Elizabeth Prince, la fille caché de Severus Rogue / 2 eme année à Poudlard

Chapitre 9 : Révélation sur la chambre des secrets

Élisabeth marchait d'un pas rapide, son esprit en proie à un tourbillon de pensées. Elle était accompagnée de quelques élèves qui retournaient tranquillement à leurs dortoirs, mais elle, elle ne pouvait pas se défaire de cette étrange sensation qui l'habitait depuis qu'elle avait quitté la Grande Salle. 

Rogue, l'ayant observée durant la soirée, sentait que quelque chose d'inhabituel se tramait chez la jeune femme. Il décida alors de la suivre discrètement dans les couloirs, ses robes noires flottant dans l'obscurité comme une ombre silencieuse.

Alors qu'Élisabeth tournait à l'angle d'un couloir faiblement éclairé, elle tomba brusquement sur Harry, Ron et Hermione qui rentrés de l'anniversaire de la mort Nick Quasi-sans-tête. Leur posture figée et leurs regards choqués disaient tout. Ils se tenaient devant une scène glaçante : Miss Teigne, la chatte de Rusard, pétrifiée, immobile, suspendue dans une posture grotesque. L'atmosphère était étouffante, et Élisabeth sentit son cœur s'accélérer en un instant. Elle savait que Harry avait également entendu les voix dans les murs, tout comme elle.

Les élèves commencèrent à arriver, attirés par les murmures et l'agitation dans le couloir. Le visage d'Élisabeth blêmit. Les voix, la chatte pétrifiée, tout cela formait un puzzle dont elle n'avait pas encore toutes les pièces. Autour d'elle, les regards se posaient inquiets sur Harry, qui fixait Miss Teigne, pétrifié par la peur autant que par l'incompréhension.

Gilderoy Lockhart arriva à grands pas, affichant une expression faussement horrifiée, mais visiblement ravi de la tournure des événements. Il tenta immédiatement de s'imposer en lançant une série de questions vaines, essayant de capter l'attention. Mais personne ne prêta réellement attention à ses simagrées.

Puis Rusard arriva, le visage déformé par l'angoisse. Lorsqu'il aperçut sa chatte pétrifiée, il poussa un cri de désespoir. Ses yeux se remplirent de larmes et sa colère explosa. Il désigna Harry du doigt, furieux et hors de lui.

« C'est toi ! Tu as fait ça à ma Miss Teigne ! » hurla-t-il, sa voix éraillée résonnant dans les couloirs.

Les murmures s'intensifièrent. L'accusation de Rusard contre Harry semait le trouble parmi les élèves présents. Rogue, Dumbledore et McGonagall se tenaient un peu en retrait, observant la scène avec une gravité silencieuse. Rogue, en particulier, fixait Élisabeth avec un mélange de suspicion et de protection. Il savait qu'elle avait entendu ces voix, mais il restait impassible, masquant ses préoccupations derrière son visage impénétrable.

Les professeurs, voyant la situation dégénérer, ordonnèrent aux élèves de retourner immédiatement à leurs dortoirs. Mais Dumbledore, avec un regard pénétrant, fit une exception pour un groupe restreint. Il déclara que seuls Harry, Ron, Hermione et Élisabeth restaient sur place pour être interrogés. Élisabeth, surprise et inquiète, tenta de protester.

« Mais professeur, je n'ai rien à voir avec ça ! » s'exclama-t-elle. « Je suis juste arrivée ici avec eux, je n'ai pas pu être impliquée dans ce qui s'est passé. »

Dumbledore, Rogue, Lockhart et McGonagall se tenaient en cercle autour des quatre élèves, leurs visages sérieux. Les regards perçants des professeurs semblaient peser lourdement sur Élisabeth, qui se sentait de plus en plus mal à l'aise.

« Nous devons comprendre ce qui s'est passé ici, » expliqua Dumbledore d'une voix calme mais ferme. « Vous tous, restez ici pour que nous puissions clarifier la situation. Nous savons que certains d'entre vous ont entendu des choses que les autres n'ont pas entendues. »

Rogue, se tenant légèrement en retrait, observait Élisabeth avec une intensité qu'elle ne pouvait ignorer. Il savait que ses inquiétudes étaient fondées ; la jeune fille avait été perturbée plus tôt dans la soirée par des voix mystérieuses.