Chapitre 12 : Bizarre.... cette cage !

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Le dimanche suivant le prime, Héléna se réveilla avec une sérénité inattendue. Un sentiment de soulagement l'envahissait, comme si un poids avait été levé de ses épaules, même si elle savait que certaines décisions n'allaient pas être faciles à porter.

Comme à l'accoutumée, le brunch précéda le débrief. Elle aurait aimé revoir sa performance, mais sans Marie-Maude, Cécile préféra passer cette étape.

Cécile complimenta Héléna sur son interprétation, notant qu'elle avait su se laisser emporter par ses émotions. Pour l'encourager, elle lui décerna son coup de cœur. Héléna se sentit à la fois touchée et revigorée par cette reconnaissance, sa motivation gonflant à l'idée de continuer sur cette lancée.

Michael annonça que les évaluations de la semaine porteraient sur le piano-voix, en préparation d'un prime philharmonique. Héléna sourit; le piano-voix était son langage préféré, son refuge musical.

Après le brunch, les autres académiciens s'éparpillèrent, chacun retournant à ses préoccupations.

Julien, Vico, Pierre et Héléna restèrent dans le salon, savourant une pause. Héléna, les jambes repliées sous elle, était un tableau de tranquillité, tandis que Pierre, sans vergogne, s'étala de tout son long, utilisant ses jambes comme un coussin.

Pierre : La vie de Vianney c'est trop cool, vie tranquille et musique

Héléna : Sa petite vie tranquille et faire de la musique, répondit Héléna, répétant sans réfléchir.

Pierre, surpris mais amusé : Mais c'est exactement ce que je viens de dire, bébé.

Julien, taquin : Vous êtes trop mignons. Vous pensez pareil, c'est adorable.

Héléna, un peu confuse : Oh, j'avais pas entendu Pierre le dire...

Pierre, tout content, se dandinant joyeusement sur le canapé

Pierre : Grrr, t'as vu, des papillons dans le ventre.

Il fait des gestes avec ses mains, comme des ailes.

Julien, en riant : C'est pour ça qu'il t'aime... Enfin, qu'il t'apprécie énormément. D'ailleurs, tu rougis, non ?

Héléna, touchant ses joues avec un sourire : C'est vrai ?

Julien, taquin : Non, je te taquinais, c'est tout. Voyant le malaise d'Helena mais ses joues s'étaient bien colorées

Pierre, plongé dans ses pensées, releva soudain la tête vers Héléna avec un large sourire

Pierre : Mmm... des papillons dans le cœur aussi... Oh là là, j'arrête, c'est gênant... Enfin, bref

Ils continuèrent leurs échanges, comme si de rien n'était, mais une tension palpable flottait dans l'air. Pierre se délectant de la chaleur d'Héléna, sa tête reposant doucement sur ses cuisses, savourant la douce proximité, tandis que des regards furtifs et des sourires complices semblaient promettre des mots non-dits, des sentiments encore inavoués

Lorsque Pierre a lâché ce « bébé » avec une légèreté apparente, il a immédiatement ressenti un mélange d'excitation et d'appréhension. Le mot était sorti sans qu'il y réfléchisse vraiment, comme une petite confidence échappée dans le flot de la conversation.

Héléna avait simplement continué à parler, sans relever, comme si de rien n'était, et cela, paradoxalement, avait troublé Pierre bien plus qu'une réaction visible. Elle n'avait pas été choquée, ni même surprise, et c'était comme si le surnom était déjà naturellement installé entre eux

Une minute dans tes brasOù les histoires vivent. Découvrez maintenant