Capítulo nueve

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Dolerme ~ Rosalía

~ Estella Herrera ~

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~ Estella Herrera ~

📍Sevilla
🗓️ 13 Avril 2024

Les doux rayons du soleil commençaient à envahir ma chambre, me ramenant doucement à la réalité. Je devrais me lever, c'est vrai, mais quelque chose me retient, m'immobilise. Un poids inhabituel m'écrase un peu plus chaque seconde. Je cligne des yeux pour dissiper le flou du matin et aperçois Fermín, étalé de tout son long sur moi, comme un énorme paresseux. Il est si lourd qu'il me plaque contre le matelas comme une crêpe, m'empêchant de bouger.Je pousse un grognement, agacée. Malgré plusieurs tentatives pour m'extraire de là, il m'est impossible de bouger. Je scrute la pièce autour de moi, désespérant qu'un miracle vienne me sauver de cet abruti de meilleur ami.

- Esti', j'ai tellement hâte qu'on retourne à Séville ensemble !, lance-t-il, tout content.

- Fermín, si tu ne bouges pas d'ici deux minutes, je te jure que tu vas ravaler ton sourire.

Il s'apprête à répliquer, mais la porte de ma chambre s'ouvre soudainement avec fracas, révélant Pablo, visiblement pressé. Ses sourcils légèrement froncés indiquent que soit Fermín, soit moi avons fait quelque chose qui lui a déplu. Mais, à cette heure si matinale, comment peut-il déjà être de mauvaise humeur ? Je commence à comprendre pourquoi tant de gens le comparent à un Angry Bird.

- Fer', arrête de faire l'idiot et viens m'aider à ranger la maison avant qu'on parte !, ordonne-t-il d'un ton sec, les sourcils toujours froncés.

Après mûre réflexion, je viens à penser que le miracle que j'attendais est enfin arrivé.

L'idée même que Pablo me sauve de cette situation me semble grotesque, presque absurde. Pourtant, me voilà soulagée. Mais rien qu'à l'idée de penser ça de cette enflure, un haut-le-cœur me prend. Comment en suis-je venue à espérer son intervention, lui, le dernier que j'aimerais devoir remercier ?

- Je n'aurais jamais cru dire ça, mais je suis vraiment contente de te voir, Pablo..., dis-je, avant d'ajouter en voyant son sourire moqueur : Et commence pas à sourire bêtement.

Mais, malgré la demande de Pablo, Fermín ne semble pas déterminé à me laisser tranquille. Quand soudain un bruit de sonnerie se fait entendre dans la pièce : mon téléphone. Pablo s'approche du bureau et y jette un coup d'œil. Il se tourne légèrement vers moi et me regarde sans aucune émotion apparente.

- C'est l'école de danse, Bruja. Prends cet appel. Ça doit être important.

Sans attendre une seconde, je pousse Fermín de toutes mes forces, lui expliquant à quel point cet appel est crucial pour moi. Comprenant l'importance de l'appel, Fermín se redresse en un éclair. Je bondis hors du lit et attrape mon téléphone juste à temps.

𝐓𝐡𝐞 𝐀𝐫𝐭 𝐨𝐟 𝐋𝐨𝐯𝐢𝐧𝐠 - 𝐏𝐚𝐛𝐥𝐨 𝐆𝐚𝐯𝐢Où les histoires vivent. Découvrez maintenant