Chapitre 11 - Partie 2

5.6K 397 18
                                        

Il était déjà 10h et je n'avais eu aucune nouvelle d'Arnaud, je commençai à m'inquiéter mais ce qui me rassurait un petit peu c'est que si il lui étais arrivé quelque chose on en aurait parlé au boulot. Je décida de retenter de l'appeler, il avait surement rallumé son téléphone. Au bout de 2 sonneries je bascula sur son répondeur. Il m'avait raccroché au nez. Puis je reçus un message presque immédiatement.

_Je suis bien arrivée. A_

Ouch !! Froid et distant. Mon coeur se contracta et j'eu des bouffées de chaleur. Était-il encore énervé car je n'avais pas été avec lui. Peux-être qu'il ne voulait carrément plus de moi. Si ça se trouve j'étais célibataire et je ne le savais pas. Non il fallait pas que je m'imagine pleins de choses, si Arnaud avait voulu rompre il me l'aurait dit. A midi je tenta encore une fois de l'appeler mais cette fois ci il laissa sonner et je tomba sur son répondeur après 5 sonneries. Je ne laissais jamais de message, je n'aimais pas trop.

Je n'avais pas très faim, j'avais l'estomac retournée. Je décidai donc d'aller boire un café dans la salle de repos et m'asseya à une table toute seule. A la table à côté il y avait trois femmes, toutes trois assistantes aussi, je ne les connaissaient iniquement de vu. J'étais perdue dans mes pensées quand j'en entendu une prononcer son nom.

- Mr Angel ?!!

- Oui, elle m'a envoyée un message hier, apparemment elle à passer la nuit avec notre cher patron dans la chambre du jet.

A ces mots, mon souffle se coupa et les larmes me montèrent immédiatement aux yeux. C'est pas vrai. J'espérait de tout mon coeur que cette femme avait menti a ses copines pour se rendre intéressante. Mais le coup de grâce fut donné par la petite brune, magnifique, qui avait toute ses chances dans un concours de mannequin.

- Ayant déjà tâté la marchandise je peux vous dire qu'elle à dû passée une nuit de dingue. Je suis partie deux fois avec lui en déplacement, les deux fois il a loué une chambre en trop. Et je peux vous dire que c'est pas un goujat, il remet ça plusieurs fois dans la nuit et il vous laisse même dormir avec lui.

- Le prochain déplacement j'y vais.

Une blonde avait parlée. S'en étais trop je me levai, un peu trop vivement car les trois levèrent les yeux dans ma direction. Je sortis le plus vite possible de cette salle. Mes jambes me tenait à peine, je ne savais même pas comment je faisait pour continuer d'avancer. J'arrive tant bien que mal jusqu'à mon bureau et je fus soulagée quand mes fesses rencontrèrent ma chaise. Je sentais la crise d'angoisse arrivée, j'avais besoin de Tony. Je l'appela.

- Lil ?

- To...Tony.

- Lil ? Qu'est-ce qui se passe ?

Tony avait l'air affolé et je n'avais même pas assez de force pour parler assez fort.

- Tu peux venir me chercher ?

Je ne pleurai pas mais les sanglots dans ma gorge m'empêchait de bien m'exprimer, je devais prendre sur moi pour réussir à parler.

- Bien sur Lil. T'es où ?

- Au travail.

- Dans ton bureau ?

- Oui.

- Ok bouge pas j'arrive. Tu bouges pas surtout Lil, je fais au plus vite.

J'entendais la voix rassurante de Tony, mais je ne comprenais pas tout ce qu'il me disait. Mais sa voix me suffisait, je me concentrai dessus et essayée de respirer calmement.

- Je serai bientôt là Lil, concentre toi sur ma voix comme d'habitude d'accord.

Tony était toujours au téléphone avec moi, je ne sais pas depuis combien de temps mais il me parlait constamment pour me tenir en éveil et me rassurer.

Deux bras se refermèrent sur mes épaules.

- Lil, je suis là. Tout va bien, je suis là.

Je ne pouvais pas encore me relâcher, j'avais conscience que j'étais encore au bureau. Si je m'effondrais maintenant, tout le monde se poserait des questions.

- Ramène-moi à la maison.

- D'accord Ma Lil' on va rentrer. Laisse moi juste deux minutes. Tu peux rester toute seule deux minutes ?

Je hochai la tête pour dire oui.

Tony étais à peine parti qu'il était déjà revenu.

- C'est bon, ton chef n'est pas là donc j'ai dis à Julia de le prévenir. Et tiens sa va te faire du bien.

Tony me passa un mouchoir mouillée sur le visage pour que je n'ai pas trop l'air mal devant mes collègues. Pourquoi je n'étais pas amoureuse de Tony, c'étais un garçon comme lui qu'il me fallait. Mais non moi je courrai après un mec qui m'avait prévenu qu'il ne voulais rien mais j'avais tellement insisté qu'il avait dû se sentir presque obligé de sortir avec moi.

- Tu es venue en voiture Lil ?

Encore une fois je hochai la tête. Incapable de prononcer un mot de peur de pleurer sans pouvoir m'arrêter.

Je fouilla dans mon sac à main et en sortis mes clés de voiture et  lesque jlui tendis.

Tony me tenait toujours par la taille, heureusement c'étais la pause déjeuner et on ne croisai pas grand monde dans les couloirs.

Une fois à ma voiture, il m'aida à monter à l'intérieur et se mis à la place du conducteur. Dans cet intérieur rassurant qu'étais ma voiture je pu pour la première fois depuis la salle de pause prendre une grande inspiration. J'avais moins de mal à respirer. Tony mit le contact et démarra.

Tony m'avais aidé à m'allongé dans mon lit. Puis il s'était allongé à coté de moi et avait attendu que j'ai envie de parler. Bien sur à peine le premier mot sorti de ma bouche que je fondai en larme. Je lui racontai ce que j'avais entendu dans la salle de repos. Si Tony étais énervé il n'avait rien laissé paraitre. Quand ma crise de larme fut calmée, il m'avait prise dans ses bras et je m'étais endormi ainsi dans la protection des ses bras et son odeur rassurante. C'est pourquoi quand je me réveilla seule je fus étonnée de ne pas le retrouver près de moi. Je ne sais pas depuis combien de temps je dormais, mais il faisait nuit. J'avais soif. Je me leva et alla jusqu'à la cuisine. Je vis sur le micro-onde qu'il étais 3h du matin. Je pris un doliprane pour mon mal de tête et repartis me coucher. Je ne savais plus où j'avais mis mon téléphone. Je retourna au salon et fouilla mon sac, quand je le retrouva je vis que j'avais 19 appels manqués d'Arnaud et 5 messages. Malgré ma haine pour ce qu'il m'avait fait, je ne pus m'empêcher de paniquer en pensant qu'il lui été peux-être arrivé quelque chose. J'ouvris les messages.

_Répond moi stp. A_

_Ma chérie stp répond moi, je ne comprend rien à ce que m'a raconté Tony. A_

_Leelou répond...Parle moi. A_

_Répond moi putain !!! A_

_Bébé désolé pour mon dernier message, je ne voulais pas m'énerver contre toi mais je m'inquiète répond moi stp. Tony dis que tu as fait une crise d'angoisse par ma faute, mais je ne comprend pas pk. Appel moi, j'ai besoin de savoir que tu vas bien. A_

Mon coeur l'aimait donc il ne pouvait être que receptif à ce genre de message. Mais je ne devais pas me laisser attendrir. 

_Arrête d'insister, ne m'appel plus. L_

ANGELOù les histoires vivent. Découvrez maintenant