Nous sommes arrivées chez sa grand-mère vers 12 h 10, elle habite dans la campagne, pas très loin de Paris environ 2 h de route. Durant ses 2 h de route, elle m'a un peu parlé de sa grand-mère. D'après ce qu'elle m'a appris, elles sont très proches.
Leo et moi sommes assis sur des chaises dans l jardin, derrière la maison. Nous avons décidé de laisser Emma parler avec sa grand-mère, je voulais qu'elle passe du temps en famille, sans stress ni rien d'autre. Leo est aussi de cet avis, mais je crois que c'est nous qui sommes en train de stressé.
Leo finit par briser le silence qui régnait entre nous.
- Tu ne vas rien faire ?
- De quoi ?
Je sais parfaitement de quoi est-ce qu'elle me parle, mais je vais faire comme si je ne le savais pas. Peut-être qu'elle laissera tomber.
- De ce qu'ils sont faits.
- Que veux-tu que je fasse ?
- Tu ne vas vraiment rien faire ? Tu ne vas même pas les punir pour lui avoir fait subir ça ? De l'avoir rendue aussi triste ?
Je pose mon téléphone sur la table, je crois que je vais devoir éclaircir certaines choses avec elle. Parce que si elle continue à parler d'un sujet qu'elle ne comprend pas, je vais péter un capable.
- Affirmatif, je ne vais rien faire. Tu sais pourquoi ? Parce qu'Emma ne me l'a pas demandé, je ne vais pas les traquer. Et tant qu'elle ne me le demanderait pas, je ne le ferais pas, et rappelle moi depuis quand est-ce que tu élèves la voix contre moi ?
- J-je...
- Ne l'oublie pas Leo, je suis ton père. Je peux être très tolérant, mais j'ai des limites.
- Oui, tu es mon père. Mais tu ne peux pas laisser passer ça ! Crie-t-elle.
Je pousse ma chaise en arrière et me lève, elle fait de même.
- Tu peux me punir pour te parler sur ce ton, mais j'ai raison !
- Leonora Nestor, ne me parle pas sur ce ton !
J'entends des bruits de pas, je n'ai pas besoin de me tourner pour savoir que c'est Emma. Elle court vers nous, s'arrête à quelques pas de Leo.
- Qu'est-ce qui se passe ? Pourquoi est-ce que vous vous disputer ?
- Demande-lui, puisque tu as l'air de vouloir prendre sa défense.
Elle lance des gros yeux. Oui, je suis en train de péter un câble. Oui, je suis en colère, et je veux qu'on me foute la paix merde !
- Qu'est-ce qui se passe Adrian ?
- Tu me poses la question ? Je demande ironiquement.
- Oui, j'aimerais comprendre pour est-ce que tu lui cries dessus ?
- C'est simple, je vais te répondre. Leo veut que j'ordonne à mes hommes, d'aller traquer tes agresseurs et de le leur faire payer. Sauf que je ne veux pas le faire, tant que toi, tu ne me l'auras pas demandé.
Je prends une grande inspiration, pour ne pas lui crier dessus. Je ne veux pas l'effrayer.
- J'ai besoin d'être seule.
Sans lui laisser le temps de parler, je me barre. C'est bien plus fort que moi, je déteste me mettre n colère contre une autre personne que moi-même. Je marche jusqu'à sortir de la propriété, et prends la direction de la ville. J'ai autant besoin de me dégourdir les jambes que de me changer les idées.
En ville, je vais direct dans un bar. La meilleure chose à faire quand on est de mauvaise humeur, c'est de boire. Se saouler aide à détendre ses nerfs, et moi, j'en ai besoin.
Ma fille, croit que je ne suis pas en colère contre ses bâtards qui ont osé la toucher, elle se trompe. Juste de penser, que je ne vais rien leur faire sans l'autorisation de l'intéressé me fout en rage ! Je finis mon verre et le paye avant de sortir, je ne vais pas me saouler pour ça, je ne veux pas qu'elle me voit dans cet état.
Je reprends le chemin de la résidence de sa grand-mère, avec l'idée d'aller prendre une bonne douche. Arrivé dans la résidence, j'essaie de ne croiser personne, je ne veux parler à personne. Je monte à l'étage, vais directement dans la salle de bain. Je me déshabille et entre sous la douche, l'eau chaude m'aide à calmer mes nerfs et à classer mes idées.
Soudain, je sens des mains sur mon dos. Je sais que c'est Emma, je ne prends même pas la peine de me retourner. Je n'ai pas encore les idées claires, je ne tiens pas à faire une connerie. Mais c'est elle qui tourne mon corps, jusqu'à ce que nous nous retrouvons en face-à-face. Son corps nu me subjugue, j'essaye de ne pas trop le regarder.
- Qu'est-ce que tu fais là ?
- Je suis venu savoir si tu allait mieux, je voulais te rattraper, mais grand-mère a dit que tu avais besoin d'être seule. Alors... Je suis resté.
Bien joué la grand-mère, je lui en dois une. Parce que je ne pense pas que j'aurais été très aimable, si elle était venue.
- Tu as bien fait d'écouter ta grand-mère.
- Est-ce que ça va mieux ?
- On peut dire que oui.
Puisque je suis en train de lui parler, ma colère doit s'être calmée. Je me passe les doigts dans les cheveux et les ramène en arrière, avant de remettre une de ses mèches en place. Tout son corps frissonne, ma main glisse jusqu'à son cou que je caresse. Elle n'aurait jamais dû entrer dans cette salle de bain.
- Tu as fait une grave erreur en entrant ici, Pikachu.
Mon regard glisse sur ses lèvres pulpeuses, une envie folle de les dévorer jusqu'à ce qu'ils soient gonflés me traverse. Ses tétons se durcissent, j'affiche en sourire ravi. J'aime savoir que son corps réagit, à mes provocations. Je fais faufiler mes doigts de son épaule jusqu'à ses seins, ou je m'amuse avec son téton droit. Elle tressaille, je pince son téton que j'ai pris en chasse, elle sursaute. Ses yeux restent toujours fixes sur les miens, c'est un vrai régale de la voir dans cet état.
- Adrian, nous sommes chez ma grand-mère !
- Et alors ? J'ai bien le droit de toucher ma petite amie, tant qu'elle est d'accord.
- Oui, mais...
Je plaque mes lèvres contre les siennes, profite du fait que sa bouche est ouverte pour introduire ma langue. Je la pousse jusqu'à la vitre, je transforme le baiser en quelque chose de sensuelle, de sauvage. Je glisse mes lèvres jusqu'à attendre sa nuque, que je lèche sans retenue, lui laissant des marque de suçon.
- Ah... Humm...
- Je veux t'entendre prononcer mon nom, Pikachu.
Mes doigts toujours posés sur son téton, je le pince plus fort, lui arrachant un cri. Soudain, je la soulève, elle accroche ses jambes autour de ma taille. Collée contre le mur, elle est tout à moi. J'effleure son épaule de ma langue, je descends ma tête jusqu'à sa poitrine. Je me mets à malmener ses tétons, léchant suçant, mordants, la faisant gémir.
- Tu ne l'as toujours pas dit, Pikachu.
- Humm... High... Dire quoi... Adrian ?
- Ça, mon cœur.
Je la repose par terre, et murmure contre son oreille :
- Dans notre chambre, dans cinq minutes.
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Amour interdit (Terminé)
RomantikEmma est en dernière année de littérature. Après une dispute avec sa mère, elle va dans une boîte de nuits. Bourrée, elle finit par coucher avec un inconnu. Le lundi, elle découvre que c'est son nouveau professeur de littérature. Il a déménagé à...