Le danseur était fatigué, il voulait juste réussir son solo de danse. Actuellement, il n'avait aucune envie de partir en vacances avec un inconnu et un couple ; personne n'aime tenir la chandelle. Et le fait que Lando soit plein d'énergie et tout excité n'aidait pas. George n'avait pas encore le courage de supporter son ami dans cet état.

Il avait besoin d'un café. Depuis son arrivée à Paris, George avait pris l'habitude de boire du café. Lui qui n'aimait pas ça quand il était jeune, se retrouvait à apprécier le goût amer de la boisson foncée. Oh, s'il avait le choix entre un café et un bon thé, le danseur prendrait immédiatement le thé. Mais le café avait cette particularité de le réveiller et aussi de lui permettre de supporter des enfants surexcités, comme Lando.

Les deux amis arrivèrent dix minutes plus tôt que prévu. C'était le week-end, mais il était beaucoup trop tôt pour avoir des bouchons. Après avoir récupéré leurs affaires, le duo se dirigea vers le comptoir pour s'enregistrer. L'embarquement était prévu dans une vingtaine de minutes.

C'était suffisant pour eux d'aller acheter à manger et à boire. George gémit de bonheur à la première gorgée de café. Lando fit une petite grimace de dégoût ; il préférait largement la texture crémeuse de son verre de lait. Le danseur aimait bien le taquiner sur le fait qu'il buvait une boisson de bébé, comme le bébé qu'il était au fond. L'estomac bien rempli, d'un sandwich pour le couturier et d'un pain au chocolat avec un muffin pour George, il était temps pour eux de monter dans l'avion.

Une fois installés, Lando fut beaucoup plus calme. Le bonheur d'avoir le ventre plein avait laissé place à la fatigue. À l'inverse, George était beaucoup plus réveillé : le café commençait à faire effet, ce qui n'était peut-être pas une bonne nouvelle puisqu'ils avaient plus de quatre heures de vol. Pourquoi avaient-ils dû aller en Finlande alors qu'il y avait de très belles montagnes en France ?

George se réveilla une trentaine de minutes avant l'atterrissage ; il n'avait même pas eu conscience de s'être endormi. Par contre, le châtain avait très bien conscience de la boule d'anxiété qu'était devenu son ami. Lando avait apparemment passé le cap d'être excité à l'idée de revoir son petit ami, pour complètement paniquer à l'idée de ne plus être aimé par ce dernier.

Cette idée était totalement absurde, et George essaya de le réconforter, même si cela impliquait d'écouter combien Carlos était merveilleux et beau pendant le reste du trajet. Le danseur n'eut pas à souffrir longtemps puisque l'avion ne tarda pas à atterrir, et une fois au sol, le duo fut trop occupé à récupérer ses affaires.

Finalement, les jeunes Britanniques réussirent sans trop de problème à récupérer leurs valises. Carlos avait envoyé un message disant qu'il les attendait devant la porte des taxis. George ne savait pas s'il devait s'en réjouir, car traverser tout l'aéroport avec un Lando anxieux était horrible. Le couturier rentra dans au moins cinq personnes, tellement il était bouleversé qu'il ne regardait pas devant lui.

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