18. Peur

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[Charles]

Mon téléphone ne cessait de vibrer, mes agents, mes proches, tout le monde voulait savoir ce que signifiait cette photo.

En fait je n'avais prévenu personne de ma relation avec Elisa, même pas Arthur. Alors maintenant que ça avait été dévoilé au grand jour, je suppose que j'allais devoir me justifier.

Mais je verrais ça plus tard, j'étais trop énervé pour l'instant, je ne ferais rien de productif tant que je n'aurais pas pu m'expliquer avec elle.

Je déteste tellement la presse, ces paparazzis envahissants prêt à tout pour obtenir des infos croustillantes. J'étais habitué à ce quotidien mais le fait qu'aujourd'hui cette situation ai un impact sur elle me sortait de mes gons.

Elisa ne vient pas d'ici, elle n'a aucune expérience avec la célébrité, ce n'est pas comme quand j'étais avec charlotte, elle était déjà connue des réseaux, les premières photos de nous qui avaient fuités n'avaient pas non plus fais le buzz. Ce n'est pas dutout la même situation actuellement.

J'ai été idiot, j'aurais du la protéger de tout ça, j'aurais dû être vigilant.

J'étais assis dans le couloir de son immeuble, face a la porte de son appartement, je me posais toute les questions du monde.

Elle doit se sentir perdue je la connais, elle est sûrement entrain de faire les 100 pas.

J'ai mal agis, je me suis laissé emporter par ma colère, je lui ai mal parlé, et je m'en veux terriblement.

Je touchais ma joue inconsciemment, je sentais encore la trace de sa main me brûler la peau. Elle avait de la force dis donc.

Je ne suis pas tombé amoureux de n'importe qui apparemment.

Cette pensée me fis un peu rire, effectivement je n'avais pas choisis la femme la plus facile.

Elle était tout le temps entrain de me tenir tête, me répondre ou tenter de me fâcher pour mes moindres bêtises. Son petit visage grognon et sévère me venait en tête, j'avais besoin de l'entendre me parler, même si c'était pour me râler dessus.

J'aime la sentir dans mes bras, la serrer contre moi et embrasser sa peau. Je ne peux pas me permettre de la laisser briser tout ça.

Ce fut à cette pensée que je me levais, essayant une énième fois de toquer à sa porte, bien sûr je n'avais pas de réponse, comme toute les fois précédentes.

« S'il te plaît Elisa, je ne partirais pas de toute façon tu le sais... »

Sans m'en rendre compte je commençais à utiliser une voix un peu plaintive, j'avais tendance à devenir un peu plus enfantin avec elle, comme un véritable adolescent amoureux.

Ridicule n'est ce pas.

« Laisse moi rentrer, ne m'ignore pas, c'est désagréable, je ne veux pas rentrer chez moi alors qu'on s'est fâché. »

J'attendais patiemment, même si je me doutais que je n'aurais sûrement pas de nouvelle de sa part.

« Eli... »

Je soupirais tristement, m'apprêtant à me reculer pour repartir m'assoir, mais je fut arrêté par le bruit du verrou de sa porte.

Je me figeais, posant immédiatement ma main dans l'encadrement devant la porte quand elle commençait à peine à l'ouvrir, au cas où elle changerait d'avis en voulant refermer de suite.

Son regard se posait sur ma main, elle grimaçait, sachant très bien que je ne comptais pas la laisser fermer de nouveaux la porte.

Mon regard lui se posait sur elle sans hésitation, j'avais besoin d'être rassuré, et si la voir m'apaisait tout de même un peu, j'avais besoin d'un peu plus.

Onirique - Charles LeclercOù les histoires vivent. Découvrez maintenant