Chapitre 22 : La femme de l'auberge...

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Lucie et Aly nous attendent sur la place, et elles sont assises sur le bord de la fontaine.

Nous leurs faisons de grands signes pour qu'elles nous voient, puis nous les rejoignons. Elles ont un grand sourire sur les lèvres, surement car elles ont trouvaient du travail...Nous nous asseyons a coter d'elles, puis je demande avec enthousiasme :

-<< Alors, vous avez trouver du travail ? >>

C'est Lucie qui réponds en première. Elle dit, les yeux pétillants :

-<< Oui j'en ai trouver un et il est super ! >>

Aly rigole, elle prend la parole a son tour :

-<< Moi aussi et ça va, il est sympa...Mais franchement Jaine, ont est obligeaient de ne rien dire sur notre travail ? Je ne vois pas pourquoi on ne se le dirait pas, ont est amies non ? >>

A ces mots, Lucie évite soudainement le regard d'Aly, comme si elle avait honte... quand elle fait ce genre de regard, je le sais, c'est qu'elle a quelque chose a cacher.

Mais je décide de me taire, et ma petite sœur prend la parole, s'adressant a Aly :

-<< Moi, tout ce que je peut dire, c'est que Jaine et moi, on faits le même travail ! >>

J'ajoute : -<< C'est plutôt normal, on est sœurs ! >>

Mes amies nous regardent un instant, en particulier Aly, qui semble irritée que je change de sujet...

Puis, simultanément, nous éclatons de rire, et même mon amie aux cheveux roux, qui a déjà retrouver son enthousiasme ! Quand j'y pense, ça a toujours était comme ça avec nous, quand nous étions a l'orphelinat... Nous étions rares a rire et, quand je riais avec mes amies et ma sœur, tout le monde riait avec nous, pour mettre un peu d'ambiance...


Au bout d'un moment, là ou nous nous racontons les divers souvenirs du temps de notre vie a l'orphelinat, nous finissons par nous séparer pour rentrer chacune chez nous, la tête, pleine de souvenirs...


Il fait jour. Les yeux fermées, tranquille, je suis en train de dormir tranquillement avec ma sœur dans notre lit, quand, soudain, la femme de l'auberge, notre employeuse, entre en claquant la porte sur le mur, avant de hurler a notre intention :

-<< DEBOUT LES FEIGNANTES ! JE VOUS EST PAS EMBAUCHER POUR QUE VOUS ROUPPILLEZ TOUTE LA JOURNEE !!! >>

Franchement, ça ne m'étonne pas que l'ancienne femme de chambre soi partit...Hellegard et moi nous étirons rapidement, avant que ma sœur réponde a la femme, irritée :

-<< Oh c'est bon...Pas besoin de nous criez dessus comme ça ! >>

La femme, a ces mots, regarde ma petite sœur avec son regard que, j'en suis sure, est le plus noir, puis elle m'ordonne d'aller nettoyer la salle principale, qui est celle ou tout les clients viennent manger avant d'aller dormir dans leurs chambres...

La pièce la plus sale, visiblement...

Je soupire pour exprimer mon non contentement, et je descend les escaliers quatre a quatre, après avoir mis mon tablier que le patron de l'auberge nous avait donner en arrivant ici...

Mais, soudain, la femme semble se raviser sur sa décision, et elle appelle ma sœur, souriante d'un air carnassier :

-<< Hé, la sœur de la grande ! Viens par là ! >>

Hellegard lève les yeux au ciel, avant de descendre lentement les marches qui mène au rez de chaussée, ce qui énerve grandement la femme, qui hurle, impatiente :

-<< TU VA TE DEPECHER OUI ?! TU EST DEVENUE UN ESCARGOT MAINTENANT ? >>

Ma sœur finie par descendre les escaliers, et elle demande, le ton neutre :

-<< Oui ? >>

Cela faisait bientôt une semaine maintenant que ma sœur et moi travaillions a l'auberge, et cette femme n'avait fais que nous crier dessus, et nous faire des remarques...

Au départ, j'avais cru que cela était du au stress du travail, qui, je l'avoue, n'étais pas de tout repos...mais, même le Dimanche, là ou nous n'avions pas de clients, étants donné que tout le monde allait a la Messe, elle restait désagréable, et nous regarder, nous parler mal, sans arrêt. Je pense que même son mari a peur d'elle, étant donné qu'il reste silencieux la plupart du temps, et se contente d'hocher la tête quand son épouse lui dit quelque chose... et, surtout, elle c'était attirer les foudres de ma sœur qui, désormais, la détestait...

Mais on pourrait dire que les sentiments sont réciproques et bien partageaient .La femme répond :

-<< Tu va nettoyer la salle a manger a la place de ta grande sœur. >>

Hellegard retorque, surprise :

-<< Mais pourquoi ? Je devais aller au marché normalement ! >>

La femme lui sourit méchamment, avant de lui répondre d'une voix mielleuse :

-<< C'est parce que j'en ai envie...Pour ta gouverne, c'est moi qui commande ici. Si j'était méchante, je t'aurais déjà renvoyer avec ta grande sœur et vous seriez morte de faim ou de froid... >>

Je voudrais lui dire que techniquement nous ne sommes plus en plein Hiver et que nous pourrions survivre, mais je me tais...

Mais, malheureusement, ma sœur veut dire la même chose, et elle répond a la femme en la regardant droits dans les yeux :

-<< Vous vous trompez ! On ne serait pas mortes de froid, vu que le temps c'est radouci ! >>

La matrone lui jette un regard plein de mépris, avant de marmonner :

-<< C'est dommage...j'adore quand il fait froid... >>

Finalement, je finie par partir a la place d'Hellegard, après que la discussion soi revenue au ménage.

Et, avec mon panier, je sors pour aller acheter à manger .

Sur les chemins...Où les histoires vivent. Découvrez maintenant