La Ceinture d'Astrillion

2.4 Les ennemis du passé resteront les ennemis d'aujourd'hui

Novea Alone

23 février 2096 Bibliothèque de la salle des moteurs.

18 h 40

" — Ne me ment pas, Hadès, tu n'as pas le droit !

— Je suis le roi des Enfers Perséphone, je fais ce que je veux !

Je m'approche de lui en le coinçant entre le mur et moi. Il recule en me regardant avec un air interrogateur.

— Q-que fais-tu ? Me dit ça voix sombre.

— Si tu ne le vois pas, c'est que je m'y prends vraiment mal.

Je continue à coller mon corps contre le sien, je passe ma main sur le bas de son pantalon. Où je sens une bosse se former sur le passage de ma main. Plus je remonte, plus je vais lentement dans un geste sensuel. Le regard qu'il pose sur moi est plein de désir, je mords ma lèvre inférieure en remontant mon regard.

— Perséphone, à quoi tu joues ?

— Je te montre que tu ne décides pas de tout, et que je suis mille fois plus bonne que cette pute de secrétaire qui a un nom de plante !

Une fois que je le vois s'humidifier les lèvres et que son bassin s'approche du mien, alors que son dos se plaque encore plus contre le mur... "

— Alors bonne lecture ? Désolée de t'avoir laissé si longtemps, les machines m'ont fait de la merde, et pas qu'un peu.

Je sursaute à la voix de Loreen qui m'a surprise en pleine séance de...heu

Cul ?

cultivation...

— Ouais, c'est... eu... intéressant...

Elle tourne la tête pour contempler le titre du livre que je suis en train de lire.

— Oh, la mythologie grecque. C'est intéressant...

— Eu... Ouais.

Je suis quasi sûr qu'elle connait tout le contenu de ces bouquins, ce qui me fait monter le rouge aux joues.

— C'était pour euh... Comprendre les fresques du plafond. J – J'ai aussi lu des trucs sur les dieux païens.

— Putain, tu as eu le temps de lire deux livres ?! S'exclame Lore.

— Non, en fait... Quatre...

— QUOI ?!

— Ouais, j'ai pu lire quatre livres, mais il y en avait deux d'environ cent pages. Le reste, ce sont des espèces de pavées, puis j'ai vu celui-ci et c'est comme s'il m'avait appelé.

— Putain, t'es humaine au moins ?

— Pourquoi c'est quelle heure ?

— Tu es là depuis midi et c'est dix-huit heures quarante.

Purée, ça fait bientôt sept heures que je lis. Mon père va me tuer. Ou est-ce que j'ai foutu mon tel !

— Tu cherches ton portable ?

Je lui dis oui de la tête et elle m'aide à le chercher. Nous finissons par le trouver sous mes fesses après une demi-heure de recherche.

Oui, je me sens bête...

— Merde... Je murmure pour moi-même alors que je voie le nombre d'appels en absence de mon père, sans parler des messages.

— Un problème ? questionne Loreen en me voyant absorbée par l'appareil.