Chapitre 19 : Vetements rouges...

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Je suis au bord d'un petit ruisseau, et, depuis tout a l'heure, j'essaie de faire partir les traces rouges, les traces de sang de l'homme, qui ont éclaboussaient ma robe . Mais malheureusement, elles ont déjà séchaient et, pour moi, impossible de les effacer...

Soudain, j'entends ma sœur m'appeler. Elle me fait signe de la main et je m'approche, espérant qu'elle n'est pas remarquée ce que je faisais... Elle me dit avec enthousiasme :

-<< Maintenant, de là ou ont est, on peut voir la ville ! Sa veut dire que nous ne sommes pas loin ! C'est merveilleux, j'ai vraiment hâte qu'on trouve du travail et qu'on achète une jolie maison pour y vivre toutes les quatre ! >>

Je lui sourit, moi aussi j'ai vraiment hâte mais...pourrais je vivre heureuse alors que j'ai tuer un homme qui avait peut être une famille ? En plus, j'ai entendue parler d'une histoire, a l'époque, ou j'étais encore a l'orphelinat... :

Un homme, un paysan, qui vivait sur ces terres jeune, habitant a quelques centaines de mètres de l'orphelinat et qui n'avait pas encore pris épouse, avait était pendu sur la place de son village, devant tout les habitants, pour avoir tuer un homme par accident... y repenser me donne la chair de poule...je ne veux pas finir pendue.

Mes amies nous attendent et je vois qu'elles ont un grand sourire sur les lèvres. Lucie s'exclame :

-<< Aly a réussie a nous faire un deuxième sac en toile !!! C'est grâce a un sac a patates qu'elle avait trouver devant la maison de la vielle dame qui nous a accueillie l'autre jour ! C'est super, je n'aurais plus a porter tout le temps nos provisions ! >>

Aly acquiesce en silence, modeste, et nous mettons toutes nos provisions dedans.

En marchant encore un peu, nous commençons a voir le pont qui traverse la rivière que nous avions vues un peu plus tôt, en marchant... ressentant un regain d'énergies nous parcourir, nous commençons a courir en direction de l'édifice, aux anges...

Enfin, nous sommes au portes de la ville quand, tout à coup, des gardes nous empêchent le passage ! L'un deux nous demande, haussant un sourcil :

-<< Qui êtes vous voyageuses ? Vous ne savez pas que pour entrer dans la ville, il faut payer ? >>

Ma sœur proteste, n'ayant jamais était très patiente, ni soumise a aucunes autorités qui lui déplait... :

- << Mais, nous n'avons aucun écu sur nous ! Vous n'allez tout de même pas faire payer de pauvre filles dans le malheur ! >> Dit elle, en essayant de les adoucir .

Le garde lève les yeux au ciels, exaspéré. il soupir avant de dire, lançant un regard entendu a son collègue, qui hoche la tête en silence :

-<< Bon, d'accord...Pour vous, ça ne fera qu'un seul écu...>>

Nous baissons la tête, et j'essaye de trouver dans mes poches une quel qu'onques pièce, mais je n'en trouve aucunes...nous commençons a chercher partout autour de nous, pour essayer de trouver une petite pièce...en vain. Je vois avec panique que l'un des deux gardes est en train de perdre patience, et qu'il est a deux doigts de nous faire partir, quand, soudain, ma petite sœur s'écrie :

-<< J'AI TROUVAIS UNE PIECE !!! >> dit elle, montrant la monnaie dans sa main.

Nous sautons de joie, grâce a elle, nous allons pouvoir passer sans encombre ! Nous donnons la pièce a l'un des gardes, et ils nous laissent entrer dans la ville, qui nous faisaient tant rêver...


Nous marchons jusqu'à la place de la ville et nous commençons a parler joyeusement :

-<< Cette ville a l'air superbe ! >> dit Aly, le sourire jusqu'au yeux.

j'acquiesce de la tête, c'est vrai que, tandis que l'ont marchons, les rues m'ont l'air sympathiques et pleines de vies...

Lucie rajoute :

-<< Oui, mais maintenant ou doit trouver un travail ! >>

Ma sœur demande : -<< Nous allons toutes travailler au même endroit non ? >>

Je réfléchie : C'est vrai que si l'on choisie de rester ensembles, nous n'aurons pas de craintes a nous faires sur notre sécurité, et notre temps passait ensembles...mais malgré cela, d'autres idées me viennent en tête, et l'une d'elles me pense la plus approprier...

Je doute que mes amies apprécieront. Pendant qu'elles exposent chacune leurs idées, je finie par prendre ma décision et je prend la parole, captant leurs attentions :

-<< Les filles, j'ai eu une idée mais je ne sais pas si vous aller l'aimer...>>

Mes amies ainsi que ma sœur me regardent, attentives. je leurs explique, essayant de trouver les bons mots :

-<< Je pense que nous devrions faire des travail différents, et que nous ne devrions pas nous dires celui que nous pratiquons. Cela serrait pour ne pas que l'on critiques, vous comprenez ? Si on voit l'une d'entre nous faire son travail, on ne le dit pas au autres ! >>

En fait, si je ne veux pas que l'on sache nos travails respectifs, ce n'est pas a cause du jugement de mes amies et de ma sœur, sur moi...en fait, a l'orphelinat, une adolescente du nom de Louise, et qui était bien plus grandes que moi, m'avait un jour expliquer que, parfois, pour survivre, des femmes non mariées ou horriblement pauvres, choisissaient, pour métier, de donner leurs corps pour subsister, ou de vendre des poisons ou des plantes toxiques a des femmes et des hommes riches qui voulaient se débarrasser de quelqu'un sans encombre, par exemple...et cela...si ce sort venait a m'arriver, faute de n'avoir rien trouver pour me payer a manger...je ne supporterais plus de me regarder dans la glace. J'aurais honte. Affreusement, honte.

Les filles restent bouche bée, et c'est Aly qui finie par dire, brisant le silence :

-<< Bon...Je suis d'accord avec Jaine. Plus on fera de travails séparément, plus on amassera l'argent nécessaire pour nous acheter un chez nous ! >>

Alors, après une longue discussion qui dura a peut près une heure, nous votâmes pour mon idée, et nous décidâmes de nous séparer pour trouver du travail et, que ce soir, nous nous retrouverions pour dire si nous avons trouver un emploi, ou non.


Sur les chemins...Où les histoires vivent. Découvrez maintenant