Chapitre 43 : Emma

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- Parce que tout est de sa faute !

- Qu'est-ce qui est de sa faute ?

- Ce qui t'ai arriver, la disparition de Tativa.

- Développes, s'il te plaît.

Elle se tait, son visage se crispe. Elle a l'air d'avoir envie de pleurer, mais rien ne sors. Normalement un enfant de cet âge, pleurerai sans retenue. Mais elle, il y a aucune larme qui sort de ses yeux.

- En fait, je ne le déteste pas. C'est juste que j'avais besoin d'un bouc-émissaire, j'avais besoin de quelqu'un sur qui me défouler, sur qui je pourrais tout mettre sur son dos et il était la cible parfaite.

- Qui est Tativa ? Je demande, en la regardant dans les yeux, elle ne pleure pas.

- En fait, c'est tata Eva, mais je l'ai toujours appelé Tativa. Elle déteste être appelé Tata, elle trouvait que cela la rendait beaucoup trop vieille.

Alors, la sœur d'Adrian s'appelle Eva. C'est très jolie comme prénom, j'aime bien. Leo, a l'air vraiment proche d'elle. Je me demande où elle est. Tout ce que je sais, c'est qu'elle a disparue du jour au lendemain, sans laisser aucune trace d'elle.

- Parle-moi de toi, Leo. J'aimerais écouter ton histoire, si cela ne te dérange.

- D'accord. Répond-t-elle d'une voix hésitante. Je suis la fille d'Adrian Nestor, homme qui essaie d'être parfait partout et la fille d'une femme qui voulait juste l'argent de mon père. Après m'avoir donner naissance, elle avait comme plans de me vendre, mais mon père l'a découvert avant. Il a demander le divorce le jour même, elle c'est enfuit et c'est fait écraser par une voiture, je me suis retrouver sans mère. Ma grand-mère est morte juste après d'un cancer, le même jour Tativa a disparue. Tout disait qu'elle a été Kidnappé, mais on avait pas preuve. Tativa était la seule personne qui me voyait comme j'étais, comme elle avait la même maladie que moi.

- Comment ça ?

Si je me souviens bien, elle m'avait dit, qu'elle n'était atteinte d'aucune maladie. 

- Pour être honnête, j'étais mentie la dernière fois qu'on en a parler. Je suis atteinte du syndrome de Turner, Tativa à le même syndrome que moi. Même si ont voudraient pleurées, aucune larme ne sortirait de nos yeux. Et la seule façon qu'on a trouver pour pleurer elle et moi, c'est de frapper, frapper jusqu'à l'épuisement. Cela produit le même effet de crier toute la douleur que l'on ressent dans notre cœur.

- Papa, essaie de tout faire pour me protéger du reste du monde, mais cette passion, cette envie de me battre jusqu'à l'épuisement ne me lâche plus, depuis que j'y ai goûter. Je ne veux pas abandonner.

Je touche mon visage et sens quelque chose de liquide, de chaud. Des larmes ? Quand ai-je commencé à pleurer ? 

- Tu pleures ?

Je tire cette petite fille contre moi, j'aimerais tellement pouvoir faire disparaître cette douleure qu'elle ressent. Pouvoir soulager sa peine, ou même la rendre plus supportable. Parce que la voir enfin comme elle est me déchire le cœur !

- Tout va bien continue.

- D'accord. Celle qui m'a mise au monde, disait que j'étais un monstre comme ma tante, elle détestait Tativa. 

J'attrape le visage de cette enfant, et pleure toute mes larmes pour elle. 

- Si toi, tu ne peux pas pleurer. Moi, je vais le faire pour toi. À chaque fois que tu seras triste, je pleurerai pour toi, alors arrête de dire que tu es un monstre. Tu es un ange, mon petit cœur. Tu es mon petit ange, alors ne redis plus jamais ces mots, c'est compris ?

- Oui.

Je la serre contre mon cœur qui bat la chamade, je ne veux plus l'entendre prononcer le mot " monstre". Elle n'est pas un monstre et ne l'a jamais été ! Comment une mère peut-elle qualifie son enfant de " monstre " ? 

Leo reste collé à moi, les battement de son cœur reprennent un rythme normal. Comme son père je lui caresse les cheveux, ils sont tous les deux sensibles aux cuire chevelus. C'est vraiment stupéfiant de voir tout ces points qu'ils ont ensembles.

- Emma ?

- Oui.

- Est-ce que... Euh... Tu peux remplacer ma mère ?

Mon corps arrête de faire tout mouvement. Je crois que j'ai mal entendu, c'est sûr. Aucun n'enfant ne demanderais que sa mère soit remplacer, ce n'est pas possible. Qu'a bien pu faire cette femme pour que Leo me fasse une telle demande ?

- Leo, je ne pourrai jamais remplacer celle qui ta mis au monde. Mais je peux être une deuxième mère si tu veux.

- C'est vraie ?

- Oui.

Je ne vais pas lui dire non, alors qu'elle a besoin d'une figure maternelle. Je l'aime beaucoup, donc la considérer comme ma fille ne sera pas un problème. Un grand sourire se dessine sur le visage de mon petit ange, cela lui va beaucoup mieux.

- Donc, je peux t'appeler " maman" ?

- Oui.

Cela me ferait énormément plaisir, l'entendre m'appeler " maman" fait battre mon cœur encore plus vite. Sérieusement, qui n'aimerais pas cette enfant ?

- Maintenant, Leo, on va parler un peu de ton père. Tu sais, il souffre autant que toi. Je crois que c'est pire pour lui, que toi.

- Que veux-tu dire par la ?

- J'ai une question pour toi, t'es-tu déjà mis à sa place ? T'es-tu déjà demandé ce qu'il doit ressentir tous les jours ? Elle me lance un regard d'incompréhension. Je t'explique. Ton père qui te fait croire qu'il est quelqu'un de très fort, qu'il n'est pas sensible. En vraie c'est le plus sensible que je n'ai jamais vue ! Toi, l'as-tu déjà-vu pleurer ?

- Non.

- Figure toi qu'il a beaucoup pleurer, ce midi. Et ne lui en veut pas trop sur le sujet de notre couple, il m'avait quitté pour me protéger.

Je lui raconte ce qui c'était réellement passé, elle reste silencieuse. Puis soudain, elle sort de la chambre. Je l'entends s'excuser auprès de son père, il répond qu'il ne lui en voulait pas, qu'elle n'avait pas besoin de s'excuser. 

Enfin, je peux me reposer tranquillement. Toutes ces conversations mon fatiguer, je me demande même pourquoi est ce que j'ai pris la décision de parler autant. Parfois, je me surprend moi-même de ce que je fais.


Deux semaines se sont déjà passer, depuis mon réveille. J'ai remarqué que Adrian, c'était rapprocher de ma famille. Maintenant qu'ils sont officiellement au courant de notre relation, ma mère n'arrête pas de me dire " N'oubliez pas de vous protéger ". Comme si à chaque fois qu'on se voit on se sautaient déçu. Bon ok, elle a peut-être raison, mais depuis mon réveille, on a rien fait de plus que de s'embrasser. Mais ce n'est pas la peine de le répéter autant de fois, ça en devient gênant.

Ce soir, Adrian et moi sortons dîner. Il m'a invité pour pouvoir passer un peu plus de temps avec moi, comme il n'a pas beaucoup de temps à m'accorder depuis qu'il a repris l'entreprise de sa mère. Moi, je passe plus de temps avec Leo, et mon boulot. Être directrice, c'est beaucoup de travail. Et puis Lina et moi, on sait expliquer. En fait, elle pensait que j'étais aussi en crush sur Evan Cardis. Elle était jalouse de ma relation avec lui. Je lui ait dit que, je ne considère même pas Evan comme un ami, je ne vois pas comment je pourrais être amoureuse de lui. En plus je suis en couple, avec l'homme le plus beau de la terre. Bon, pas plus que Damon Salvatore, hein.

Je finis de me préparer, je porte une robe verte émeraude, mes cheveux sont attachés en demi-queue de chevale. Ils sont boucler naturellement, j'ai fait des tresse hier soir, ou plutôt ma sœur me les a fait. Comme je déteste trop me maquiller, j'ai juste appliquer un fond de teint léger, un anti-cerne, du mascara, un peu de poudre à joues, un peu de paillette sur mes paupières et un du gloss. Et bien sur je me mets du parfum J'adore.

Je descends les escaliers, et me rends au salon. Surprise, Adrian est en avance. Je ne l'ai même pas entendu sonné à la porte. Lui et mes parents ont l'air d'être en pleine conversation.

- De quoi est-ce que vous parlez ?

Amour interdit (Terminé)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant