Chapitre 13:

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Bella:
Le lendemain, 11h:

Nous sommes en cours, fatigué par la classe d'immunologie. J'aimais cette matière auparavant, mais à cause du professeur qui explique mal ou qui est trop distant, je ne comprends plus rien. Ce manque de clarté rend les leçons difficiles à suivre et je me sens de plus en plus frustré.

Nelya, à côté de moi, semble encore plus fatigué que moi. Elle est complètement affalée sur sa table, la tête dans son bras, déjà ailleurs.

Je n'ai rien à faire à part regarder les autres travailler, prendre des notes. J'essaye de faire de même, mais c'est peine perdue, je n'y arrive pas, j'ai du mal. Alors, quant à moi, je gribouille dans les coins de ma feuille et joue discrètement avec les cheveux de Nelya. Ses cheveux bruns mi-longs sont un peu ondulés et ils sentent bon, la coco. Chaque dessin montre un peu de mon ennui et du vide que je ressens, espérant que le temps passe plus vite. Mais à chaque trait, je vois le temps s'étirer et la lassitude s'installer doucement.

De temps en temps, je jette des regards furtifs à Kyle, qui semble être dans le même état que Nelya, épuisé. J'ai toujours des questions à poser à Nelya sur lui et elle, sur le fait qu'ils soient toujours dans la même classe, et sur le jour où j'ai trouvé Nelya en pleurs dans le couloir à cause de lui. Qu'est-ce qu'il a dit ou fait pour qu'elle soit dans un état pareil ? Mais comment aborder le sujet sans rouvrir ses plaies qui commencent à peine à se refermer ? Je ne sais pas, je dois y réfléchir. Ces questions semblent tellement étranges que j'ai l'impression que tout est planifié. Je ne sais pas comment l'expliquer, mais c'est ce que je ressens.

Je mets ces questions de côté et me concentre sur le cours pour les dernières minutes avant la fin.

15 minutes plus tard:

-Waaa, ce cours, comment je me suis ennuyé, me plaignis-je à Nelya.

-Non, en vrai, ça va, dit-elle en bâillant.

-Dit-elle alors qu'elle a passé deux heures à ronfler, dis-je en levant les yeux au ciel.

Elle rit à ma remarque et moi, je souris par l'absurdité de sa réponse.

-Bella, j'ai une faveur à te demander, commençe-t-elle après notre moment drôle.

Je me tourne vers elle et lui dis:

-je t'écoute.

-Et bien, j'aimerais rentrer chez moi pour retrouver mes frères et sœurs, passer du temps avec eux.

-Nelya, je...je ne pense pas que ce soit une bonne idée, dis-je. T'es parents pourraient te faire du mal et...

-Ne t'inquiète pas, mes parents ne sont pas là toute l'après midi, c'est une nounou qui les garde aujourd'hui, me coupe-t-elle.

-Une nounou ? Depuis quand ? Demandé-je.

-Ça fait un bout de temps maintenant. Elle vient quand mes parents ne sont pas là parce que je cite " On ne te fait pas confiance pour que tu les gardes " alors que je peux très bien m'en occuper. Mais bon, ce sont mes parents.

Je l'écoute, et une rage monte en moi. Ces parents sont vraiment des enfoirés, c'est pas possible.

-Et bien, tu appelle ça des parents, toi, dis-je en souffrant.

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⏰ Dernière mise à jour : 5 days ago ⏰

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