Chapitre 29 : Adrien

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Quand j'ouvre les yeux, Emma est toujours endormie. Son corps repose sur le mien, les battements de son cœur sont réguliers. Je pose ma main gauche sur sa tête, et caresse ses cheveux. Cette femme est une bombe, on ne sait jamais quand elle va exploser. Hier soir, elle m'a montré qu'elle avait un côté provocateur, c'était si mignon. Je me le répète encore et encore, Emma est un fruit interdit. Je devrais m'abstenir du toucher. Mais c'est impossible, je l'ai dans la peau et il est impossible de m'en débarrasser.

Elle remue, cela doit être à cause du soleil, je n'ai pas eu le temps de fermer les fenêtres hier soir, mon corps était bien trop épuisé. Son corps se retourne de chaque côté, créant une petite douleur sur mon ventre. Je l'immobilise contre moi, elle relève la tête et me fixe du regard. 

Tellement belle !

- Tu es déjà réveillé ? Questionne-t-elle, sa voix est enrouée, elle doit avoir encore sommeil.

Je plaque sa tête contre mon torse nu, elle ne résiste même pas. Avec ma main, je commence à faire des mouvements de va-et-vient sur son dos. Son corps se détend, sa respiration se cale à la mienne. 

- Rendors-toi, il est encore tôt.

- Je ne suis pas sûr, mais le soleil est déjà levé.

Je retire ce que j'ai dit, elle est belle et bien réveiller. En l'allongeant à côte de moi, mon regard se dirige vers les suçons que je lui ai faits, à chaque partie visible de sa peau, il y a un suçon rouge. En les voyant, mon corps réagit, ma file d'attente se durcit. Bien sûr, c'est au moment où Emma colle son corps au mien. Je la vois sursauté. Oui, je sais. M. P est bien matinal.

Soudain, je sens la main d'Emma sur mon boxeur, c'est moi qui me fige là. Elle relève la tête, son regard est rempli de désir. 

- Je peux ?

- Quoi ? 

- Prendre mon petit déjeuner.

- Il n'est pas un peu tôt pour ça ? 

- Non, il faut bien s'occuper de te calmer. Et puis hier, il n'y a que toi qui aies eu le plaisir de goûter.

Juste après ses paroles, elle m'embrasse. Ses lèvres douces me donnent envie de la dévorer sauvagement. Je réponds à son basé, avec le même enthousiasme qu'elle, nos langues entre en contactent et une danse sensuelle commencent. J'agrippe par la nuque et intensifier notre baisé, je vais certainement fondre en elle. 

Ses lèvres glissent et lèche ma mâchoire, puis mon cou, ma gorge. Elle s'arrête à mes épaules et relève le regard, ses beaux yeux marron me pénètrent jusqu'à l'âme, elle s'encre en moi. Je ne sais pas si elle a compris, mais je suis à ses pieds, elle m'a eu. Ses mains se baladent sur mon torse, ma queue gonfle encore plus de désir, j'ai peur qu'elle fasse explose. Comme si elle savait à quoi est-ce que je pensais, elle fait glisser son corps jusqu'à mon sexe. 

J'ai la tête qui tourne, je ne sais plus à quoi pensé, tandis qu'elle s'amuse à me torturer. Elle commence à frotter son intimité contre la mienne, je perds la tête, c'est plus fort que moi. Ces mouvements de va-et-vient commencent en me rendre dingue ! Ce n'est pas possible que cette bombe, sache ce qu'elle fait. Je sens une substance chaude coulée sur mon sexe. Oh mon Dieu, elle prend aussi son pied. 

Soudain, elle arrête tout mouvement et glisse son corps en corps plus bas, ses yeux marron fixes ma queue, comme si elle l'impressionnait. 

- C'est ta faute, si c'est comme ça !

- Sérieux ?

- Bien évidemment.

- Alors, je vais bien m'occuper d'elle !

Je n'aurais jamais pensé qu'elle pouvait être... Aussi audacieuse ! Je ferme les yeux, je sens ses doigts s'enrouler autour de moi, des mouvements de va-et-vient commencent. Tout mon être se contracte à cette sensation. Il n'y a aucun mot qui pourrait décrire ce que je ressens. Soudain, elle augmente la vitesse, ma tête tourne, mon corps se tord de plaisir. La chaleur qui brûle mes membres s'intensifie. Quand elle ajoute sa langue, je perds le nord. Je ne tiens plus, je jouis dans une frénésie sans fin. 

- Toi, je te jure que tu vas me le payer !

- Hein ?

- Tu n'aurais jamais dû faire ça maintenant.

- Vous êtes réveillé ou non ? Moi, j'ai faim ! Crie la voix de Leo.

Merde !

Pourquoi est-ce qu'on m'interrompt, quand je suis sur le point de faire quelque chose de très important ? Emma sourit et s'enfuit. Je sors du lit à mon tour, Emma est allée à la salle de bain, moi, je vais ouvrir la porte. Leo ce tien débout et me fusille du regard, l'air mécontente. Je suis censé être celui qui est en colère, pas elle. Ce n'est pas moi qui ai gâché mon plaisir, mais c'est elle !

- Je sais qu'Emma est restée ici, en plus avec les bruits d'hier, non en fait, je ne vais rien dire. Elle se passe la main dans les cheveux, l'air complétement outré.

Je suis censé lui répondre quoi ? Ce genre de situation ne m'est jamais arrivé, je n'ai jamais eu besoin de lui parler de tout ce qui est sexuelle.  Argh ! Que vais-je bien lui dire ?

- Je n'attends rien de toi, je veux juste prendre mon petit déjeuner.

- D'accord, je vais aller te le faire.


Emma est allongée sur le canapé, la tête sur mes cuisses. J'hésite de ce matin à lui demander quelque chose, j'ai peur qu'elle me dise qu'elle ne peut pas ou que c'est trop rapide. Sérieusement, je suis entrant de stresser pour rien, je vais lui demander, si elle dit non, ce n'est pas grave.

- Pikachu ?

- Hum ?

Aller courage, Nestor.

- Est-ce que ça te dirait qu'on aille dîner demain soir à un restaurant ?

- À quelle heure ?

- 20 h 30.

- OK.

- C'est vrai ? Je demande, étonner qu'elle ait accepté aussi facilement.

- Tu es mon petit ami, non ? Il est normal qu'on ait notre premier rencard.

Je la serre contre moi, plus précisément, je serre sa tête contre mon ventre. Je me penche pour l'embrasser quand encore une fois Leo débarque, et m'interrompt. C'est vraiment injuste, elle apparait toujours au moment où je vais faire quelque chose. Emma rit en voyant ma réaction, je ne vois pas ce qu'il y a d'aussi drôle.

- Qu'est-ce qu'il y a ? J'ai interrompu quelque chose ?

- Oui ! Grogné-je.

- Non, Leo.

- Vous dîtes différentes réponses, tous les deux.

Je décide de laisser tomber, même si cela en vaut la peine. Je ne vais quand même pas me disputer avec ma fille à cause d'un baiser que je voulais faire à ma petite amie ?

- Ton père, voulait m'embrasser, c'est pour ça qu'il a l'air en colère.

- Oh, mais papa ne te gêne pas. 

Qui a dit que j'allais me gêner déjà ? Je me penche sur ma belle brune et l'embrasse sans vergogne, je joue avec ma langue sur ses lèvres jusqu'à ce qu'elle les ouvre. J'introduis ma langue et goûte. J'augmente le rythme, ce simple baiser devient un baiser rempli de flamme, de désir. Je place ma tête juste au-dessus de son oreille, et susurre.

- J'ai hâte que l'on soit demain soir !

Amour interdit (Terminé)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant