Chapitre 21

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Nous étions garés devant la maison. Maïa et Dylan étaient sortis de la voiture, ils étaient en train de discuter. Auguste et moi étions restés quelques minutes de plus dans l'habitacle.


" Ça te va bien les cheveux relevés. " l'avais-je complimenté.


J'avais repoussé les mèches qui bloquaient son oeil droit.


" C'est bien dommage que tu te caches derrière tes cheveux. "


J'avais descendu ma main vers sa joue avant de lui faire un bisou sur la bouche.


" Merci pour ce soir. "


" J'allais dire la même chose. Je me suis bien amusé grâce à toi. " avait-il répondu.


" Moi aussi. "


En repensant à la danse du poulpe qu'il avait fait, mes lèvres s'étaient naturellement courbées.


Le bruit de la portière avait interrompu le fil de mes pensées, la tête de Maïa était apparue.


" On devrait y aller Lily, il se fait tard. "


" Ok. "


Elle s'était reculée et je m'étais tournée vers Auguste.


" A plus ! " avais-je lancé.


" A plus. "


Avant de partir, j'avais remercié Dylan pour nous avoir ramener et pour avoir pris soin de ma sœur. De ce que j'avais pu voir, Dylan était un gars responsable et attentif. Il s'était assuré que ma sœur ne manque de rien et en plus de ça, il savait comment la faire rire, même si il faut dire, ce n'était pas bien difficile de faire rire Maïa.



Maïa et moi nous tenions devant la porte, quelque peu anxieuses. Maïa m'avait pris la main, je pouvais sentir qu'elle redoutait de revoir nos parents. C'était compréhensible, elle avait organisé un plan pour duper tout le monde, et personne ne savait pourquoi.


La lumière de la cuisine était allumée. Ils étaient là. En nous avançons, nous les avions découvert en train de boire du thé dans un silence de mort. Nos parents avaient relevé la tête.


" Vous voilà. Asseyez vous. " avait dit notre père.


On avait obtempéré.


" Je vais faire du chocolat chaud. " avait-il annoncé en se levant.


Ma mère avait levé son nez de sa tasse. Elle avait posé l'objet sur la table avant de nous regarder une par une.


" Je suis désolée de m'être emportée. " avait-elle soufflé.


QUAND J'ÉTAIS TOIOù les histoires vivent. Découvrez maintenant