[Charles]
Elisa avait passé la soirée à éviter mes demandes par rapport à notre relation. Les seuls fois où j'avais pu poser mes lèvres sur les siennes c'était quand je la prenais par surprise, aucune chance qu'elle m'embrasse d'elle même.
J'avais réussi à la convaincre de me laisser dormir a ses côtés, c'est pour ça que j'étais actuellement au petit matin entrain de la regarder dormir enroulée au chaud dans sa couette.
J'avais appelé des dizaines de manager dans la matinée pour essayer de régler ce soucis de photos dans les média. Mais malgré l'influence de Ferrari on ne pouvait rien faire face au média.
À vrai dire j'étais un peu contrarié.
Elle a raison, je ne peux pas décider de ce qu'il va se passer entre nous deux comme ça, il y a beaucoup de chose qu'il faut prendre en compte. Nous n'avons pas la même vie, et peut être qu'elle ne serait pas heureuse à mes côtés.
Non pas que je ne lui donnerais pas assez d'amour, je serais probablement l'homme le plus aimant qu'elle pourrait trouver. Mais mon quotidien de pilote n'est pas si facile à suivre, beaucoup de voyage, beaucoup de pression, l'indiscrétion des média et tout ce qui va avec.
Je l'aime, et j'ai compris que si je voulais la protéger et la rendre heureuse il fallait peut être que je la laisse faire sa vie.
Mes pensées aussi nombreuses et lourdes qu'elles soient furent interrompues par une petite main toute chaude qui venait se faufiler sur mon bras.
Je ne pouvais pas réprimer mon sourire. Elle semblait me chercher avec sa main, je la voyais froncer les sourcils malgré ses yeux clos.
Même quand elle ferme les yeux elle est énervée celle là.
« Tu as eu peur que je parte ? »
Je l'ai vu sursauter, elle pensait vraiment que j'allais tomber dans le panneau ? Je sais très bien qu'elle s'est réveillée.
Et c'est une bonne excuse pour aller la câliner. Je me glissais de nouveau sous la couette pour me coller contre elle, son dos est tout chaud. Je ne tardais pas à poser mon visage dans le creux de son cou simplement pour y respirer cette odeur si rassurante.
Elle me fais oublier tout mes soucis.
« Ne fait pas semblant je sais que tu dors pas. »
Je n'eu qu'un grognement comme réponse, elle est fidèle à elle même.
« Est ce que tu as bien dormis au moins Eli ? »
"A quoi pensais tu ?"
« Tu me regardais vilaine ? »
"N'évite pas ma question."
Pourquoi est elle si perspicace ?
« Je pensais à nous. »
"On est pas ensembl-"
« Justement. »
Hm, elle a sursauté, mon ton avait peut être était un peu trop autoritaire.
Je soupirais assez bruyamment, je ne voulais pas m'emporter, mais cette situation était plus compliqué que prévu et elle ne semblait pas mesurer l'impact que ça créer.
Pour l'instant même si elle dit ne pas vouloir se mettre avec moi, on se voit quand même, je dors avec elle je la câline, on a même couché ensemble.
Mais comment ça sera quand je serais parti définitivement sans l'emmener avec moi parce qu'elle refuse d'officialiser les choses ? Est ce qu'elle le vivra bien ? Je ne sais rien de tout ça, je ne sais pas comment vont se passer les choses et je ne sais pas comment arranger ce bazar.
Mon air sévère fut remplacé par quelques choses d'un peu plus triste, j'avoue que je commençais à me perdre dans tout ça, je commençais à devenir pessimiste face à cette situation.
Je ne voyais pas l'amour comme quelque chose de si compliqué...
"Est ce que tu as besoin de me parler Charles ?"
Sa voix est si douce, pourquoi je n'y fais pas attention d'habitude ?
Sa main se glissait sur ma mâchoire, je me perdais dans ses yeux il y avait quelque chose de très rassurant en elle à ce moment. Sa deuxième main venait aussi m'attraper le visage avec délicatesse, je sentais toute sa douceur dans la façon dont ses pouces caressaient mes joues.
Son petit sourire bienveillant me faisait chavirer, ce moment silencieux commençaient à venir à bout de moi.
Je l'aime, je veux tout d'elle je ne veux pas la laisser, j'ai peur, la perdre n'est pas la solution j'en suis sûr.
Merde.
Je sentais mes joues devenir chaudes et mouillées, je suppose que j'étais entrain de pleurer. C'est bizarre, je n'aime pas trop la sensation que ça me procure.
"Ça va mal Charles, il faut que tu parles tu sais ? Tu passes ton temps à faire l'enfant, à faire le garçon qui n'est affecté par rien. Tu as besoin d'être un peu honnête avec toi même."
« Tu comprends pas... »
Ses pouces essuyaient mes larmes, elle s'approchait de moi jusqu'à ce que je sente son front se poser contre le mien.
Je veux qu'elle reste là.
"Je ne peux pas comprendre si tu ne me parles pas."
« Est ce que tu m'aimes ? »
Je ne sais pas pourquoi je lui ai demandé maintenant, je suppose que je ne peux pas m'en empêcher.
Je n'osais pas la regarder, comme si j'en devenais timide, je me contentais juste de détourner le regard et d'apprécier ses mains sur mes joues, son front contre le miens.
Une sensation étrange et divine traversa cependant mon corps, et c'est quand je compris qu'elle était entrain de poser ses lèvres contre les miennes que je me mis à m'en vouloir terriblement de ne pas l'avoir regardé dans les yeux.
Je l'avais déjà embrassé plusieurs fois, et ça avait toujours été magnifique. Mais la voir d'elle même engager ce petit baiser qu'elle m'offrait me rendais si heureux, je savais que c'était une réponse positive, je savais que ce baiser voulait dire que oui, elle m'aimait aussi.
Je veux juste m'abandonner à cette relation.
Elle m'avait doucement attiré vers elle, mon visage était calé contre son corps, ses mains se promenaient dans mes cheveux et mes bras enlaçaient sa taille, avec un peu de possessivité je l'avoue.
Je n'avais pas réussi à rester éveillé, je me perdais de nouveau dans un profond sommeil, après tout je n'étais pas encore obligé de me lever tout de suite, je peux profiter avec elle encore un peu.
Il reste encore du temps avant que les vacances s'arrêtent.
•••
Désolée ! J'ai eu un weekend très chargé, le chapitre a mis du temps à sortir :(
Vous êtes de plus en plus nombreuses sur l'histoire et ça me fais vraiment chaud au cœur de voir vos commentaires, merci beaucoup vraiment 🩷
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Onirique - Charles Leclerc
Romance« Je veux juste te changer les idées. » "Je le ferais toute seule." « Un restaurant. » "Non." « Juste un soir. » "Non." Si une vie peu sembler prévisible et monotone, se battre pour réussir à vivre un minimum bien peu vite devenir ennuyant. Quoi de...