Sans Aucune Échappatoire

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Scène 1 : Adonis annonce sa décision à ses hommes

Adonis se tient devant ses fidèles guerriers, l’épée accrochée dans son dos, le regard grave. La princesse Elara reste légèrement en retrait, les bras croisés, observant Adonis d'un air inquiet.

- Adonis (calme mais ferme) : "Mes frères d’armes, le temps est venu de vous laisser partir. Vous avez tous combattu vaillamment à mes côtés, et je vous en suis éternellement reconnaissant. Mais je ne peux plus vous exposer à ce danger sans fin. Ritus ne cessera pas ses poursuites tant que je ne serai pas capturé."

Les hommes échangent des regards, incertains.

- Rurik (protestant) : "Mais Adonis, tu es notre chef, notre sauveur. Nous avons prêté serment de te suivre jusqu’au bout."

- Adonis (secouant la tête doucement) : "Je sais. Mais chaque bataille doit être bien choisie. Allez chez vous, retournez auprès de vos familles dans le royaume d’Alaric. Je vous ferai appel quand le moment sera venu. D’ici là, je dois rester dans l’ombre."

Un silence lourd s'installe, mais les hommes finissent par accepter la décision. Ils saluent Adonis une dernière fois et se dispersent, laissant Adonis seul avec Elara.

Scène 2 : Adonis et Elara dans la maison isolée

Quelques jours plus tard, Adonis et Elara se sont installés dans une maison modeste, au milieu des champs verdoyants. Les journées sont paisibles, loin des batailles et des complots. Adonis travaille avec les chevaux et s'occupe des champs, tandis qu'Elara se familiarise avec la vie simple.

- Elara (avec un sourire amusé, observant Adonis s’occuper des chevaux) : "Je ne t'aurais jamais imaginé en fermier."

- Adonis (riant doucement) : "Il y a beaucoup de choses que je ne m’imaginais pas non plus. Mais pour la première fois depuis longtemps, je ressens la paix."

- Elara (son regard se perdant dans l’horizon) : "C’est étrange… D’avoir échappé à tant de dangers pour se retrouver ici, comme dans un rêve. Mais combien de temps penses-tu que cela durera ?"

- Adonis (sérieux) : "Je ne sais pas. Mais parfois, il faut savoir abandonner la lutte, ne serait-ce que pour un instant, pour mieux se préparer à celle qui nous attend. Chacun a besoin de silence pour réfléchir."

Scène 3 : L’étrange voisin et l’apparition du fantôme

Un soir, un des voisins d'Adonis, un vieil homme, frappe à la porte, l'air visiblement perturbé.

- Vieil homme (paniqué) : "Mon fils... il est mort ! Un fantôme hante notre village. Chaque nuit, il tue sans laisser de trace. Nous sommes maudits."

Adonis, malgré sa décision de rester en retrait, sent que son devoir l'appelle à nouveau. Il décide d’enquêter.

- Adonis (réfléchi) : "Je viendrai. Je n’ai jamais cru aux malédictions, mais s’il y a une âme perdue, je la trouverai."

Adonis se rend au village voisin avec l’épée légendaire accrochée à son dos. Après une longue enquête, il découvre que le fantôme n’est autre que l’esprit tourmenté d’un ancien guerrier trahi par sa propre famille. Une nuit, Adonis fait face à l’entité dans un duel spectral.

- Fantôme (d'une voix caverneuse) : "Pourquoi me déranges-tu, mortel ? Ma vengeance n'est pas complète."

- Adonis (calme et résolu) : "La vengeance ne libère jamais. Elle ne fait que lier l’âme à un cycle infini de souffrances. Laisse-moi t’offrir la paix."

L'Ascension d'AdonisOù les histoires vivent. Découvrez maintenant