Chapitre 3 : Emma

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    Il est 11 h 30, il ne reste plus que 30 minute avant la fin du cour. J'attends Leia, on doit prendre notre déjeuner ensemble. J'ai mis mes écouteurs sans files dans mes oreilles, je ne veux pas entendre les sons du film. Sérieusement, qui est assez fou pour mettre un film qui va exciter tous les garçons de la classe ? Bien sûr, il a fallu que je couche avec lui, pour découvrir qu'il est mon nouveau prof. N'est-ce pas dramatique ? Cela me fait presque penser aux intrigues des livres de NR, mais là, c'est la réalité. Ce que nous avons fait tous les deux, est une putain d'erreur. Un putain d'erreur que je voudrais oublier, que je voudrais effacer de ma mémoire. Mais c'est impossible. Ce qui c'est passer ne peut-être oublier, c'est comme ça, je devrais l'accepter.  Mais, je n'y arrive pas. Parce que c'est la première fois, que j'ai eu une relation sexuelle avec mon consentement. Même si j'étais bourré.

Soudain, un de mes écouteurs sans files fut retiré de mon oreille, je relève la tête et croise le regard de la dernière personne à qui je veux parler. Il me détaille du regard, ses yeux glisse de ma tête jusqu'à mes pieds. Dans la position ou je suis assise, je ne peux pas le lui reprendre. Je me relève et me mets face à lui, il ne bronche pas d'un poil, et continue à me fixer. Ça commence à devenir déstabilisant, je n'aime pas ça.

- Qu'est-ce que vous voulez professeur ? Je demande en espérant briser ce silence, qui est devenu gênant.

- Je ne t'ai rien demander. Répond-t-il calmement.

- C'est vraie, mais dites-moi depuis quand est-ce que vous me tutoyer ?

- Vous avez raison, je ne devrais pas vous tutoyez. Mais là tout de suite j'aimerais vous parlez de vie personnelle, si cela ne vous dérange pas.

Comme si j'avais le choix, il se fout complètement de ma gueule en fait. Je passe mes doigts dans mes cheveux et les ramène en arrière, avant d'ancrer mon regard dans le sien. Il est bien plus grand que moi, ce qui m'oblige à relever la tête. Moi je fais 1, 64m, je parie qu'il fait les 1,80, vue comment il est grand. D'habitude je me serais déjà dégonfler, ce n'est pas moi. Je ne suis pas cette fille qui se tient devant lui, et qui essaye de lui faire croire qu'elle en a rien à foutre de tout ça. Je suis la fille effrayer, je suis la fille timide qui essaye de se cacher le plus possible. Alors pourquoi est-ce que je me tiens en face de lui, et que je lui parle avec toute cette aisance ?

- Je n'ai pas envie de parler avec vous. Je réplique avec un calme qui me surprends moi-même, je n'ai jamais parlé comme ça depuis longtemps.

- Je crois que si.

- Je ne pense pas Monsieur.

- Quand on parle de vie personnelle, il n'y a plus de Monsieur, mais d'Adrian.

Sa voix s'adoucit, ce qui est très dommage, c'est que je ne me souviens pas des mots qu'il a utilisé samedi soir. Quand je vois et que je me retrouve bourrer, je me souviens de tout, sauf des paroles que j'ai pu prononcer et ce que les personnes en face de on put dire. Je me suis renseigné auprès de mon médecin, il m'a dit que c'est mon cerveau qui efface ces souvenir là. Que c'est mécanisme de protection qu'il a développé de lui. Allez savoir pourquoi.

- Monsieur, je suis désolé, mais je n'ai aucune envie de parler avec vous.

- Pourtant, c'est ce que nous sommes en train de faire, Emma.

Sérieusement, il faut qu'il arrête. Je sais à quoi est-ce qu'il fait allusion, mais je n'ai pas envie d'en parler. Enfin, peut-être un peu. Mais pas aujourd'hui, et pas ici, ce n'est la le lieu pour parler de ce genre de chose. Je me mords la lèvre inférieure, je remets ma jupe en place.

- Bon, si c'est ce que tu veux, Adrian parlons. 

- Je ne pensais pas que tu allais abandonné aussi facilement. 

Amour interdit (Terminé)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant