8. Luxure

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[Charles]

Je la laissais se débrouiller avec ses clés, elle semblait avoir les mains un peu engourdies par le froid, cela m'arrachais un petit sourire.

Je l'observais silencieusement, profitant de la voir dans sa jolie robe, elle lui allait vraiment bien. Mes yeux se glissaient sur elle, profitant de chaque parcelle de sa peau, de la tête aux pieds.

Pour sublimer le tout, la voir chaudement entourée de ma veste me rendais de bonne humeur.

Merde, j'ai tellement envie de la voir porter mes fringues...

Heureusement pour moi, elle réussissait enfin à ouvrir la porte, me sortant de mes pensées un peu trop profondes.

Je la suivais, fermant la porte derrière nous. J'étais assez heureux d'avoir réussi à la convaincre de me laisser venir, mais d'un autre côté un petit stresse montait en moi, allait elle vraiment me demander de la laisser tranquille après cette soirée ?

Je pense qu'il est temps que je sois honnête avec moi même, j'ai beau dire le contraire, je crois qu'elle me plaît cette fille.

Je me suis attaché à elle assez vite.

Il faut vraiment que je lui demande si elle ne veut vraiment plus me voir après tout ça.

« Dis moi Elisa... »

"Hm ?"

Elle se retournait vers moi en enlevant la veste que je lui avais prêté, ses mains se glissaient dans ses cheveux pour les attacher rapidement dans un chignon mi coiffé.

Elle était encore plus belle avec le visage dégagé.

Ai je vraiment envie de gâcher ce moment ?

« Non, laisse faire c'est rien. »

Son regard interrogateur se posait sur moi, la pauvre, si elle savait tout ce qu'il se passait dans ma tête.

Je me contentais alors de lui sourire chaleureusement, m'approchant d'elle pour me placer à ses côtés.

"T'es trop bizarre comme garçon Charles."

Elle ne dit pas souvent mon prénom, c'est agréable quand elle le fait.

« Répète ? »

"T'es trop bizarre."

Bien sûr elle répète toute la phrase, sauf ce que je veux entendre.

« Hm, ça te pose un soucis ? »

Oui j'étais entrain de grogner, j'ai bien le droit d'être contrarié aussi non ?

"Je plaisantais Charles, ne soit pas de mauvaise humeur ça ne te ressemble pas."

Oh..?

"Hm, tu... t'es plus beau quand tu souris."

Aah.... S'il vous plaît faite la taire..!

Mes yeux fixaient un des murs de son salon, il ne fallait vraiment pas que je pose mon regard sur elle.

Je n'ai pas envie de tomber amoureux si vite.

"Excuse moi, j'ai dis ça comme ça, je voulais pas vraiment te mettre mal à l'aise."

Qu'elle ne s'en face pas, je suis loin d'être mal à l'aise, j'essaye juste de me contenir comme je le peux.

Onirique - Charles LeclercOù les histoires vivent. Découvrez maintenant