Chapter 45

12 1 0
                                    




Jenny


Il commence à écrire :

J'aimerai vous proposer un marché.

Je demande :

A quel propos ?

Sur la libération de Michel Welchild, répond-il.

Je sursaute après avoir lu son message. Le père d'Héli veut libérer Michel ? Celui qui a mis son fils dans le coma ?

Et puis quel marché veut-il me proposer ? Aucune chose au monde ne peut me faire changer d'avis sur l'emprisonnement de Michel. Rien que d'y penser, j'en ai les mains qui tremblent. Si Michel est libéré, Capucine perd son boulot et redevient l'esclave de son oncle en tuant des innocents, Héli revivra dans la rage et la jalousie de voir son oncle à la tête des plus grandes entreprises du monde. Mais je suis quand même curieuse ... Un marché ...

Très bien, demain à 22 heures, lui envoie-je le souffle coupé.

Je vous propose cette adresse afin que nous puissions nous retrouver pour dîner et échanger dans un cadre propice aux affaires, chez le restaurant Daniel. Toutefois, si vous le souhaitez, je peux mettre un chauffeur à votre disposition.

Non je vous remercie, très bien à demain alors, lui répondis-je puis je jette mon téléphone le plus loin de moi.

-         Non mais il a cru que j'étais riche pour manger là-bas ?!! Ce n'est pas parce que je suis dans un des quartiers les plus riches de New York qu'il y'a écrit « blindée de tunes » sur mon front ! je cris en tapant du pied

Déjà s'il me propose un chauffeur ça veut peut-être dire qu'il connait mon adresse ?

-         J'ai même plus de vie privée, me lamenté-je en me jetant sur mon canapé.

Kiara et Kyle eux sont riches, ils ont acheté un appartement dans le 220 Central Park South et Capucine habite juste au-dessus d'eux.

Je décide de me changer les idées en mettant de la musique : Tadow, de Masego 

J'ouvre mon frigo et saute sur mon pot de tzatziki, et mon pain. Je vie littéralement pour cette sauce grecque. Je pourrais en manger tous les jours !

Je me fais deux ou trois tartines, puis, muni d'un stylo et de mes cahiers de cours, je commence mes devoirs, la musique à fond.

Bonjour la concentration ...














Adrien














Je suis là, encore un fois depuis un mois maintenant.

La salle de sport.

Les machines qui grincent, les haltères qui s'entrechoquent. C'est presque devenu une routine, un refuge.

Je soulève la barre une fois de plus, les bras tremblent, les muscles brûlent.

La douleur, je la connais bien, elle est devenue ma compagne. Chaque répétition est un défi, une lutte contre mon corps qui est en train de me hurler d'arrêter.  Mais je n'ai pas le droit de flancher, je n'ai pas le droit de me montrer faible, plus maintenant. Cette femme me le rappelle constamment.

Ses mots résonnent dans ma tête. « T'es tellement faible, ça me donne encore plus envie de te faire mal, pour t'endurcir, tu comprends mon cher fils »

Alors je serre les dents, je me mords la langue.

Je continue.

Mon t-shirt est trempé, collé à ma peau, mais je m'en fou. Je suis fatigué, mais je continue.

Tous nos secretsOù les histoires vivent. Découvrez maintenant