Chapitre 14 : Emma

15 4 26
                                    


Le Week-end, c'est terminé très rapidement. Léo et moi, on s'est rapproché, elle m'envoie beaucoup de messages comme moi qui réponds à chaque fois. Pour une première, j'aime bien cette enfant, elle est calme et très mignonne. Pas comme son père.

Je finis d'imprimer les dossiers qu'il faut pour ma réunion, qui est. Merde. Elle est dans cinq minutes. Je me dépêche de ranger toutes les photocopies et prends la direction de la salle de réunion.

Aujourd'hui, on fait un compte-rendu du mois. Moi, je dois parler de la croissance des lecteurs, comme je suis aussi Booktokeuse, je me suis renseigné auprès des autres Booktokeurs. Et on a remarqué que, ces temps si, il y a beaucoup de jeunes lecteurs. Ils lisent principalement de la NR, mais aussi de la DR, même si cela n'est pas à leur âge.

Je m'assois à ma place, et nous attendons la directrice. Trois minutes plus tard, elle arrive.

- Bonjour à toutes et à tous.

Elle s'assoit, et regarde tout le monde. On n'est pas beaucoup à travailler dans l'entreprise, à l'approche de 25 personnes. Il y a une dizaine de personnes qui sont éditeurs et éditrices, et deux personnes qui s'occupent de l'accueille. Et les dix autres se chargent de la communication et du commerce : tout ce qui a un rapport avec les négociations avec l'imprimerie, la pub de l'ouvrage. L'appel au partenariat, etc.

- Commençons, par vous mes éditeurs et éditrices. Je vous écoute.

Comme je me suis proposé pour parler aujourd'hui, c'est moi qui commence. Je lui explique le constat, que j'ai fait auprès des autres, sur les jeunes lecteurs et leurs types de lecture.

- Et sur la partie des ouvrages qu'on nous envoie, je pense qu'il faut mettre plus de restriction. Je m'explique ; quand-on voit le nombre de manuscrits qui sont envoyés par mois, c'est énorme. Certains auteurs, écrivent des histoires qui n'ont rien avoir avec ce que nous publions.

- Comment ça ?

- La maison d'édition publique, de la New romance, ennemie to lover, de la Dark romance et aussi de la Romantasy avec la partie Addictasy. Mais à certains moments, j'ai remarqué qu'on nous envoie des manuscrits qui sont de la fanfiction, de la science-fiction. Mais tout cela, n'est pas dans le cadre.

- Et qu'est-ce que tu penses qu'on doit faire ?

- Je pense qu'on devrait mettre sur le site, le genre de roman qui pourra être édité. Par exemple, sur le site Addictive, on pourrait mettre le genre ; une phrase avec les types de livre qu'on publie. J'en ai parlé aux autres, et on pense que c'est une bonne idée.

- Je le pense aussi, cela nous fera perdre moins de temps. Fit-elle remarquée, d'une voix songeuse.

Super, l'idée est retenue. Avec les autres, on ne pensait pas qu'elle nous donnerait le feu vert. Mais bon, c'est génial qu'elle ait facilement accepté. Cela nous facilite la tâche comme la dite.

La discussion se poursuit avec le groupe Communication, et moi, je replonge dans mes pensées. Plus précisément ceux-là, ou il y a la tête d'Adrian. Mon cerveau n'arrête pas de revenir depuis quelques jours, à notre nuit ensemble. Celle où il s'est montré très doux avec moi, celle ou on a fait l'amour. Où j'ai été moi-même pour la première fois depuis deux ans.

Eh merde !

Cet homme, je l'ai dans la peau. Cela ne fait qu'une semaine et quelques jours, que je l'ai rencontré, mais il a réussi à entrer dans ma peau. S'immiscer dans ma tête, et envahir mes neurones. Et mon idiot de corps réagit tout seul, sans écouter ma raison.

Mes pensées se dirigent vers cette nuit torride. À ses doigts qui se promènent sur ma peau, à ses lèvres qui me goûtent, qui lèchent chaque partie exposer de mon corps. Ce qui veut dire tout mon corps. J'entends nos gémissements, nos cœurs qui battent fort l'un contre l'autre.

Ses lèvres mordent mes tétons, les sucent et les lèchent. Je perds la tête dans une douceur inimaginable. Allongé sur ce lit, je suis la proie de cet homme.

Je promène mes doigts sur son dos, laisse mes marques sur son corps. En réponse, il grogne, et attrape mes poignets avant de les ramener au-dessus de ma tête. Mon cœur rate un battement à l'a vu de son visage, il est putain de beau.

Il a un visage qui ressemble à un statut grec, bien sculpteur avec tous les détails. Que ce soit sa mâchoire, ses lèvres, son nez, le contour de son visage. Rien n'a été raté. Comme ses abdos, ou les muscles de ses bras.

Mon regard se perd dans le sien, des yeux d'un gris pour cent. Qui le rend encore plus sexy. Il se penche encore plus, puis me dévore les lèvres. Je réponds à son baisé, qui a le goût du whisky, qu'on a mais avant .

Il m'embrasse comme si ce n'était que le début, que rien de tout cela n'est une chose à oublier. Comme si je lui appartiens.

À cette pensée, tout mon corps s'embrase de désir, de convoitise. Je le veux, je veux cet homme ! Je veux qu'il devienne mien. Rien que moi.

Il lâche mes poignets, ses mains retournent là où elles étaient. Sur mes hanches.

- Emma !

Je sursaute, et relève la tête. Je vois Clara, debout sur ma gauche.

- Tout va bien ?

- Oui.

- Tu es sûr ? Parce que tu avais l'air distrait.

- Désolé, j'étais dans la lune.

Elle sourit, puis me tapote l'épaule.

- Ce n'est pas grave. Au fait, la réunion est finie.

Surprise, je regarde autour de moi, il n'y a personne à part nous deux. Tous les autres sont sorties, je ne l'ai même pas remarqué.

Merde !


Amour interdit (Terminé)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant