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HOULEYE DIA.

Je reste assise sur mon lit, le gloss entre mes mains et les yeux qui piquent

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Je reste assise sur mon lit, le gloss entre mes mains et les yeux qui piquent.

Je suis tellement vénère putain. Boubacar était juste censé venir m'apporter mon gloss, saluer mes parents et voilà que ça parle de mariage et maman aussi qui lui raconte ma vie pffff ! Non mais en quoi ça le regarde ?

Ils jouent à quoi exactement ?

Vous allez me dire que c'était juste des blagues mais croyez moi qu'ils sont capable de rendre réel tout ça. Parce que dans cette famille ils s'en foutent de ton bonheur, ils sont prêts à tout pour leurs propres intérêts et pour leur réputation.

Ça y est il est venu bien habillé, bien soigné, clés Mercedes dans ses mains c'est fini, ils le voyent déjà comme leur futur beau fils, leur sauveur.

Croyez-moi, maintenant qu'ils l'ont rencontré, tant que je ne me marie pas avec lui, ils ne me laisseront pas tranquille. Ils savent bien comment te manipuler, te mettre la pression. Ils m'ont déjà fait la même chose avec un cousin au bled, ils m'ont laissé un paix quand il a marié une autre.

Regardez juste l'histoire avec Ibrahim, si ce n'était pas pour eux JAMAIS j'allais le laisser tomber. Mais ils m'ont tellement poussé à bout, j'en pouvais plus. Et ça risque d'arriver avec Boubacar, je le sens.

En plus mon père il a juré! Il a juré que s'il veut de moi il va lui donner ma main .

Non mais c'est la folie ici.

Ils ne le connaissent même pas bien, il est plus le petit garçon qu'ils connaissent avant hein, il devenu un homme maintenant. Là ils vont se baser uniquement sur ses parents et la famille dont il fait partie pour juger de son comportement et envisager mon avenir avec lui, sans tenir compte de tout le reste.

En tout cas cette fois ci je ferai le tout pour ne pas céder à leurs caprices. Je peux tout accepter mais un mariage avec une personne que je n'aime pas ? Jamais. Il n'ont qu'à me renier dans ce cas.

Boubacar m'intéresse pas et aucun autre homme m'intéresse d'ailleurs.

Tout d'un coup ma porte s'ouvre à nouveau. C'est ma mère qui entre en me criant dessus.

Maman - Houleye ! Houleye ! Houleye mi tampi ! ( je suis fatigué)

Je la regarde toujours en larmes.

𝐇𝐎𝐔𝐋𝐄𝐘𝐄 « à quand mon bonheur ? »Où les histoires vivent. Découvrez maintenant