Les Ombres Du Passé [Hiiragi Toma × OC] {Wind Breaker}

Tenir à toi

— "Je me souviens... J'entends leurs voix à nouveau."

     Sa voix était tremblante comme son corps, ce n'était pas à cause du froid. Hiiragi voyait la peur dans ses yeux. Appelant à l'aide. Sa mâchoire s'était crispée, essayant de trouver les mots juste pour la rassurer. Mais encore une fois, avant qu'il ne puisse dire quelque chose, Mio brisa le silence une nouvelle fois.

— "Désolé... Tu dois rien comprendre à ce que je raconte... débile jusqu'au bout."

— "Mio..."

     Tête baissée, elle essuya les larmes qui lui restaient sur le visage et passa à côté d'Hiiragi. Marchant sur le trottoir pour rentrer chez elle. Cependant une main était venue attraper son poignet. La serrant fort mais de manière à ne pas lui faire de mal, Hiiragi l'observait.

— "Mio, sache que je suis là si tu as besoin de parler, ta sœur et Umemiya aussi, même tsubakino sera là pour toi. Ne les oublie pas. Je sais que c'est compliqué ce que tu as vécu... Ne reste pas toute seule. On est là pour t'aider si jamais tu as un problème. On sera toujours là pour toi."

     Les épaules de Mio tressautaient, accompagnées de sanglots. Le garçon vient se mettre devant elle, il avait lâché son poignet, posant ses mains sur ses épaules. Levant légèrement la tête vers Hiiragi, cherchant son regard. Pour sûrement trouver une sorte de réconfort. Leurs yeux se croisa, un léger sourire sur le visage d'Hiiragi était présent pour la rassurer. Et puis vint le moment où une main chaude et réconfortante essuya une larme sur le visage de Mio. Ce qui fit légèrement sursauter la fille, fermant les yeux. N'étant pas habitué à ce genre d'affection. Même le garçon avait fait ça sans vraiment réfléchir. La voir pleurer le mettait dans une situation d'impuissance.

— "Souviens-toi qu'il y a des personnes qui tiennent à toi. Quand tu es au plus bas. Elles seront là pour te pousser vers le haut. Si tu te sens mal. Parle en. Ils sont là pour toi. Ne reste pas seule."

— "Je... J'essaierai... Mais c'est dur... maintenant que je m'en souviens."

— "Je sais que c'est dur... aller viens on rentre. Y a un bain chaud qui t'attend," dit-il en lui ébouriffant les cheveux. Ce qui l'a fait sourire un tout petit peu.

     Finalement, les deux étaient en train de rentrer chez eux, Mio avait fini par sécher ses larmes. Une question lui taraudait l'esprit depuis qu'ils avaient repris la route.

— "Hiiragi ?"

- "Je t'écoute?"

— "Je peux compter sur toi si jamais ça va mal? Tu seras là pour moi? Est ce que... tu tiens à moi aussi?"

     Heureusement qu'il faisait nuit, car à ce moment précis, Hiiragi avait doucement les joues en train de devenir rose. Néanmoins, sa réponse était évidente, il tenait à elle d'une manière qu'il ne pouvait expliquer.

— "Bien sûr, comme Kotoha, Umemiya et Tsubakino seront là pour toi aussi", oubliant de répondre à la question de s'il tenait à elle, mais Mio n'avait pas remarqué.

— "Dire que je l'ai rendu triste ce jour-là... qu'est ce qui se serait passé si... "

— "Mio! Arrête de penser à ça, c'est du passé maintenant, Kotoha et toi êtes enfin réunis, tu devrais plutôt penser au jour à venir."

— "Tu as raison..."

/////

     Il avait bien raison, un bon bain chaud pour chasser les mauvaises pensées et idées noires. Avec un peu de musique. Ça ne manquait plus que de bougies et pétales de roses. Mio était relaxé dans son bain, les yeux fermés pendant un petit moment, fredonnant la musique qu'elle écoutait. C'était l'une dont Hiiragi lui avait conseillé quelques jours plutôt.

     Une fois couché dans son lit, la musique éteinte. Bien au chaud sous les couvertures, son téléphone en main sur la conversation avec Hiiragi. Elle était en train de taper sur son clavier un petit «Merci pour tout à l'heure». Puis le posa sur sa table de chevet pour pouvoir dormir.

     Cette nuit fut dénuée de cauchemars. Un simple rêve paisible avec sa sœur. Riant aux éclats.

[Désolé, petit chapitre mais je n'avais pas beaucoup d'idées. Je suis nul pour écrire ce genre de dialogue et encore il ne me plaît pas mais il fallait que je le sorte, ne voulant pas y laisser mon cerveau. J'en ai encore mal au crâne. Dit moi si vous avez des astuces.]