ANGEL

Chapitre 3 - Partie 1

Un bruit me fit sursauter, je pris quelques secondes à me rendre compte que cela provenait de mon téléphone. 

- Allo ! Ma voix était encore toute ensommeillée.

- Leelou ! Ça va ?

Je reconnu tout de suite SA voix.

- Monsieur Angel ? Oui je vais bien, pourquoi ?

- J'ai vu que tu avais quitté ton travail.  Où es- tu ?

- Je suis rentré chez moi car monsieur Slive m'a donné mon après-midi, il n'y avait pas beaucoup de travail. 

- J'arrive !

Il raccrocha, me laissant au bout du fil, sonné.

Je me levai afin de me rafraîchir un petit peu et de me rendre présentable, au fond de moi j'appréciai qu'Arnaud soit attiré par mon corps, mais il avait une façon de montrer son attirance qui ne m'inspirai pas confiance. Je finissais de me coiffer quand on sonna. J'alla ouvrir. Il avait l'épaule calé sur l'encadrement de la porte, il étais irrésistible comme ça, et son costume d'homme d'affaire le rendait encore plus séduisant. Il me sourit, ce qui provoqua un frisson qui parti de la racine de mes cheveux à la pointe de mes orteils.

Je repris mes esprits.

- Entrez.

- J'ai bien cru que tu allais me laisser sur le pas de la porte. 

Je ne releva pas sa remarque.

- Je peux vous offrir quelque chose ?

- Ton corps.

A sa réponse, mon coeur fit un bond, malgré sa façon cru de m'exprimer son désir, j'étais à chaque fois chamboulé dès qu'il entrai dans mon espace de vie. 

- Je parlai plutôt de quelque chose à boire, quelque chose qui me serait possible de vous offrir et je tiens à souligner que mon corps n'est pas à offrir.

Il avança dans la pièce en même temps qu'il retirai sa veste de costume, il la posa délicatement sur une chaise. Même sa démarche étais délicate mais sur et elle le rendait encore plus séduisant. Ses yeux gris ne lâcha pas les miens a mesure qu'il avançait vers moi. 

- Ne me dis pas que tu ne me désires pas. Je le vois dans tes yeux.

- Là n'est pas la question. Vous ne savait rien de ma vie, de mon passé et du pourquoi je ne souhaite pas coucher avec vous.

Il s'approcha de plus en plus, pour garder une distance de sécurité je recula mais me cogna contre le bar de la cuisine. Et lui continua d'avancer.

- Je suis sincèrement désolé si mon "non" fait mal à votre égo, mais un conseil passez à la suivante et on oubli tout.

- Tu ne comprends vraiment rien Leelou !! Son ton étais dur. 

Mon estomac se serra. Je ne sais pas pourquoi cet homme me fascinai en même temps qu'il m'impressionnait.

Il avait posé ses mains sur le comptoir, de chaque côté de mon corps, de façon à m'encercler. Il se pencha et me parla tout bas dans à l'oreille :

- Mon égo n'a rien à voir là dedans, je ne supporte pas de ne pas avoir accès à ce corps qui me donne mille et une idées de te donner du plaisir et encore moins q'un autre puisse le faire. 

Il déposa ses lèvres sur mon cou, un frisson me parcourut et je sentis ma carapace qui m'empêchait de céder à ses avances se fissurer. Je le sentais respirer, son souffle caressait mon cou. Une de ses mains descendis jusqu'à ma hanche et à son contact je ne pus contrôler un gémissement.