Chapitre 6 : Evasion...

14 1 0
                                    

Mes amis et ma sœur m'écoute attentivement sur mon lit le plan que j'ai préparé, tandis que sœur Marie, elle, est adosser au mur, nous écoutant avec attention.

 je leur dit : -<< il faudra le faire de nuit, sinon on se fera prendre. >> 

Aly me répond : -<< ok, super ! mais comment on pourra se repérer parmi tout les couloirs ? >> contrairement a moi qui a toujours chercher a savoir ou était la sortie de cette énorme bâtisse ou nous sommes, Aly, elle, n'a jamais chercher a savoir ou elle se trouvait, ne jugeant surement pas cela utile...je lui sourit, avant de hocher la tête a l'intention de sœur Marie qui sourit a son tour et explique :

-<< et bien, je serais votre guide ! Je connais par cœur cet orphelinat, cela fait plus de 20ans que j'y suis . >> Ma sœur, ainsi que mes amies me regardent, bouche bée, puis regarde Marie, encore plus surprise... au bout d'une seconde de silence, c'est finalement Hellegard qui prend la parole et qui répond, soucieuse:

-<< mais...sœur Marie, vous prenez un énorme risque en faisant cela ! Si la directrice le découvre elle vous mettra a la porte...>> 

Sœur Marie répond : -<< Ce n'est pas grave...Si cela vous permet d'être heureuse toutes les quatre et bien j'aurais fait une dernière bonne action pour vous...je vais vous accompagnait jusqu'à ce que vous partiez pour vous dire adieu... après tout, je suppose que vous ne reviendrez pas ... >>, finit t'elle par dire, baissant les yeux. 

 Après une seconde de silence, Aly demande : -<< Quand préparons nous nos affaires ? >> 

-<< juste après le coucher du soleil ! Les nuits arrivent vite en ce moment, nous devons faire vite ! >>

Après deux minutes, nous voyons de notre petite fenêtre le soleil se couchait dans une magnifique lumière oranger, qui nous laissent silencieuses quelques secondes, puis, nous commençons a mettre dans un sac en toile, le peu d'objet que nous avons... : robes d'été et d'hiver, un bout de fromage ainsi qu'un petit morceau de pain...

 Après avoir préparer nos affaires et nous être préparer, mettant chaussures et châle, nous sortîmes de notre chambre sans faire de bruit...nous étions tendus comme jamais, et nous étions silencieuses durant de nombreuse minutes, regardant des fois par les nombreuses grandes fenêtre sur les murs, voyant la lune apparaître progressivement. Nous passâmes devant un couloir, puis un autre , puis quand nous passâmes devant le troisième couloir, nous entendirent du bruit , Sœur Marie s'écria : -<< Vite , cachez vous ! >> . Nous nous cachâmes derrière un rideau et nous attendirent, le cœur battant

 après quelque secondes, nous entendirent la voix de la directrice, et nous comprirent qu'elle était en train de parler avec Sœur Marie. La directrice sembla posé une question, puis, après une brève hésitation, sœur Marie lui répondis, puis, enfin, nous entendîmes les pas de la directrice s'éloigner . Sœur Marie nous chuchota : << C'est bon les filles, vous pouvez sortir !>> Je souris, tout ce passe comme prévu !!! 


Nous passons dans un couloir que je ne connais pas, très long et, je remarque avec émerveillement que, tout au bout, il y a une très grande porte en bois, en chêne sûrement, et je dois inspirer a fond pour ne pas me précipiter pour l'ouvrir...le monde autour n'existe plus...seule cette grande porte en chêne peut nous ouvrir l'endroit ou nous allons... : la nature, les chemins, les petits villages au alentours...la vraie liberté...

Enfin, nous arrivons devant la grande porte, et Sœur Marie nous murmure : -<< nous allons l'ouvrir tout doucement d'accord ? Cette porte est très vielle et il se peut qu'elle grince quand nous allons l'ouvrir...>> Nous acquiesçons en silence, et nous commençons a pousser la porte :  elle est affreusement lourde, mais nous arrivons a l'ouvrir petit a petit...Ce que nous faisons, je l'ai rêver un nombre incalculable de fois, en espérant qu'un jour, ce rêve deviendrait réalité...maintenant, la réalité est la, sous mes yeux, et quand la porte s'ouvre complètement avec un léger grincement, je manque de hurler de joie... la lune parfaitement ronde semble nous accueillir dans un silence magnifique, sa blancheur m'éblouit quelques seconde, me laissant muette d'émotion...Je m'exclama : 

-<< c'est merveilleux ! Nous voila libre ! Nous somme enfin libre ! >> Les autres aussi avait l'air de se délecter de cette air nocturne . j'étais très heureuse.. oui, si heureuse... la voix de sœur Marie me tira de mes pensé : -<< J'espère que vous n'aurait pas trop froid dehors, c'est pour ça que j'ai pris des couverture pour vous...>> Lucie la regarda avec reconnaissance avant de repondre : 

-<< c'est très gentil a vous sœur Marie, nous ne vous oublierons jamais. >> Et là, je vois sœur Marie versé une larme, une seule...je me retiens de pleurer moi aussi, sœur Marie c'était toujours occupé de nous quand nous étions petites, mes amies, ma sœur, et moi et elle était ... comme une mère pour nous...Je me souviens maintenant que quand j'étais petite, j'appelais toujours sœur Marie, << maman >> et a chaque fois, elle me prenait dans ses bras pour un long câlin...je l'avais toujours considérer comme ma mère, car, puisque je n'en avais pas, elle était un peu comme un pansement pour mon petit cœur blesser... sœur Marie avait toujours été la. Elle m'avait protéger de la famine, quand tout le monde a l'orphelinat crever de faim, elle m'avait protéger, quand Aly n'était pas la, des plus grandes qui voulaient m'embêter ou me voler ma nourriture, elle m'avait protéger et aimer comme sa propre fille, et je comprenais sa réticence a nous laissé, mais nous devions partir, nous ne pouvions plus resté ici... enfin, plus moi... 

Après un dernier adieu remplies d'émotion, mes amies, ma sœur et moi même, tournant le dos a notre chez nous, abandonnant nos anciennes vie, disparitions dans la nuit...

Sœur Marie regarda Jaine, Aly, Hellegard et Lucie , au fur et a mesure qu'elle marchaient, se transformer en petits point noire dans la nuit froide...Elle les regarda longtemps, les larmes perlant et coulants le long de ses joues, et elle resta la, seule, pleurant silencieusement, si silencieusement, que même les animaux de la foret qui était a coter n'aurait pas pu l'entendre...les jeunes filles qu'elle avait vu grandir était parties, la laissant, toute seule, dans une tristesse profonde...elle pourrait très bien courir les rattraper et les arrêter, elle pourrait aller prévenir la directrice mais...si elle aimait vraiment ces jeunes filles qui étaient, devenue au fil du temps, les siennes, elle se dit qu'elle devait les laisser partir...a la lumière de la lune, elle pria, longtemps, et après, alla au bord d'une corniche escarper juste a quelque pas de la. Après un long moment a regarder le ciel, son pied proche du vide, elle renonça a sauter...sa vie n'était pas terminer...et si Jaine partait pour toujours, elle, resterais jusqu'à son dernier souffle a l'orphelinat, ou elle l'avait vu grandir...



Sur les chemins...Où les histoires vivent. Découvrez maintenant