Chapitre 7: Se sentir impuissant

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Adam

Je ferme la porte de notre chambre derrière nous, Elyo me regarde comme un affamé. Son érection bien visible à travers son jean, il ne me lâche pas du regard. Les souvenirs de sa proposition, alors que je me trouvais assis sur ses genoux dans son bureau, tournent en boucle dans ma tête.

Arrête de trémousser ton magnifique cul avant que je te plaque sur mon bureau et que je finisse par te baiser devant tout le monde.

Je n'arrive toujours pas à croire que mon Lyo puisse me sortir une phrase aussi crue devant son père, lui qui a toujours été très pudique dans notre intimité. Il a tellement peu confiance en lui, qu'il n'arrive pas à se lâcher quand on est au lit tous les deux. Depuis quelques semaines, je le sens plus en confiance, il a pris plusieurs fois l'initiative de me chauffer pour finir par me sauter dessus par la suite. Mais aujourd'hui, il m'a clairement fait comprendre qu'il voulait me baiser et non l'inverse. L'idée d'avoir sa queue à l'intérieur de mon cul, rends la mienne encore plus dure qu'elle ne l'était depuis que nous sommes rentrés chez nous.

Je m'approche de lui, attrape sa nuque d'un coup sec et attire ses lèvres à quelques centimètres des miennes. La chaleur de nos deux souffles se frôle, amplifiant l'excitation qui grimpe de plus en plus en moi.

— Tu veux me baiser, Hyacinthe ?

Je sens son souffle se couper quelques secondes, son corps frémit sous la douceur des caresses que je lui procure sous son tee-shirt.

— J'ai envie de te faire gémir si fort pour que chaque membre du club sache que tu m'appartiens.

Qui est cet homme face à moi ? Le Elyo d'il y a quelques mois n'aurait jamais dit ce genre de phrase. Mais putain, qu'est-ce que j'aime l'entendre parler comme ça ! Je plaque mes lèvres violemment sur les siennes, nos langues viennent se rejoindre, s'enroulent et s'amusent ensemble. Mon grondement de plaisir se meurt dans notre baiser.

J'ai besoin de plus. J'ai besoin de sentir sa queue en moi.

Mon jean comprime mon érection douloureuse ; les mains d'Elyo déboutonnent mon pantalon et le font tomber à mes chevilles, entraînant mon caleçon. Je retire mon cuir et le jette sur la chaise de bureau de notre chambre, Lyo me suit et détache ses lèvres des miennes. J'attrape les pans de mon tee-shirt, et, d'un seul geste, je l'enlève, me retrouvant complètement nu devant lui, toujours habillé. Les pupilles d'Elyo se dilatent en détaillant mon corps, musclé et bien dessiné. J'ai beau être un geek, qui est beaucoup plus à l'aise derrière mon écran d'ordinateur que dans une salle de sport, mais j'aime prendre soin de moi et de mon corps.

— Tu aimes ce que tu vois.

— Je ne me lasserai jamais de voir ce magnifique corps, déclara-t-il en me dévorant du regard.

— Il est tout à toi, Lyo. Il t'appartient, tout mon être est à toi. affirmé-je en me rapprochant.

Ses doigts viennent tracer mes muscles, il remonte mon aine pour dessiner mes abdominaux bien visibles. Son contact, ses caresses enflamment mon corps entier. Je soupire de plaisir, alors qu'il redécouvre mon corps, comme si c'était la première fois qu'il le voyait. Il ne se rend pas compte de l'effet qu'il me fait, juste en me touchant. Je peine à me contrôler.

— Laisse-moi prendre soin de toi, mon Apollon.

Elyo sourit, ses lèvres embrassent chaque partie de mon torse, titillant mes tétons au passage. Il les lèche, les aspire jusqu'à m'en arracher un gémissement rauque de ma gorge. Sa langue dessine la ligne de poil qui descend vers mon pénis.

— Lyo... S'il te plait...

— Dis-moi ce qui te veut. susurre-t-il, les lèvres presque effleurant le bout de ma verge.

Red Line. Tome 3 :Dans la tête d'ElyoOù les histoires vivent. Découvrez maintenant