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J'étais épuisé

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J'étais épuisé. Les bras croisés appuyé contre la barrière aux côtés de l'inconnu, on attendait que Yakim reviennent.

Il était partie livrer les sacs de drogue à un gros client apparemment. Un homme d'affaire Corse.

C'est en regardant l'inconnu attentivement que j'ai commençais à cogiter. Le mec a des tatouages, il est toujours habillé en noir, il cache sa tête, il a un corps de militaire... il doit sûrement faire partie d'une mafia.

J'ignore tout de lui, et malgré ça je lui est quand même vendu mon âme.

J'étais vraiment nerveuse à l'idée d'avoir signé ce papier sans le lire. De toute façon même si je l'avais lu j'en aurais pas saisie le sens.

Je pensais à Amine. Il doit péter un câble et ce demander où je suis. J'hésite à lui parler de cette histoire, parce qu'Amine est un type trop nerveux. Et quand il s'énerve qu'es ce que c'est chiant. Vraiment.

On c'est déjà battu à plusieurs reprises mais c'est mon frère, alors on c'est toujours pardonné en passant au dessus de nos bagarres. C'est nous deux contre le monde.

Mais avec les actions que je venais de faire, j'en était plus trop sur à présent...

Je me suis mise à bailler bruyamment. J'étais épuisé, j'avais qu'une envie c'était de rentrer chez moi pour dormir.

Moi : Il arrive quand ton pote là ? J'suis fatigué.

L'inconnu m'a ignoré, comme d'habitude.

Moi : J'suis épuisé même.

L'inconnu : Tu dormiras pas maintenant de toute façon.

Moi : Ah bon ? Pourquoi ?

À ce moment là, j'ai aperçu la silhouette carré de Yakim arriver au loin.

Moi : Enfin !

Dans ma tête ont allaient reprendre le bateau pour retourner dans l'hexagone, mais quand Yakim est arrivé et qu'il a jeté un trousseau de clefs à l'inconnu, la j'ai compris qu'on allaient pas rentrer d'aussitôt.

Les deux hommes m'ont tourné le dos avant de ce mettre à marcher.

Je l'ai est regardé 30 secondes ne sachant pas si je devais les suivre ou pas, mais j'ai fini par les suivre comme un petit caniche qui courait après ses maîtres.

Moi : On va où ? C'est de l'autre côté la plage !

Yakim à pris une grande inspiration comme pour s'empêcher de m'insulter.

Moi : On vas faire quoi maintenant ?

Toujours zéro réponses.

Moi : J'aimerais bien rentrer.

L'inconnu c'est retourné vers moi.

L'inconnu : Aïsha. En signant ce papier tu as fais le choix de faire partie des nôtres. Alors tu suis les ordres comme nous et tu te tais.

《 Aïsha : Crépuscule de mon passé. 》Où les histoires vivent. Découvrez maintenant