a longtemps, dans une vieille maison aux murs écaillés et aux planchers grinçants, vivait un petit garçon nommé Louis.
Louis était un enfant curieux, mais timide, souvent perdu dans ses pensées. Depuis quelque temps, il avait commencé à sentir une étrange présence dans sa chambre, surtout la nuit. Cela avait commencé par de légers frissons lorsqu’il s’approchait de l’armoire en bois massif qui se dressait dans un coin sombre de la pièce.
Un soir, alors qu’il tentait de s’endormir, Louis entendit un murmure léger, presque imperceptible. Cela semblait venir de l’armoire. Tremblant, il retourna dans son lit, ses yeux fixés sur la grande silhouette de bois dans l’obscurité. Le murmure continuait, et cette fois, il comprit les mots : « Viens jouer avec moi. »
Le lendemain, Louis décida de s’approcher de l’armoire. Il ouvrit doucement la porte, découvrant les vêtements suspendus et l’odeur de poussière. Mais au fond, derrière les manteaux pendus, il crut voir un mouvement, une ombre qui se faufila plus loin dans l’obscurité. Il referma précipitamment l’armoire, mais quelque chose s’était déclenché.
Chaque nuit, le murmure revenait, plus insistant, plus pressant. Louis se sentait de plus en plus attiré par cette voix, par cette présence qui semblait familière mais pourtant si lointaine. Il finit par comprendre qu’un autre garçon se cachait derrière l’armoire, un garçon qui, autrefois, vivait dans cette même maison. Ce garçon, à la peau pâle et aux yeux vides, ne faisait pas partie du monde des vivants.
Le fantôme du garçon, appelé Étienne, avait vécu dans la maison il y a plusieurs décennies, avant de disparaître mystérieusement. Étienne cherchait désespérément à échapper à la solitude éternelle de son existence spectrale. Son esprit était prisonnier de l’armoire, une sorte de portail entre le monde des morts et celui des vivants.
Étienne commença à hanter Louis, envahissant ses rêves, distordant ses pensées. Louis se mit à entendre la voix d’Étienne même en plein jour, à voir des ombres furtives dans les reflets des fenêtres, à sentir une présence glaciale derrière lui, comme si quelqu’un essayait de le suivre.
La présence d’Étienne se faisait de plus en plus oppressante, et Louis, autrefois joyeux et plein de vie, se recroquevillait maintenant dans la peur. Il comprit qu’Étienne ne voulait pas seulement jouer. Le fantôme voulait échanger sa place avec Louis, prendre sa vie pour échapper à son existence de spectre.
Louis tenta de parler à ses parents, mais ils ne le crurent pas. Ils pensaient qu’il inventait des histoires pour attirer l’attention. Désespéré, Louis savait qu’il devait agir seul. Une nuit, il se leva, déterminé à affronter Étienne. Il ouvrit l’armoire, et cette fois, il ne détourna pas le regard. Étienne était là, ses yeux fantomatiques pleins de malice.
Avec une force qu’il ne se connaissait pas, Louis hurla : « Laisse-moi tranquille ! » Le cri résonna dans toute la maison, et, pour la première fois, Étienne sembla hésiter. Louis se précipita pour refermer l’armoire, et en un instant, le murmure cessa, l’air devint plus léger, et la présence disparut.
Les jours qui suivirent cette confrontation, Louis tenta de retrouver une vie normale. Mais la tranquillité qui semblait s’être installée n’était qu’une illusion. L’atmosphère de la maison devint plus lourde, comme si les murs eux-mêmes absorbaient la tension grandissante. Louis ne pouvait plus échapper à cette sensation oppressante, cette certitude que quelque chose d’effroyable se préparait.
Chaque nuit, le silence devenait insupportable, rempli de bruits imperceptibles, comme des chuchotements à peine audibles, des pas légers sur le plancher, et le grincement constant de l’armoire. Louis ne pouvait plus dormir. Il se retournait sans cesse dans son lit, la sueur coulant sur son front, incapable de fermer les yeux de peur de ce qu’il pourrait voir. Les ombres dans sa chambre semblaient danser, se rapprochant lentement de son lit.
Un soir, alors qu’il était allongé, fixant le plafond, il sentit soudain un courant d’air glacial parcourir la pièce. Il se redressa, tendu, les yeux rivés sur l’armoire. La porte, qu’il avait fermée à clé, était maintenant entrouverte. Son cœur se mit à battre à tout rompre, et une terreur viscérale l’envahit.
Lentement, très lentement, la porte de l’armoire s’ouvrit en grand, dévoilant un intérieur plongé dans une obscurité totale, plus sombre que la nuit elle-même. Louis sentit un souffle froid effleurer son visage, comme si quelque chose, ou quelqu’un, était sur le point de sortir. Il recula dans son lit, incapable de détourner le regard.
Et puis, il les vit. Des doigts pâles, décharnés, agrippèrent le bord de l’armoire. Lentement, une silhouette en émergea. C’était Étienne, mais il n’était plus le garçon fantomatique que Louis avait vu auparavant. Sa peau était plus pâle que jamais, presque translucide, et ses yeux vides brillaient d’une lueur sinistre. Sa bouche s’étira dans un sourire déformé, révélant des dents noircies et pointues.
« Tu ne peux pas m’échapper, Louis, » murmura-t-il d’une voix sifflante. « Je suis toujours là… et je reviendrai encore et encore, jusqu'à ce que tu me laisses entrer. »
Louis sentit ses jambes se dérober sous lui. Il voulait crier, mais aucun son ne sortit de sa gorge. Le fantôme s’approchait, glissant silencieusement sur le sol. Louis pouvait maintenant sentir l’air glacial autour de lui, comme si toute la chaleur avait été aspirée hors de la pièce.
Étienne leva une main et, avec une lenteur cruelle, la posa sur le bras de Louis. Un frisson mortel traversa son corps, et il sentit sa force l’abandonner. Les ténèbres semblaient l’engloutir, et des images de cauchemar envahirent son esprit : des scènes de douleur, de solitude infinie, de cris muets.
Mais alors qu’il se croyait perdu, une idée folle lui traversa l’esprit. Étienne était prisonnier de l’armoire, de cet espace entre les mondes. Si Louis pouvait refermer cette porte, peut-être pourrait-il le repousser pour de bon.
Rassemblant toutes ses forces, il se dégagea de la prise glaciale du fantôme et se précipita vers l’armoire. Étienne hurla, un cri aigu et déchirant, essayant de retenir Louis, mais il était trop tard. Dans un ultime effort, Louis claqua la porte de l’armoire, entendant le verrou se refermer avec un bruit sourd.
Un silence assourdissant s’installa dans la pièce. Le froid se dissipa, et l’air redevint lourd, mais respirable. Louis se laissa tomber contre l’armoire, son cœur battant à tout rompre, les mains tremblantes.
Cependant, quelque chose dans l’obscurité de la chambre semblait encore en mouvement. Louis leva les yeux et vit, gravé dans le bois de l’armoire, des griffures profondes, comme si quelque chose essayait désespérément de s’en échapper.
Il savait que ce n'était pas fini. Étienne attendait, tapi dans l’ombre, prêt à revenir. Et la prochaine fois, il serait encore plus déterminé à prendre la place de Louis. Une peur grandissante envahit Louis, car il comprit que tant qu’il vivrait dans cette maison, l’armoire serait une menace constante, un passage vers un monde qu'il ne pourrait jamais comprendre.
Cependant, l’histoire ne s’arrête pas là. Même si Étienne semble avoir été repoussé, Louis sait que l’armoire n’est pas vide. La menace reste, quelque part, tapie dans l’ombre, attendant le moment où elle pourra revenir…
Les jours qui suivirent cette confrontation, Louis tenta de retrouver une vie normale. Mais la tranquillité qui semblait s’être installée n’était qu’une illusion. L’atmosphère de la maison devint plus lourde, comme si les murs eux-mêmes absorbaient la tension grandissante. Louis ne pouvait plus échapper à cette sensation oppressante, cette certitude que quelque chose d’effroyable se préparait.
Chaque nuit, le silence devenait insupportable, rempli de bruits imperceptibles, comme des chuchotements à peine audibles, des pas légers sur le plancher, et le grincement constant de l’armoire. Louis ne pouvait plus dormir. Il se retournait sans cesse dans son lit, la incapable de fermer les yeux de peur de ce qu’il pourrait voir. Les ombres dans sa chambre semblaient danser, se rapprochant lentement de son li
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L'enfant caché derrière l'armoire
Fantasía.L'histoire suit Louis, un jeune garçon hanté par un autre enfant fantomatique, Étienne, qui est lié à une vieille maison familiale mystérieuse et maléfique. Louis, avec l'aide de son amie Sophie, découvre que la maison est un piège surnaturel, nour...