Chapitre 7 : Là ou commence le voyage...

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Nous avons froid... si froid... la nuit est noire et glacée, de la neige ayant commencer a tomber, mais nous continuons dans l'espoir de voir l'aube. Malgré nos couvertures, ainsi que nos châles, cela ne suffit pas contre la bise glaciale de l'hiver, et, au bout d'un moment, ma sœur me dit, ses dents s'entrechoquant : 

- << J'ai froid...est ce qu'ont pourraient s'arrêtez ? >> 

je commence déjà a regretter ma décision...et si nous mourrions, toutes les quatre, comme l'avait craint sœur Marie ? Et si je voyais Hellegard mourir sous mes yeux ? Je ne me le pardonnerais jamais... elle a les mains tremblantes de froid, et je ne peux m'empêcher de l'attirer contre moi pour la réchauffer. Quelle idiote je suis ! J'aurais du prévoir que, dehors, le froid de l'hiver nous gèleraient ! Mais, ignorante comme je suis, nous avons juste mis nos robes d'hiver, qui sont juste fabriquer avec de la laine et qui sont déchirer par endroit, car nous l'avons toujours eu en hiver, ne l'a changeant quand elle était complètement déchirer ou trouer et la rapiéçant, quand nous étions devenu trop grandes... Ma sœur attend toujours une réponse, mais je ne lui répond pas, les yeux rivée devant moi, car je sais que si je parle, le reste de mes forces m'abandonneront....  Aly lui répond a ma place : 

-<< Non, il nous faut continuer... sinon nous mourrons de froid...>> 

je la regarde, frissonnante plus de peur que de froid a cette sombre idée, mais d'un coup, Lucie pousse un crie de surprise mêler de joie, et j'entends ma sœur lui demander, la voix tremblante :

 -<< que se passe t'il ? >>. 

Lucie murmure dans un souffle : 

-<< j'ai...j'ai trouvé un endroit ou...nous abriter...>> dit elle les larmes au yeux.

 je la regarde, béate, et, sans un mot, je suis la direction qu'elle pointe fébrilement du doigt...je regarde notre nouvelle abri pour la nuit...

Nous sommes sauvées.



Une petite maison. C'est ce que nous voyons, quand Lucie la pointe du doigt... Je suis muette de stupéfaction, voyant de la lumière venir des fenêtre de la maison...et, là, j'entends des sanglots. Et, je le sais, ce sont des sanglots de joies... ce sont ceux de ma petite sœur, à genoux dans la neige, tellement elle est a bout . Nous nous regardons tour a tour, et, nous savons qu'il n'y a pas besoin de mots pour nous dirent ce que nous allons faire...Je me surprend a penser que, pour une fois, Dieu ou non, nous avons beaucoup de chance... et nous commençons a marcher jusqu'à la maison qui se trouve au bord du petit chemin sur lequel nous étions. Nous arrivons bientôt a la porte de la maison et je décide enfin de parler, après plusieurs heures a ne rien dire... je dit dans un souffle : 

-<< on toquent ? Hellegard a froid et moi aussi...nous ne pouvons pas continuer comme ça, sinon nous mourrons dans le froid...et ça sera de ma faute...>> finis je par dire, baissant ma tête.

 Lucie tremble comme jamais et elle répond : -<< moi je suis pour ! Je ne pourrais pas rester comme ça très longtemps...>> 

Aly finis par soupirer et acquiesce de la tête, nous donnant son approbation, et après quelques secondes, je toque a la porte. Nous attendons une minute, et, soudain, nous entendons une voix féminine nous dirent d'entrer ! Soulagées, nous entrons, chacune son tour, dans la petite maison. La personne qui nous accueillent est une vielle femme qui, vu son apparence, doit avoir la soixantaine. Mais, quand je regarde ses yeux qui semblent abriter toute la sagesse du monde en eux, je n'en suis plus si sure... elle a aussi les cheveux blancs, comme la neige qui tombe dehors... elle nous regardent avec gentillesse, comme si elle savaient que nous allions venir ici, et, puisque nous ne parlons pas, Aly prend la parole et dit d'une voix reconnaissante : 

-<< merci beaucoup de nous avoir donner l'autorisation d'entrer dans votre demeure...nous vous en sommes très reconnaissantes, mes amies et moi. >> la vielle dame nous regardent une a une avant de répondre :

 -<< ce n'est rien...je ne pouvais pas laisser de pauvres jeunes filles toute seule dans ce froid...mais, que faites vous toutes seules sur les chemins en plein mois de décembre ? >> Lucie répond :

 -<< nous sommes orphelines madame...Nous avons choisi de partir de notre orphelinat...>> la femme nous regardent un moment avant de dire, changeant de sujet : 

-<< si vous voulez mangez, asseyez vous mesdemoiselles, je vais vous apporter le repas. >> nous nous asseyons sur des chaises en boit qui sont au tour d'une table, et nous commençons a chuchoter : 

-<< cette dame a l'air gentille je trouve...>> dit Hellegard avec un léger sourire...

 Je pense pareille, mais si elle ne l'étais pas vraiment ? Et si c'était une sorcière, envoyer par le Diable pour nous fairent du mal ? Lucie hoche la tête doucement, mais Aly, qui semble aussi méfiante que moi, répond : 

-<< oui mais on ne sait jamais... on va rester prudentes, d'accord ? >> 

je prend la parole :- << après avoir manger, il faut nous reposer, sinon nous serons trop fatigué pour continuer la route...>> . 

Mes amies et ma sœur hoche la tête, avant que la vielle dame nous apportent a manger : un potage qui semble bien meilleur que celui que nous mangeons a l'orphelinat, et nous la remercions avant de commencer a manger...nous avalons lentement la soupe, faisant en sorte de profiter de se repas, si maigre soit-t 'il, pour reprendre des forces. Apres avoir finies, nous remercions une nouvelle fois la vielle dame qui nous répond, un léger sourire au lèvres... : 

-<< vous devriez aller dormir, vous serez fatiguez sinon...mais avant, puis-je savoir pourquoi êtes vous partit de votre orphelinat ? >> 

Hellegard lui répond d'un ton neutre: -<< et bien, nous étions malheureuse la bas...Nous sommes partis pour vivre notre vies toutes les quatre ! >> 

la femme hoche lentement la tête puis dit : -<< bon...vous devriez allez dormir jeunes filles, si vous ne voulez pas être trop fatiguer sur la route demain. >>

Nous montons a l'étage ou nous voyions une grande paillasse nous attendre et avec bonheur, nous nous couchons dedans.  il y fait chaud, et je regarde ma sœur tandis qu'elle s'endort déjà, morte de fatigue, et le rythme de sa respiration me calme. Je ferme les yeux pour moi aussi m'endormir, mais Lucie me murmure : 

-<< franchement Jaine...je...je ne sait pas...pourquoi on devrait continuer alors qu'on ne sais même pas pourquoi on est parties...? >> 

je lui réponds : -<< on c'est enfuies car l'orphelinat était atroce !  je sais que tu le pense toi aussi !! Si on était rester, nous aurions vu Adelaide mourir, et encore pleins d'autres, avant que l'une deux nous ne meure a son tour !!! et... repris je d'un ton plus radoucie, pour trouver notre chez nous...>> 

Aly, qui depuis le début de la conversation n'avait fait qu'écouter, pris la parole : 

-<< ça veut dire qu'on va vivre toutes seules ? >> 

 je la regarde et, lui réponds, souriante :

 -<< oui...on trouvera notre chez nous, et on vivra...heureuses...>> .

 Par la fenêtre de sa chambre, juste a coter de celle de Jaine, Aly, Lucie et Hellegard, la vielle dame regardait la neige tombait... et elle restait là, a regarder la neige blanche tomber a une grande vitesse...au bout d'un moment, elle soupira, et murmura pour elle même : 

-<< ces jeunes filles vont vivre bien des choses...des belles et des horribles choses...mais elles survivront et elle triompheront de l'adversité...>> 

après encore quelques minutes, elle sortit silencieusement de la maison alors que la neige tombait encore, et elle s'enfonça dans la nuit blanche, finissant par se confondre parfaitement, avec la neige tombant a flot...

Sur les chemins...Où les histoires vivent. Découvrez maintenant