7. Orgueil

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[Elisa]

Charles était entrain de discuter avec les responsables du restaurant pour avoir une table à l'abris des regard, il voulait pouvoir profiter de son dîner sans se faire interpeller je suppose.

Je l'attendais donc dans le hall de ce restaurant, bien plus calme que le restaurant où il y avait une piste de dance la dernière fois.

Malgré ma robe qui collait avec le thème du lieu, je ne me sentais pas très à l'aise, mon père avait certes un peu d'argent mais il n'était pas à la hauteur de toute cette richesse que montrait Monaco, je me sentais un petit peu à l'écart.

Mes yeux se posaient sur le sol, j'étais désormais un peu gênée de devoir croiser le regard de tout ces gens.

« Lève la tête, tu n'as pas à rougir de ta tenue, ni de ton apparence. »

Je sursautais un peu, sa voix avait le chic de me surprendre à chaque fois.

« J'ai obtenue une jolie table, tranquille dans un coin, tu viens ? »

Je n'eu pas le temps de répondre que ce petit malin prenais ma main pour me tirer vers la table en question.

Une jolie table cachée par deux paravents nous attendait, l'endroit était vraiment agréable, j'en étais presque à me dire que j'allais apprécier ce restaurant.

Il s'installait en me souriant, m'invitant à faire de même je suppose.

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L'entrée était passée, et nous avions maintenant reçu nos repas, les discussions n'avaient pas été nombreuses jusqu'à présent. Je dois dire que je ne lui facilitais pas la tâche, j'avais du mal à me détendre, et je semblais encore contrariée malgré ces efforts.

Mais bon je n'allais pas le plaindre non plus, il a fait ça en connaissance de cause.

« Tu es entrain de te dire que je t'ai fais te déplacer pour rien n'est ce pas ? »

N'exagérons pas.

"Pas dutout."

« Tu apprécies alors ? »

"Je n'ai pas dis ça non plus."

« Hm. »

Il rigolait, mais ça semblait être nerveux. Mon but n'étais pas non plus de le blesser, après tout je m'entendais bien avec lui, j'étais juste obstinée à le repousser, mais je suppose que je pouvais au moins faire un effort pour ce soir.

"Garde cette chemise, elle te va bien."

Son air étonné me fit sourire, c'est vrai qu'il n'étais sûrement pas préparé à ce que je le complimente un peu.

« Je te plais avec ? »

"J'ai juste dis qu'elle t'allais bien."

« Donc je te plais. »

Qu'est ce qu'il peut être chiant.

"Je ne dirais rien la prochaine fois."

« Non, je rigole, j'arrête, excuse moi, j'aime te taquiner un peu. »

Oui ça doit être ça, ce mec est un vrai gamin en fait, pilote de formule 1 ou pas, j'ai l'impression de devoir le réprimander toute les 5 secondes.

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Les minutes passaient et Charles me racontait toute sorte d'anecdotes qu'il avait vécu autour du monde dans les différents pays où se situaient les grands prix, et bizarrement, ça m'intéressait plus que ce que j'aurais pensé.

Onirique - Charles LeclercOù les histoires vivent. Découvrez maintenant