Sur les chemins...

Chapitre 8 : Le champ

Le lendemain matin, je me réveille de bonne heure, mes compagnes de route encore endormies... après avoir vérifier que mes amies et ma petite sœur sont toujours sur la paillasse, je décide de descendre en bas et de sortir de la maison pour prendre l'air.

Le temps c'est radoucie... la neige ne tombe plus, et un tapis blanc couvre la presque totalité du paysage... je regarde autour de la maison, et je vois que nous sommes un peu perdues... il n'y a rien, a part des foret de pin a perte de vue, et même si j'arrive encore a voir un peu le petit chemin a cote de la maison, je ne vois rien au bout... je décide de rentrer dans la maison pour réveiller ma petite troupe, et je les retrouvent là, encore endormies...

Je sourit, nous ne sommes pas mortes ! Nous sommes maintenant hors de danger... Je secoue doucement une a une les filles, et elles se réveillent peu a peu...

Lucie se frotte les yeux, pendant qu'Aly baille, et ma sœur gigote en marmonnant :

-<< humm...laisse moi dormir... >> je la re secoue et elle grommelle, mécontente d'être déranger dans son sommeil.

Une fois que tout le monde est réveiller, je leur dit qu'il faut partir et qu'il faut trouver a mangé. Nous descendons pour aller retrouver la vielle femme et lui dire merci, mais nous ne la trouvons pas, et après plus de 20 minutes a la chercher, nous renonçons et Lucie dit, déçue :

-<< c'est dommage...j'aurais aimer la remercier...>> Soudain, son visage s'illumine et elle ajoute : -<< attendez moi ! Je dois faire quelque chose ! >> Et elle sortit de la maison .

Après 10 minutes, nous vîmes arrivaient Lucie, toute essouffler, un bouquet de fleurs a la main, courir vers nous pour ensuite nous dépasser et monter a l'étage...Elle finie par redescendre, le sourire au lèvre, et nous dit :

-<< C'est bon ! On peut partir...>>

Nous partons d'un pas régulier, et je ne peux m'empêcher de penser a la vielle dame...pourquoi nous a t'elle sauver au juste ? Vu sa maison et ses meubles, elle n'était pas très riche, alors pourquoi nous aider et nous donner sa nourriture ? Mais après un moment a réfléchir, je me dis que ça ne sert a rien de réfléchir la dessus, que cette vielle dame, si pauvre soit elle, nous a donner l'hospitalité car c'était une bonne personne... nous marchons longtemps encore, parlant de choses et d'autres...bizarrement, j'apprécie beaucoup cette nouvelle vie sur les chemins...

Mais au bout d'une heure, nos ventre commencent a crier famine et mes jambes me font mal... mais au loin, nous voyons quelque chose, et nous avons de la chance...

C'est un champ. Un champ de carottes .

Tout de suite, ma sœur se précipite vers le champ et commence a dévorer les carottes qui poussait tranquillement ! Lucie la regarde, et, horrifiée, hurle :

- << A tu perdu la raison ? Ce sont les légumes du diable, ils viennent de terre !!! >>

la directrice et les sœurs de notre orphelinat nous avaient toujours dit que les légumes qui n'était pas laver, puis préparer a la main, n'était pas pures et que c'était des aliments qui venez du royaume de Satan, en Enfer... mais ma sœur, qui n'a jamais cru a ces sornettes et qui est loin de sans soucier, la regarde et lui répond :

-<< je m'en FICHE !!! J'ai faim ! >> et elle continue a manger tranquillement .

Je la rejoins bientôt, et moi aussi je commence a manger les légumes '' maudis ''... puis c'est Aly qui nous rejoins, contente de manger des aliments de la même couleurs que sa chevelure. Je n'ai jamais compris pourquoi les gens ne voulaient pas manger les légumes crus...pourtant, c'est plutôt bon et ça ne fais pas de mal...j'ai toujours refuser de croire a ce genre de croyance ridicule, car pour moi, elle n'était pas assez réaliste pour vraiment y croire sérieusement... mais quand j'en parlais a d'autres filles a part ma sœur et mes amies, elles me regardaient mal en disant que je n'étais qu'une idiote. Peut être que c'est vrai, mais en attendant, je ne vais pas faire la difficile alors que des aliments sont juste devant moi. Au bout d'un moment, Lucie finie par nous rejoindre en soupirant, sûrement parce que, a force de nous voir manger, son ventre commençait a vraiment gargouillait . Mais tout d'un coup, nous entendons une voix méchante et agressive derrière nous, demander :

-<< Que faites vous ??! >>

nous nous retournons, surprises, et nous voyons un homme d'une cinquantaine d'années, qui nous adresse un regard furibond, une fourche dans la main...

il hurle : -<< COMMENT OSEZ - VOUS MANGER MES LÉGUMES ?!! >>

et avant même que nous ne puissions répondre, il se jette sur nous, sa fourche brandi dans notre direction... ! Peut être que certaines personnes seraient restaient figer ou auraient essayez de parlementer... mais... nous le savions...

cette homme ne voulait pas parlementer.

Alors, nous hurlons, et nous courons comme jamais .