Chapitre 31

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HUGO

En ouvrant la porte d'entrée, je tombe nez à nez avec le zombie le plus sexy que je n'ai jamais vu.

_ Des bonbons ou un sort. Me lance-t-il à peine a-t-il croisé mon regard.

Lorsqu'il prononce ces quelques mots, les battements de mon cœur s'accélèrent.

Est-ce que je suis devenu fou, ou est-ce que ce garçon a la même voix que mon petit ami.
Ça ne peut pas être lui, ce n'est pas possible.

Il avance de quelques pas dans ma direction.

Je reste statique, ne prononçant pas le moindre mot, laissant s'approcher l'inconnu de plus en plus près jusqu'à ce que je puisse sentir son souffle sur ma peau.

Lorsque ses magnifiques yeux verts se plongent dans les miens, je me sens perdre pied, ça ne peut être que lui.

Le garçon se penche alors vers moi, me permettant de distinguer encore plus clairement ses traits.

Puis après un long silence, j'entends sa voix me murmurer au creux de l'oreille.

_ Bonsoir, mon amoureux.

Cela fait quelques minutes que j'embrasse mon zombie de petit ami.

Mes pensées s'evaporent comme des milliers de petites étoiles, effaçant doucement tout ce qui s'est passé ces derniers mois.
Parceque là, sur le seuil de la maison, il ne reste plus que Hugo et Eliot.

Si j'avais le pouvoir d'arrêter le temps, c'est ce moment là que je figerais pour l'éternité.
Un moment à nous, mon moment à moi.

Malheureusement tout les plus beaux instants sont toujours éphémère.
Le manque se fait ressentir instantanément lorsque Eliot cesse le contact de ses lèvres sur les miennes.

_ Mais qu'est-ce que tu fais là, El ? Je lui demande interloquée.

_ Surprise. me lance-t-il avec un grand sourire.
Le beau rouquin se rapproche légèrement, puis m'attrape délicatement la main.

_ Désolé de t'avoir menti, mon cœur, en te disant que je ne venais pas pour Halloween.

_ Tu sais que j'étais très contrariée Eliot, puis ces derniers temps, je t'ai senti vraiment distant. J'ai eu l'impression que tu te détachais de moi.

Eliot me regarde tristement.

_ Viens, on rentre à l'intérieur, me dit-il avec tendresse.
On va discuter.

Nous retrouvons ma mère sur le canapé.

- Tu étais au courant, j'en suis sûr, lui dis-je en croisant son regard.

- Je ne parlerai qu'en présence de mon avocat, me répond-elle.

Eliot pouffe de rire.

- Je vous déteste...

- Bon, c'est pas tout ça, mais ce soir j'ai un dîner, alors si vous voulez bien m'excuser.

Je la regarde quitter le canapé.

- Je me disais bien aussi que tu t'étais fait beaucoup trop jolie pour une simple soirée avec ton fils.

Solitaire (BxB)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant