Comment me divertir ?

❝Son corps si mince❞

Seule, depuis la récré. Sonna leur des cours, puisqu'il y avait le budget pour des salles de classes, étonnant.

50 élèves de toute âges, dans une seule grande pièce, c'est tellement étouffant. De nouveaux visages étaient ici, ils ne sont plus les mêmes qu'il a y 2 ans. Soudainement, une belle jeune et mince femme toqua à la porte. Elle venait me chercher, c'était ma psychologue. Elle m'interpella. Je me levas de ma chaise, et la suiva-je aveuglement.

-Enchanté Mademoiselle Miller, je suis Madame Carlson. Comme vous pouvez voir, vous êtes dans mon bureau. Je serai ta psychologue, et vous devrez venir tous les vendredi ici à partir de 14h 15.

-Ashley, pas Miller.

Elle avait un corps si mince, j'aimerais tellement lui volé. Je suppose qu'elle doit faire 48kilos. je n'écoutais même plus ce qu'elle me disait. 

-Donc... Vous êtes là car vous avez des troubles des conduites alimentaires, n'est ce pas ?

-Bien sûr. Et je ne devrais même pas vous voir,  je devrais avoir plus un diététicien, non ? Et vous pensez vraiment que vous pourrez m'aider ? Regardez-vous, vous êtes si fine, si belle. Qui suis-je à côté de vous ? Et même, je préfère cent fois plus finir en hôpital psychiatrique. 

-Ne soyez pas si pessimiste ! Vous pouvez y arriver ! Mais dites-moi.. Comment toute a commencé ?

-Pourquoi faire ? Devrais-je me confier ? Vous ne pouvez pas m'aider. Je ne vous aime pas. Vous ne pouvez pas avoir ma confiance aussi facilement.

-Ce n'est pas grave. On va établir une base de confiance au fur et à mesure. Je suis là pour t'aider.Même si vous pensez que c'est impossible, alors je vais briser cette opinion. Comme on dit "Quand on veut, on peut".

-Comme on dit ? Non, vous êtes si optimiste. Sauf que je suis toute à fait le contre de vous. C'est moi qui, comme vous le dites, briser votre opinion si optimiste.

La seule personne en qui j'ai confiance était Elena. Cette femme qui m'a tellement aider a me sentir mieux, avant ma rechute. J'aimerais tellement la revoir, elle était si compréhensive, si gentille. Elle m'avait donné confiance en moi. Alors que je n'ai jamais cette confiance envers d'autres personnes. Si seulement je n'était pas partie dans cette famille de tarée, alors, j'aurais pu savoir pourquoi elle est partie.

-Ashley, puis-je te tutoyer ?

-Pourquoi tout le monde me le demande ?! m'énerva-je. Personne ne peut me tutoyer, à part moi-même.

-D'accord... Hésita Madame Carlson.

-Je peux partir ? Vous m'ennuiez. Je ne veux pas vous parlez, vous voir, vous entendre.

-Wow.. Ashley, calme-toi. Je sais que tu ne me connais pas encore, mais on va essayer.

-Calmez-vous, corriga-je, vous ne me connaissez pas. Quand vous parlez on dirait un robot. Vous répétez toujours la même chose.

-Non Ashley. Je veux juste te comprendre mais tu... vous ne coopérez pas. La confiance va dans les 2 sens.

-C'est bon. Vous êtes incapable de me vouvoyer. Tutoyez-moi, mais, moi je continuais à vous parlez comme je vous parle.

-Désolée... Susurra-t-elle.

-Mais ne croyez pas quelque chose. C'est juste car vous me soulez.

-Tu ne veux toujours pas me dire comment tu as développé tes TCA ? m'interroga-t-elle.

-Non, je vous ai dit non. Je peux sortir ?

-Toi aussi tu te répètes, rigola-t-elle.

-Ce n'est pas drôle, dis-je sèchement.

-Ok, tu peux sortir. On se revoit la semaine prochaine. Bon courage, et essaye de manger un peu. Ne seres qu'un petit point.

Je me levais et, au lieu de retourner dans la salle de classe, je me baladais dans le dortoir.
Au bout de quelques minutes, je vis un surveillant qui lui aussi m'aperçu. Il arriva en trombe devant moi.