❝Beurk. Bien sûr que je t'aime.❞

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C'est moi ?

J'ai pris quelques secondes avant de me dire quelque chose :

-Mais attend.. est-ce que toi tu m'aimes ? me demande-t-il si soudainement.

-Non ! Beurk !

-Pourquoi tu réagis comme une enfant de 5 ans ?

-Quoi ?

-Bah, par rapport avec ce qu'il vient de se passer avec Camille, tu as réagi comme un enfant de 5 ans. Désolé, mais de mon point de vue c'est toi qui en tort. Et là je te demande quelque chose, et tu me réponds beurk. Fin, un moment donné il faut se remettre en question hein. En plus, dire beurk ça veut dire que tu me trouves dégueulasse. Alors pourquoi tu traînes avec moi ? Juste parce que je te fais rire ?

-Mais c'est bon, désolée. Quoi tu veux que je dise devant tout le monde "Oh là là je suis amoureuse de Terry !".

-Ça veut dire quoi ça ? Tu as encore chez moi ? Alors c'est juste une manière de parler ?

-Je sais pas. Faut peut-être réfléchir avec son cerveau. Pas avec son cul.

-Ça veut dire quoi ça, se répète-t-il. En fait.. avec toi, on sait jamais ce que tu veux dire. Désolé, mais tes manières de parler sont un peu bizarre.. C'est-à-dire que d'un coup tu peux crier.

-Tu es vraiment en train de faire allusion à la dernière fois ?

-À ton avis, réfléchis avec ton cerveau, pas ton cul.

-Mais ça

va

pas à la tête ! Qu'est-ce qu'il ne va pas chez toi !

-Tout va bien chez moi, c'est juste que mes fréquentations sont un peu bancales.

-De base je te posais juste une question.

-Et de base tu me réponds des gentiment.

-Je suis en train de dire que je suis méchante ?

-J'ai dit ça ?

-Tu as dit que je ne répondais plus gentiment.

-Réfléchi avec ton cerveau, pas ton cul.

-MAIS C'EST BON STOP ! cria-je. TROP C'EST TROP ! JE SUIS À BOUT ! TU ES VRAIMENT FOU ! TU VEUX ME DÉTRUIRE ! TU VEUX ME BRISER ! TU VEUX ME FAIRE REGRETTER, CULPABILISER, ME FAIRE DU MAL !

-ET ÇA Y EST DU CALME, me cria-t-il à son tour. MOI ON ME PARLE PAS SUR CE TON. TU PENSES QU'À TOI, TOI UNIQUEMENT, J'AI LES SENTIMENTS DES AUTRES ALORS ?

Je voulais détendre l'atmosphère, alors j'ai arrêté de parler. Pendant de longues minutes, personne ne parlèrent. C'était calme.

-Terry, je suis désolée. C'est juste que je ne vais pas bien dans ma tête.

-J'avais remarqué, marmonne-t-il.

J'étais en train de m'énerver.. encore. Il a osé dire "j'avais remarqué".

-Tu as remarqué ? debita-je rapidement. Es-tu sûr de ce que tu en train de dire ! Est-ce que tu sais que je ne vais pas bien mentalement ! Est-ce que tu sais que je vais voir une psychologue. Est-ce que tu sais que le jour où on s'est rencontré pour la première fois j'ai voulu me faire du mal avec un briquet mais sauf qu'il n'y avait plus de feu et de brûler tout le monde ici présent ! Non non non non non non non non je ne pense pas ! On ne se connaît même pas, et je suis déjà tombée amoureuse de toi. Voilà maintenant c'est qui s'est fait bye.

Mon cœur était en train de battre à 200 à l'heure. Je venais de lui avouer que j'étais amoureuse de lui ! Est-ce que j'ai vraiment fait ça ?! Alors qu'on est littéralement froid. C'est la chose la plus débile que je venais de faire de toute mon existence actuellement.
J'étais en train de courir vers le hall de l'hôtel, on était dans un énorme parc qui appartenait à l'hôtel, donc on avait le droit d'y se promener.

J'étais en train de stresser à mort, j'avais l'impression que j'allais mourir.
Le pire de tout ça, c'est que je ne sais même pas.. c'est qui la fille qu'il aime ! Qui était elle ! Après tout ce qui vient de se passer, je ne pense pas que c'est moi... finalement !

J'étais dans le hall, assise sur un fauteuil en cuir beige, qui était d'un confort incroyable. Je reste à des heures assise sur ce fauteuil, je ne voyais même pas ce qu'il se passait autour de moi. Je voyais flou, perdu dans mes vasques pensées.

Au bout de deux heures, Charline m'appela. Ce qui me faisait revenir à la dure réalité.
Elle était dans une robe magnifique, elle était en train de descendre les escaliers, on dirait une princesse. Elle était si belle. Elle venait me voir, et m'expliquer que ce soir il y avait une petite fête, et que les surveillants n'étaient pas au courant. Elle voulait que je vienne avec elle, et que Camille et Terry venaient également, pour se vider la tête, elle m'avait promis qu'il y aurait quelques shots d'alcool. Donc j'ai accepté à son offre. Elle avait l'air heureuse à ma réponse.

Cependant, Charline me prit la main, et m'emmena dans la chambre, où était Camille. Et me tenda une robe de couleur vert empire. Une fois mieux, un boost de confiance en moi apparu. Je me sentais belle pour la première fois :

-Oh... Wa, m'exprima-je.

-Tu es sublime ! dit Charline enthousiasmant. Je n'ai plus les mots... Tu es juste... Incroyablement belle !

-Mais d'où tu sors ces robes ?

-C'est mon arrière-grand-mère qui les avait faites. Alors comme tu es mon amie, je voulais t'en prêter une.

Mais Camille me dévisagea quand même. Je pense qu'elle me déteste. Plutôt, je ne pense pas, mais je crois. C'est sûr, ce n'a jamais été l'amour fou entre nous. Et depuis que j'ai avoué son secret, je pense qu'elle m'en veut terriblement. Mais un  souvenir me fait tilt dans ma tête. Pourquoi sur son téléphone, sur cette discussion, le destinataire s'appelait "Client n°46". Elle nous a menti ? Ou elle nous a dit la vérité ? Mais pourquoi ce nom ?

Le téléphone de Charline se met à vibrer, c'était "Bidule👀", qui était Terry...
Elle commença à s'inquiéter, en disant ces phrases telles que : <<Il s'est passé quoi ?!>>, <<Tu es où ?!>>, <<Ça va ?!>>, etc.

Elle raccrocha :
-Changement de plan, on doit retrouver Terry.

Comment me divertir ?Où les histoires vivent. Découvrez maintenant